Les syndicats autonomes ne décolèrent pas tant ils ne veulent point lâcher prise dans la confrontation qui les oppose aux pouvoirs publics. Pour preuve, et alors que l'on croyait leur mouvement essoufflé, ne voilà-t-il pas qu'ils viennent de décider de nouvelles actions de protestation. En effet, la coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, qui regroupe pas moins de 12 syndicats, a prévu d'organiser un grand meeting syndical, le 16 juin prochain, pour dire tout haut son dépit devant l'indifférence qu'affichent les pouvoirs publics face aux revendications des fonctionnaires. De plus, au cours de la réunion qui s'est tenue hier, les animateurs de la coordination ont aussi prévu de revenir aux portes du chef du gouvernement , Abdelaziz Belkhadem, en tenant le 23 du même mois un sit-in devant le Palais du gouvernement. Comme on le constate, et contrairement aux fois précédentes, la coordination n'a pas retenu l'option de la grève. Car, selon les déclarations des uns et des autres, le recours à la grève aurait particulièrement pénalisé le secteur de l'éducation nationale à cette période marquée par les examens de fin d'année. En revenant aux actions de protestation, les syndicats autonomes expriment leur courroux et leur insatisfaction devant la sourde oreille affichée par le gouvernement qui, ainsi, n'a pas répondu favorablement à leurs doléances. Ces dernières, pour lesquelles d'ailleurs plusieurs grèves ont été organisées depuis le début de l'année en cours, se résument en l'ouverture par le gouvernement du dialogue car ils se considèrent comme les véritables représentants des fonctionnaires. Les syndicats autonomes ont toujours fait montre de leur inébranlable refus de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique qui, de leur point de vue, est loin de répondre aux revendications salariales de 1,5 million de fonctionnaires. Le gouvernement reconnaît la légitimité de ces revendications, puisque il admet que ces augmentations salariales restent insuffisantes eu égard à la cherté de la vie et à la flambée des prix des produits de première nécessité. Voulant favoriser l'apaisement du front social, l'exécutif a promis de se rattraper lors des négociations sur les statuts particuliers et leur corollaire, le nouveau régime indemnitaire. Les syndicats autonomes ne décolèrent pas tant ils ne veulent point lâcher prise dans la confrontation qui les oppose aux pouvoirs publics. Pour preuve, et alors que l'on croyait leur mouvement essoufflé, ne voilà-t-il pas qu'ils viennent de décider de nouvelles actions de protestation. En effet, la coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, qui regroupe pas moins de 12 syndicats, a prévu d'organiser un grand meeting syndical, le 16 juin prochain, pour dire tout haut son dépit devant l'indifférence qu'affichent les pouvoirs publics face aux revendications des fonctionnaires. De plus, au cours de la réunion qui s'est tenue hier, les animateurs de la coordination ont aussi prévu de revenir aux portes du chef du gouvernement , Abdelaziz Belkhadem, en tenant le 23 du même mois un sit-in devant le Palais du gouvernement. Comme on le constate, et contrairement aux fois précédentes, la coordination n'a pas retenu l'option de la grève. Car, selon les déclarations des uns et des autres, le recours à la grève aurait particulièrement pénalisé le secteur de l'éducation nationale à cette période marquée par les examens de fin d'année. En revenant aux actions de protestation, les syndicats autonomes expriment leur courroux et leur insatisfaction devant la sourde oreille affichée par le gouvernement qui, ainsi, n'a pas répondu favorablement à leurs doléances. Ces dernières, pour lesquelles d'ailleurs plusieurs grèves ont été organisées depuis le début de l'année en cours, se résument en l'ouverture par le gouvernement du dialogue car ils se considèrent comme les véritables représentants des fonctionnaires. Les syndicats autonomes ont toujours fait montre de leur inébranlable refus de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique qui, de leur point de vue, est loin de répondre aux revendications salariales de 1,5 million de fonctionnaires. Le gouvernement reconnaît la légitimité de ces revendications, puisque il admet que ces augmentations salariales restent insuffisantes eu égard à la cherté de la vie et à la flambée des prix des produits de première nécessité. Voulant favoriser l'apaisement du front social, l'exécutif a promis de se rattraper lors des négociations sur les statuts particuliers et leur corollaire, le nouveau régime indemnitaire.