Cris de joie et applaudissements pour les uns, déception et tristesse pour les autres, les traditionnels ingrédients des fins de compétition étaient bien présents jeudi dernier, lors de la lecture du Palmarès du Panorama cinématographique qui, une semaine durant, a mis en compétition les 68 films produits lors de l'Année 2007. Ceux qui, pour la plupart, étaient absents, ce sont les réalisateurs. Pris par d'autres projets et souvent à l'étranger, ils ont été remplacés par leurs producteurs. En présence de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, qui a prononcé l'allocution d'ouverture, le célèbre réalisateur palestinien Michel Khleifi a été le premier à donner connaissance du Palmarès de la manifestation en sa qualité de président du jury dans la catégorie Documentaires du Panorama.. «J'ai senti une renaissance» a-t-il déclaré devant une salle Ibn-Zeydoun archicomble. Il a également émis le vœu que le cinéma algérien redevienne ce cinéma exemplaire qu'il a été pour ceux de sa génération. «Violence contre les femmes» de Sid Ali Mazif s'est vu attribuer le prix spécial du jury. Le prix spécial Panorama a été décerné au documentaire de Mohamed Lakhdar Tati , «Joue à l'ombre». Le prix du meilleur sujet a été attribué au documentaire «Hnifa, une vie brûlée» de Ramdane Iftini. Enfin, le prix du meilleur film a été décerné au documentaire «Souvenirs du 8-Mai 1945» de Meriem Hamidat. Pour cette catégorie, la compétition était particulièrement serrée en raison de l'engouement que semblent éprouver les cinéastes pour le genre. En effet, pas moins de 32 documentaires étaient en lice. Dans la catégorie courts-métrages et téléfilms, le jury, dont la présidence a été assurée par M. Boughaba, critique de cinéma marocain, a décerné des prix d'encouragement à «Kh'ti» de Yassine Hocine, «Houria» de Mohamed Yargui et «El-Ghouraba» de Mohamed Rabia. Concernant les téléfilms, le prix du meilleur scénario à «Télégramme» de Hadj Rahim. Le prix spécial Panorama est allé à Chouchane Omar pour «Les expulsés». Le prix du meilleur téléfilm a été décerné à «El-Mehna» de Noureddine Zerrouki. Concernant les longs métrages, dont le jury était présidé par notre confrère Améziane Ferhani, deux mentions spéciales ont été décernées. L'une à M. Miloud Khatib pour la meilleure interprétation masculine dans le film Morituri de Okacha Touita. Le prix de la meilleure interprétation féminine est allé à toutes les comédiennes du film «Mel Ouatni» de Fatima Belhadj. Le jury a ensuite accordé un prix spécial du jury, ex-æquo, à «Arezki l'indigène» de Djamel Bendeddouche et «Cartouches Gauloises» de Mehdi Charef. Le premier pour l'effort qu'il a consenti dans la reconstitution d'un personnage historique et le second pour sa maîtrise de l'expression cinématographique. Le prix du meilleur scénario a été attribué à «Ayrouwen» de Brahim Tsaki. Enfin, le prix du meilleur film a été remporté par «La Maison jaune» de Amor Hakkar . «Le cinéma est un art populaire. Il est urgent que nous retrouvions un réseau de salles pour que les jeunes réapprennent à aller au cinéma et à respecter une salle de cinéma qui est un temple de l'image et un lieu de divertissement et de connaissance. Pour moi, c'est cela le plus important.(…) Il faut absolument que l'on se mette à niveau des autres pays concernant la production cinématographique…» a déclaré M. Améziane Ferhani contacté à l'issue de la cérémonie de clôture du Panorama. «J'ai été content de renouer avec le milieu cinématographique, car j'ai été si longtemps dans le journalisme culturel (...) Ce Panorama m'a rassuré quant à l'existence de potentialités créatrices dans ce pays. A un moment donné on se disait que c'était le tarissement absolu et que plus personne ne pouvait apporter quoi que ce soit. Or il y a non seulement un besoin d'expression mais également une capacité d'expression et c'est cela qui est satisfaisant.» a pour sa part déclaré M. Mouloud Achour, journaliste et écrivain, membre du jury dans la catégorie des longs-métrages. Cris de joie et applaudissements pour les uns, déception et tristesse pour les autres, les traditionnels ingrédients des fins de compétition étaient bien présents jeudi dernier, lors de la lecture du Palmarès du Panorama cinématographique qui, une semaine durant, a mis en compétition les 68 films produits lors de l'Année 2007. Ceux qui, pour la plupart, étaient absents, ce sont les réalisateurs. Pris par d'autres projets et souvent à l'étranger, ils ont été remplacés par leurs producteurs. En présence de Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, qui a prononcé l'allocution d'ouverture, le célèbre réalisateur palestinien Michel Khleifi a été le premier à donner connaissance du Palmarès de la manifestation en sa qualité de président du jury dans la catégorie Documentaires du Panorama.. «J'ai senti une renaissance» a-t-il déclaré devant une salle Ibn-Zeydoun archicomble. Il a également émis le vœu que le cinéma algérien redevienne ce cinéma exemplaire qu'il a été pour ceux de sa génération. «Violence contre les femmes» de Sid Ali Mazif s'est vu attribuer le prix spécial du jury. Le prix spécial Panorama a été décerné au documentaire de Mohamed Lakhdar Tati , «Joue à l'ombre». Le prix du meilleur sujet a été attribué au documentaire «Hnifa, une vie brûlée» de Ramdane Iftini. Enfin, le prix du meilleur film a été décerné au documentaire «Souvenirs du 8-Mai 1945» de Meriem Hamidat. Pour cette catégorie, la compétition était particulièrement serrée en raison de l'engouement que semblent éprouver les cinéastes pour le genre. En effet, pas moins de 32 documentaires étaient en lice. Dans la catégorie courts-métrages et téléfilms, le jury, dont la présidence a été assurée par M. Boughaba, critique de cinéma marocain, a décerné des prix d'encouragement à «Kh'ti» de Yassine Hocine, «Houria» de Mohamed Yargui et «El-Ghouraba» de Mohamed Rabia. Concernant les téléfilms, le prix du meilleur scénario à «Télégramme» de Hadj Rahim. Le prix spécial Panorama est allé à Chouchane Omar pour «Les expulsés». Le prix du meilleur téléfilm a été décerné à «El-Mehna» de Noureddine Zerrouki. Concernant les longs métrages, dont le jury était présidé par notre confrère Améziane Ferhani, deux mentions spéciales ont été décernées. L'une à M. Miloud Khatib pour la meilleure interprétation masculine dans le film Morituri de Okacha Touita. Le prix de la meilleure interprétation féminine est allé à toutes les comédiennes du film «Mel Ouatni» de Fatima Belhadj. Le jury a ensuite accordé un prix spécial du jury, ex-æquo, à «Arezki l'indigène» de Djamel Bendeddouche et «Cartouches Gauloises» de Mehdi Charef. Le premier pour l'effort qu'il a consenti dans la reconstitution d'un personnage historique et le second pour sa maîtrise de l'expression cinématographique. Le prix du meilleur scénario a été attribué à «Ayrouwen» de Brahim Tsaki. Enfin, le prix du meilleur film a été remporté par «La Maison jaune» de Amor Hakkar . «Le cinéma est un art populaire. Il est urgent que nous retrouvions un réseau de salles pour que les jeunes réapprennent à aller au cinéma et à respecter une salle de cinéma qui est un temple de l'image et un lieu de divertissement et de connaissance. Pour moi, c'est cela le plus important.(…) Il faut absolument que l'on se mette à niveau des autres pays concernant la production cinématographique…» a déclaré M. Améziane Ferhani contacté à l'issue de la cérémonie de clôture du Panorama. «J'ai été content de renouer avec le milieu cinématographique, car j'ai été si longtemps dans le journalisme culturel (...) Ce Panorama m'a rassuré quant à l'existence de potentialités créatrices dans ce pays. A un moment donné on se disait que c'était le tarissement absolu et que plus personne ne pouvait apporter quoi que ce soit. Or il y a non seulement un besoin d'expression mais également une capacité d'expression et c'est cela qui est satisfaisant.» a pour sa part déclaré M. Mouloud Achour, journaliste et écrivain, membre du jury dans la catégorie des longs-métrages.