Les primaires démocrates vont se poursuivre, au Wyoming (ouest) et au Mississippi (sud) les 8 et 11 mars, puis en Pennsylvanie (est) le 22 avril. Mercredi matin, M. Obama était crédité par le site indépendant RealClearPolitics de 1.482 délégués contre 1.390 pour Mme Clinton. Pour les républicains, les jeux sont déjà faits. Les primaires démocrates vont se poursuivre, au Wyoming (ouest) et au Mississippi (sud) les 8 et 11 mars, puis en Pennsylvanie (est) le 22 avril. Mercredi matin, M. Obama était crédité par le site indépendant RealClearPolitics de 1.482 délégués contre 1.390 pour Mme Clinton. Pour les républicains, les jeux sont déjà faits. Alors que l'investiture républicaine pour la prochaine élection présidentielle américaine n'a été qu'une formalité pour McCain, chez les démocrates c'est le suspense garanti. Ainsi, Hillary Clinton que certains médias US avaient pratiquement enterrée, est revenue en force mardi et s'impose comme un adversaire très sérieux d'un Barak Obama, lui aussi décidé plus que jamais à décrocher l'investiture démocrate. Ainsi, la plus longue et la plus chère campagne présidentielle de l'histoire des Etats-Unis est encore loin de connaître son épilogue. Les observateurs de la scène politique américaine annoncent le 22 avril prochain, date de la primaire en Pennsylvanie, comme probable fin de la course pour l'un des deux candidats démocrates. Mais rien n'est moins sûr, tellement les scores sont serrés. En attendant cette importante échéance, Mme Clinton, une battante de 60 ans, croit en ses chances comme jamais, après son succès en Ohio et au Texas. «Ce soir, nous avons gagné trois des quatre scrutins et commencé un nouveau chapitre dans cette campagne historique», s'est félicité l'ex-première dame des Etats-Unis. «Le peuple de l'Ohio a dit fort et clair que nous continuons», a lancé Hillary à ses milliers de partisans. Et d'ajouter : «Aucun candidat, qu'il soit démocrate ou républicain, n'a gagné la Maison Blanche, sans auparavant gagner la primaire de l'Ohio». Cette victoire est-elle un signe ? En tout cas, Mme Clinton fait plus que l'espérer. Reconnaissant la victoire de sa rivale, Barak Obama, n'a pas moins affiché, devant ses partisans rassemblés à San Antonio (Texas, sud), une farouche détermination à ne pas laisser Mme Clinton rééditer l'exploit de l'Ohio. Il a assuré ses soutiens de «gagner l'investiture» du parti démocrate. «Quoi qu'il arrive ce soir, nous avons pratiquement la même avance en termes de délégués que ce matin», a rappelé M.Obama, malgré un écueil évident dans son parcours à l'investiture. Côté républicain, McCain qui a fait un parcours sans faute et réussi à distancer ses rivaux assez tôt dans la campagne, a déjà obtenu plus des 1.191 délégués du parti républicain nécessaires pour s'assurer l'investiture. Parti de rien, ce vétéran de la guerre du Vietnam a failli laisser tomber, faute d'argent et de conseillers. Il prouve que tout est possible aux Etats-Unis, puisque cette campagne lui a permis de prendre sa revanche sur l'histoire qui l'a laissé sur le trottoir, lors de la campagne d'investiture républicaine en 2000. Réaliste McCain dira, le jour de son investiture officielle, que «la bataille commence ce soir, elle aura ses hauts et ses bas». Et sa première promesse est d'engager le combat contre le terrorisme islamiste. Alors que l'investiture républicaine pour la prochaine élection présidentielle américaine n'a été qu'une formalité pour McCain, chez les démocrates c'est le suspense garanti. Ainsi, Hillary Clinton que certains médias US avaient pratiquement enterrée, est revenue en force mardi et s'impose comme un adversaire très sérieux d'un Barak Obama, lui aussi décidé plus que jamais à décrocher l'investiture démocrate. Ainsi, la plus longue et la plus chère campagne présidentielle de l'histoire des Etats-Unis est encore loin de connaître son épilogue. Les observateurs de la scène politique américaine annoncent le 22 avril prochain, date de la primaire en Pennsylvanie, comme probable fin de la course pour l'un des deux candidats démocrates. Mais rien n'est moins sûr, tellement les scores sont serrés. En attendant cette importante échéance, Mme Clinton, une battante de 60 ans, croit en ses chances comme jamais, après son succès en Ohio et au Texas. «Ce soir, nous avons gagné trois des quatre scrutins et commencé un nouveau chapitre dans cette campagne historique», s'est félicité l'ex-première dame des Etats-Unis. «Le peuple de l'Ohio a dit fort et clair que nous continuons», a lancé Hillary à ses milliers de partisans. Et d'ajouter : «Aucun candidat, qu'il soit démocrate ou républicain, n'a gagné la Maison Blanche, sans auparavant gagner la primaire de l'Ohio». Cette victoire est-elle un signe ? En tout cas, Mme Clinton fait plus que l'espérer. Reconnaissant la victoire de sa rivale, Barak Obama, n'a pas moins affiché, devant ses partisans rassemblés à San Antonio (Texas, sud), une farouche détermination à ne pas laisser Mme Clinton rééditer l'exploit de l'Ohio. Il a assuré ses soutiens de «gagner l'investiture» du parti démocrate. «Quoi qu'il arrive ce soir, nous avons pratiquement la même avance en termes de délégués que ce matin», a rappelé M.Obama, malgré un écueil évident dans son parcours à l'investiture. Côté républicain, McCain qui a fait un parcours sans faute et réussi à distancer ses rivaux assez tôt dans la campagne, a déjà obtenu plus des 1.191 délégués du parti républicain nécessaires pour s'assurer l'investiture. Parti de rien, ce vétéran de la guerre du Vietnam a failli laisser tomber, faute d'argent et de conseillers. Il prouve que tout est possible aux Etats-Unis, puisque cette campagne lui a permis de prendre sa revanche sur l'histoire qui l'a laissé sur le trottoir, lors de la campagne d'investiture républicaine en 2000. Réaliste McCain dira, le jour de son investiture officielle, que «la bataille commence ce soir, elle aura ses hauts et ses bas». Et sa première promesse est d'engager le combat contre le terrorisme islamiste.