Quatre Algériens impliqués dans le financement du terrorisme en Algérie ont été arrêtés, hier, à Naples, dans le Sud de l'Italie. Ces individus s'adonnaient à un vaste trafic de fausse monnaie. Leur zone d'activité s'étendait de l'Italie à l'Algérie, en passant par la France. Ils ont été appréhendés dans le cadre d'une importante enquête lancée par les carabiniers, service de police italien. «Nous avons arrêté quatre Algériens résidant à Naples, accusés de contrefaçon dans le cadre d'une enquête sur les activités, en Italie, de groupes terroristes islamistes algériens d'obédience salafiste», a indiqué un responsable des carabiniers, sous couvert de l'anonymat, cité par l'Afp. «Nous avons également inculpé dans cette affaire un autre Algérien à Naples, qui avait été déjà arrêté il y a un an, en possession de 100.000 euros en fausses coupures et qui est incarcéré depuis», a encore révélé l'officier. Et de souligner que «le trafic de faux billets est l'une des sources de financement privilégiées des groupes terroristes». Cette affaire, outre qu'elle confirme qu'il existe des liens «entre cellules terroristes et criminalité organisée», vient rappeler que les groupes de soutien à l'action terroriste en Algérie sont encore actifs en Europe. Le réseau italien est la partie apparente de l'iceberg, dans un continent qui a servi pendant longtemps de base arrière aux GIA et GSPC. La traque des islamistes radicaux, enclenchée depuis le 11 septembre 2001 en Europe a, certes, donné des résultats, mais il semble que l'organisation terroriste algérienne ait réussi à réveiller certains de ses soutiens sur le vieux continent. Il est entendu, cependant, que le trafic de monnaie n'est pas la seule source de financement de ces groupes. Le trafic de drogue, le racket, les kidnappings sont autant de moyens utilisés par les terroristes du GSPC pour financer leurs actes meurtriers. Le coup de filet des carabiniers réduira les apports de fonds au maquis terroristes, mais n'assèchera pas pour autant la caisse de cette organisation qui, assurent les spécialistes du grand banditisme, est très impliquée dans le trafic de drogue. Quatre Algériens impliqués dans le financement du terrorisme en Algérie ont été arrêtés, hier, à Naples, dans le Sud de l'Italie. Ces individus s'adonnaient à un vaste trafic de fausse monnaie. Leur zone d'activité s'étendait de l'Italie à l'Algérie, en passant par la France. Ils ont été appréhendés dans le cadre d'une importante enquête lancée par les carabiniers, service de police italien. «Nous avons arrêté quatre Algériens résidant à Naples, accusés de contrefaçon dans le cadre d'une enquête sur les activités, en Italie, de groupes terroristes islamistes algériens d'obédience salafiste», a indiqué un responsable des carabiniers, sous couvert de l'anonymat, cité par l'Afp. «Nous avons également inculpé dans cette affaire un autre Algérien à Naples, qui avait été déjà arrêté il y a un an, en possession de 100.000 euros en fausses coupures et qui est incarcéré depuis», a encore révélé l'officier. Et de souligner que «le trafic de faux billets est l'une des sources de financement privilégiées des groupes terroristes». Cette affaire, outre qu'elle confirme qu'il existe des liens «entre cellules terroristes et criminalité organisée», vient rappeler que les groupes de soutien à l'action terroriste en Algérie sont encore actifs en Europe. Le réseau italien est la partie apparente de l'iceberg, dans un continent qui a servi pendant longtemps de base arrière aux GIA et GSPC. La traque des islamistes radicaux, enclenchée depuis le 11 septembre 2001 en Europe a, certes, donné des résultats, mais il semble que l'organisation terroriste algérienne ait réussi à réveiller certains de ses soutiens sur le vieux continent. Il est entendu, cependant, que le trafic de monnaie n'est pas la seule source de financement de ces groupes. Le trafic de drogue, le racket, les kidnappings sont autant de moyens utilisés par les terroristes du GSPC pour financer leurs actes meurtriers. Le coup de filet des carabiniers réduira les apports de fonds au maquis terroristes, mais n'assèchera pas pour autant la caisse de cette organisation qui, assurent les spécialistes du grand banditisme, est très impliquée dans le trafic de drogue.