Le secteur privé algérien a tourné le dos à la Bourse. Il devient impératif que le secteur privé s'y implique en recherchant le partenariat public privé. Le secteur privé algérien a tourné le dos à la Bourse. Il devient impératif que le secteur privé s'y implique en recherchant le partenariat public privé. Au cours d'une conférence magistrale animée, hier, au forum d'El Moudjahid, le président de la Commission de surveillance des opérations boursières, Ali Sadmi, a affirmé que «la création de la Bourse d'Alger obéit à des considérations politiques et a été, en fait, un acte volontariste des autorités publiques. Donc, la Bourse des valeurs mobilières (BVM) d'Alger ne répond pas à un besoin réel de financement ou à une restructuration de l'économie nationale». Ce ne sont donc pas des impératifs propres à l'économie de marché qui ont été à l'origine de la création de la BVM, bien que l'idée de sa réactivation date de plus de 16 années. Cela signifie que les entreprises ne se bousculent pas pour faire leur entrée en Bourse pour vendre des actions. Quelques grandes entreprisses publiques, telles que Air Algérie, Sonelgaz, Sonatrach, Saïdal, l'hôtel El-Aurassi ou Eriad-Sétif, sont actuellement cotées en Bourse par le biais des emprunts obligataires. Mais, les grands actionnaires détenteurs de capitaux importants hésitent à acheter des actions. «L'édification d'un marché boursier et financier est une œuvre de longue haleine. La crise vécue par la Bourse d'Alger à présent intervient dans le contexte difficile des subprimes aux Etats-Unis d'Amérique avec l'affaire des crédits hypothécaires immobiliers à risques», a déclaré Sadmi. Celui-ci estime que «le marché financier est un terrain favorable à l'innovation financière permanente. Ce qui n'est pas le cas en Algérie. Donc, nous ne pouvons pas nous adapter au climat des innovations financières. Chaque fois, il faut créer de nouveaux produits et observer ensuite s'ils ne constituent pas des risques. Mais dès que notre marché boursier commence à se développer, les investisseurs et les détenteurs de fonds s'intéresseront à nous». Il a également souligné que «la création de la Bourse d'Alger a été le fait de l'Etat qui a mis en place un ensemble de conditions favorables pour instaurer la BVM. La stratégie des pouvoirs publics de privatiser les entreprises publiques par l'ouverture du capital et par le biais de la Bourse reflète la nature de la Bourse d'Alger». Par conséquent, le secteur privé algérien a tourné le dos à la Bourse. Il devient impératif que le secteur privé s'y implique en recherchant le partenariat public-privé. Ce qui est déplorable, c'est le fait que la Bourse d'Alger n'ouvre que deux séances de cotation par semaine, alors que dans les pays développés la cotation est ouverte aux investisseurs étrangers qui veulent investir et fructifier leurs fonds dans des créneaux de métiers, tels que les titres (gestion d'un portefeuille). Les titres sont le parent pauvre du système financier national et sont par conséquent insuffisamment investis par les intermédiaires du marché boursier, alors qu'en réalité ils sont les métiers de demain, car influant positivement sur les chiffres d'affaires des entreprises. «Le marché financier algérien est de création récente et nous n'avons pas encore des traditions en matière de Bourse, contrairement aux Tunisiens et aux Marocains. L'investisseur lui-même ne possède pas une culture boursière. L'actionnaire d'El Aurassi, ou d'Eriad-Sétif achète des actions, s'engouffre et requiert un savoir-faire de la part des intermédiaires des opérations boursières (IOB) qui doivent, cependant, accroître leurs capacités et leurs connaissances par une formation adéquate», a poursuivi M. Sadmi. La COSOB a pour mission essentielle de protéger les investisseurs des valeurs mobilières en sommant les gestionnaires des titres à fournir toutes les informations nécessaires. Cette commission veille au bon fonctionnement et à la transparence du marché des valeurs mobilières considéré comme petit et embryonnaire, lent dans sa croissance, mais sain. Au cours d'une conférence magistrale animée, hier, au forum d'El Moudjahid, le président de la Commission de surveillance des opérations boursières, Ali Sadmi, a affirmé que «la création de la Bourse d'Alger obéit à des considérations politiques et a été, en fait, un acte volontariste des autorités publiques. Donc, la Bourse des valeurs mobilières (BVM) d'Alger ne répond pas à un besoin réel de financement ou à une restructuration de l'économie nationale». Ce ne sont donc pas des impératifs propres à l'économie de marché qui ont été à l'origine de la création de la BVM, bien que l'idée de sa réactivation date de plus de 16 années. Cela signifie que les entreprises ne se bousculent pas pour faire leur entrée en Bourse pour vendre des actions. Quelques grandes entreprisses publiques, telles que Air Algérie, Sonelgaz, Sonatrach, Saïdal, l'hôtel El-Aurassi ou Eriad-Sétif, sont actuellement cotées en Bourse par le biais des emprunts obligataires. Mais, les grands actionnaires détenteurs de capitaux importants hésitent à acheter des actions. «L'édification d'un marché boursier et financier est une œuvre de longue haleine. La crise vécue par la Bourse d'Alger à présent intervient dans le contexte difficile des subprimes aux Etats-Unis d'Amérique avec l'affaire des crédits hypothécaires immobiliers à risques», a déclaré Sadmi. Celui-ci estime que «le marché financier est un terrain favorable à l'innovation financière permanente. Ce qui n'est pas le cas en Algérie. Donc, nous ne pouvons pas nous adapter au climat des innovations financières. Chaque fois, il faut créer de nouveaux produits et observer ensuite s'ils ne constituent pas des risques. Mais dès que notre marché boursier commence à se développer, les investisseurs et les détenteurs de fonds s'intéresseront à nous». Il a également souligné que «la création de la Bourse d'Alger a été le fait de l'Etat qui a mis en place un ensemble de conditions favorables pour instaurer la BVM. La stratégie des pouvoirs publics de privatiser les entreprises publiques par l'ouverture du capital et par le biais de la Bourse reflète la nature de la Bourse d'Alger». Par conséquent, le secteur privé algérien a tourné le dos à la Bourse. Il devient impératif que le secteur privé s'y implique en recherchant le partenariat public-privé. Ce qui est déplorable, c'est le fait que la Bourse d'Alger n'ouvre que deux séances de cotation par semaine, alors que dans les pays développés la cotation est ouverte aux investisseurs étrangers qui veulent investir et fructifier leurs fonds dans des créneaux de métiers, tels que les titres (gestion d'un portefeuille). Les titres sont le parent pauvre du système financier national et sont par conséquent insuffisamment investis par les intermédiaires du marché boursier, alors qu'en réalité ils sont les métiers de demain, car influant positivement sur les chiffres d'affaires des entreprises. «Le marché financier algérien est de création récente et nous n'avons pas encore des traditions en matière de Bourse, contrairement aux Tunisiens et aux Marocains. L'investisseur lui-même ne possède pas une culture boursière. L'actionnaire d'El Aurassi, ou d'Eriad-Sétif achète des actions, s'engouffre et requiert un savoir-faire de la part des intermédiaires des opérations boursières (IOB) qui doivent, cependant, accroître leurs capacités et leurs connaissances par une formation adéquate», a poursuivi M. Sadmi. La COSOB a pour mission essentielle de protéger les investisseurs des valeurs mobilières en sommant les gestionnaires des titres à fournir toutes les informations nécessaires. Cette commission veille au bon fonctionnement et à la transparence du marché des valeurs mobilières considéré comme petit et embryonnaire, lent dans sa croissance, mais sain.