«Le contexte international actuel est caractérisé par l'exacerbation des crises qui secouent tout ou en partie le Monde musulman aussi bien sur le plan politique que sur celui du développement économique et social», a déclaré le président de la République dans un discours prononcé, jeudi, à Dakar (Sénégal). Le chef de l'Etat s'est exprimé à l'occasion du 11e sommet de l'Organisation de la conférence islamique. Dans son allocution, il a souligné que «l'une des manifestations est le recours à la violence terroriste qui, se prévalant de l'Islam, en dénature le message de paix et de tolérance et lui porte gravement atteinte, conduisant à une perception réductrice de notre religion». Il a rappelé que la réunion au Sommet de l'OCI, il y a un peu plus de deux ans à Mekkah Al Moukarrama, avait pour objectifs de relever les défis auxquels la Oumma est confrontée, transcender les divergences et prendre en charge les véritables préoccupations de la Nation musulmane, soulignant que « le programme d'action décennal, adopté à cette occasion, a été la réponse collective pour faire face à ce défi civilisationnel sans précédent», qui est celui «de vaincre l'adversité, restaurer l'image de tolérance et de modération de notre religion et construire ensemble un devenir collectif fécond et prospère», insiste-t-il. Abordant ainsi le phénomène du terrorisme, aujourd'hui largement admis qu'il représente une réelle menace à la paix et à la sécurité internationale, le chef de l'Etat en appelle à la communauté internationale pour lui opposer une stratégie de lutte globale, solidaire et efficace. L'ONU demeure, affirme-t-il, « le cadre privilégié pour la promotion d'une coopération internationale sincère visant à poursuivre, par les moyens légaux appropriés, ses auteurs et commanditaires, à tarir ses sources de financement, à démanteler ses réseaux de soutien logistique et les canaux de propagande qui en font l'apologie » Dans ce cadre, l'Algérie, déclare-t-il, «appelle à un franc rejet de tous les amalgames tendant à lier le terrorisme à un quelconque espace civilisationnel géographique ou religieux et l'impératif de distinguer clairement le terrorisme de la lutte des peuples contre l'occupation étrangère». Abordant la question palestinienne et le comportement actuel de l'armée israélienne dans la bande de Ghaza qui, lance-t-il «se réduit à une véritable tentative d'extermination du peuple palestinien», démontrant, affirme le chef de l'Etat, «clairement l'évidente volonté des dirigeants israéliens de faire échouer toute tentative de paix dans la région». Se disant convaincu qu'au-delà du règlement du conflit israélo-palestinien qui constitue la clé du conflit du Moyen-Orient, le chef de l'Etat exprime également sa conviction que « la paix et la stabilité dans cette région ne sauraient se réaliser sans garantir les droits de la Syrie à la récupération du Golan occupé et sans assurer au Liban l'exercice de sa pleine souveraineté sur l'ensemble de son territoire», réitérant le soutien à l'Irak «dans la pénible épreuve qu'il traverse, l'attachement indéfectible à son indépendance, à la préservation de son intégrité territoriale et à l'unité de son peuple». «Le contexte international actuel est caractérisé par l'exacerbation des crises qui secouent tout ou en partie le Monde musulman aussi bien sur le plan politique que sur celui du développement économique et social», a déclaré le président de la République dans un discours prononcé, jeudi, à Dakar (Sénégal). Le chef de l'Etat s'est exprimé à l'occasion du 11e sommet de l'Organisation de la conférence islamique. Dans son allocution, il a souligné que «l'une des manifestations est le recours à la violence terroriste qui, se prévalant de l'Islam, en dénature le message de paix et de tolérance et lui porte gravement atteinte, conduisant à une perception réductrice de notre religion». Il a rappelé que la réunion au Sommet de l'OCI, il y a un peu plus de deux ans à Mekkah Al Moukarrama, avait pour objectifs de relever les défis auxquels la Oumma est confrontée, transcender les divergences et prendre en charge les véritables préoccupations de la Nation musulmane, soulignant que « le programme d'action décennal, adopté à cette occasion, a été la réponse collective pour faire face à ce défi civilisationnel sans précédent», qui est celui «de vaincre l'adversité, restaurer l'image de tolérance et de modération de notre religion et construire ensemble un devenir collectif fécond et prospère», insiste-t-il. Abordant ainsi le phénomène du terrorisme, aujourd'hui largement admis qu'il représente une réelle menace à la paix et à la sécurité internationale, le chef de l'Etat en appelle à la communauté internationale pour lui opposer une stratégie de lutte globale, solidaire et efficace. L'ONU demeure, affirme-t-il, « le cadre privilégié pour la promotion d'une coopération internationale sincère visant à poursuivre, par les moyens légaux appropriés, ses auteurs et commanditaires, à tarir ses sources de financement, à démanteler ses réseaux de soutien logistique et les canaux de propagande qui en font l'apologie » Dans ce cadre, l'Algérie, déclare-t-il, «appelle à un franc rejet de tous les amalgames tendant à lier le terrorisme à un quelconque espace civilisationnel géographique ou religieux et l'impératif de distinguer clairement le terrorisme de la lutte des peuples contre l'occupation étrangère». Abordant la question palestinienne et le comportement actuel de l'armée israélienne dans la bande de Ghaza qui, lance-t-il «se réduit à une véritable tentative d'extermination du peuple palestinien», démontrant, affirme le chef de l'Etat, «clairement l'évidente volonté des dirigeants israéliens de faire échouer toute tentative de paix dans la région». Se disant convaincu qu'au-delà du règlement du conflit israélo-palestinien qui constitue la clé du conflit du Moyen-Orient, le chef de l'Etat exprime également sa conviction que « la paix et la stabilité dans cette région ne sauraient se réaliser sans garantir les droits de la Syrie à la récupération du Golan occupé et sans assurer au Liban l'exercice de sa pleine souveraineté sur l'ensemble de son territoire», réitérant le soutien à l'Irak «dans la pénible épreuve qu'il traverse, l'attachement indéfectible à son indépendance, à la préservation de son intégrité territoriale et à l'unité de son peuple».