Devant les engagements commerciaux internationaux souscrits par l'Algérie, l'UNOP plaide pour «une ouverture progressive et maîtrisée» qui sauve les intérêts de la corporation à court, moyen et long termes. Devant les engagements commerciaux internationaux souscrits par l'Algérie, l'UNOP plaide pour «une ouverture progressive et maîtrisée» qui sauve les intérêts de la corporation à court, moyen et long termes. L'Union nationale des opérateurs de pharmacie (UNOP) a lancé, jeudi denier, un appel de détresse en direction des autorités compétentes du pays. Outre l'ouverture d'un débat sur le devenir et le développement de l'industrie pharmaceutique algérienne, l'encouragement de la production locale et la mise en œuvre des dernières recommandations du président de la République ont figuré comme des points centraux dans l'appel de l'UNOP. «L'ouverture du marché algérien à la concurrence étrangère sans aucune mesure d'encouragement pour la production locale constitue une grande menace pour notre industrie pharmaceutique», a indiqué le président de l'UNOP, Ammar Ziad, lors d'une conférence de presse à Alger. L'UNOP affirme que, depuis 2004, elle n'a pu bénéficier d'aucun soutien à cause des négociations de l'Algérie pour son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant les engagements commerciaux internationaux souscrits par l'Algérie, l'UNOP plaide pour «une ouverture progressive et maîtrisée» qui sauve les intérêts de la corporation à court, moyen et long termes. Pour sa part, le secrétaire général de l'UNOP, Nabil Mellah, a rappelé que 50 entreprises pharmaceutiques activent, en Algérie, depuis plus de trois ans. «Cette industrie pharmaceutique a besoin d'abord, de mesures incitatives pour son encouragement et d'une politique pour sa protection et son développement», a-t-il souligné, rappelant que les investissements réalisés ont atteint un chiffre d'affaires de 50 milliards de dinars avec la création de 12 mille emplois directs. Abordant la situation que vit le secteur de l'industrie pharmaceutique, l'intervenant a développé les contraintes que subissent les producteurs de la filière. Aujourd'hui, dit-il, «nous avons de grandes capacités pouvant à terme couvrir une grande part du marché algérien», mais, observe-t-il, «face à la concurrence internationale il n'y a pas d'espoir de développer cette industrie nationale». Allant plus loin dans son analyse, il s'interroge : «Comment peut-on mettre en compétition des petites industries avec de grandes multinationales ?» Pour être plus convainquant, le docteur Nabil Mellah fournit des statistiques qui illustrent des paradoxes. «L'enveloppe des importations de produits pharmaceutiques est en croissance continuelle», déclare-t-il, alors que, selon lui, «la production locale pourra atteindre, d'ici 2012, une couverture de 65 % des besoins du pays». Relevant de son côté que «le montant de la consommation des médicaments en Algérie est de 1,8 milliard dollars dont 1,4 milliard va aux importations», le président de l'UNOP exhorte les premiers responsables du secteur à veiller à ce que «au moins le générique consommé en Algérie soit fabriqué localement». A défaut, exige-t-il, «le similaire importé ne doit pas être remboursé». Autre paradoxe relevé par le même dirigeant, qui s'indigne que le générique importé ne réponde pas aux normes internationales, «la durée de vie minimale des produits à l'importation figurant dans l'ancien cahier des charges stipule que le produit devait avoir les deux tiers de vie, alors qu'aujourd'hui, cette obligation est éliminée du nouveau cahier de charge favorisant ainsi des abus tels que l'importation des médicaments en voie de péremption», a-t-il indiqué. L'Union nationale des opérateurs de pharmacie (UNOP) a lancé, jeudi denier, un appel de détresse en direction des autorités compétentes du pays. Outre l'ouverture d'un débat sur le devenir et le développement de l'industrie pharmaceutique algérienne, l'encouragement de la production locale et la mise en œuvre des dernières recommandations du président de la République ont figuré comme des points centraux dans l'appel de l'UNOP. «L'ouverture du marché algérien à la concurrence étrangère sans aucune mesure d'encouragement pour la production locale constitue une grande menace pour notre industrie pharmaceutique», a indiqué le président de l'UNOP, Ammar Ziad, lors d'une conférence de presse à Alger. L'UNOP affirme que, depuis 2004, elle n'a pu bénéficier d'aucun soutien à cause des négociations de l'Algérie pour son adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant les engagements commerciaux internationaux souscrits par l'Algérie, l'UNOP plaide pour «une ouverture progressive et maîtrisée» qui sauve les intérêts de la corporation à court, moyen et long termes. Pour sa part, le secrétaire général de l'UNOP, Nabil Mellah, a rappelé que 50 entreprises pharmaceutiques activent, en Algérie, depuis plus de trois ans. «Cette industrie pharmaceutique a besoin d'abord, de mesures incitatives pour son encouragement et d'une politique pour sa protection et son développement», a-t-il souligné, rappelant que les investissements réalisés ont atteint un chiffre d'affaires de 50 milliards de dinars avec la création de 12 mille emplois directs. Abordant la situation que vit le secteur de l'industrie pharmaceutique, l'intervenant a développé les contraintes que subissent les producteurs de la filière. Aujourd'hui, dit-il, «nous avons de grandes capacités pouvant à terme couvrir une grande part du marché algérien», mais, observe-t-il, «face à la concurrence internationale il n'y a pas d'espoir de développer cette industrie nationale». Allant plus loin dans son analyse, il s'interroge : «Comment peut-on mettre en compétition des petites industries avec de grandes multinationales ?» Pour être plus convainquant, le docteur Nabil Mellah fournit des statistiques qui illustrent des paradoxes. «L'enveloppe des importations de produits pharmaceutiques est en croissance continuelle», déclare-t-il, alors que, selon lui, «la production locale pourra atteindre, d'ici 2012, une couverture de 65 % des besoins du pays». Relevant de son côté que «le montant de la consommation des médicaments en Algérie est de 1,8 milliard dollars dont 1,4 milliard va aux importations», le président de l'UNOP exhorte les premiers responsables du secteur à veiller à ce que «au moins le générique consommé en Algérie soit fabriqué localement». A défaut, exige-t-il, «le similaire importé ne doit pas être remboursé». Autre paradoxe relevé par le même dirigeant, qui s'indigne que le générique importé ne réponde pas aux normes internationales, «la durée de vie minimale des produits à l'importation figurant dans l'ancien cahier des charges stipule que le produit devait avoir les deux tiers de vie, alors qu'aujourd'hui, cette obligation est éliminée du nouveau cahier de charge favorisant ainsi des abus tels que l'importation des médicaments en voie de péremption», a-t-il indiqué.