L'organisation séparatiste basque armée, ETA, a menacé l'Espagne en affirmant qu'elle ne connaîtra «ni stabilité politique ni paix» sans «l'autodétermination» du Pays Basque, et revendiqué cinq attentats, dont l'assassinant le 7 mars d'un ancien élu municipal socialiste. Dans un communiqué publié intégralement hier, par le quotidien indépendantiste basque Gara, qui en a déjà publié la veille une partie, l'ETA a appelé le président du gouvernement M. José Luis Rodriguez Zapatero, à faire face «au conflit et aux conséquences» qui n'ont pas été traitées durant le «processus de paix». Pour l'organisation clandestine, ces conséquences «persisteront en 2009, 2010 ou en 2011 car l'Etat espagnol n'aura ni stabilité politique ni paix, tant qu'il n'acceptera pas le droit à l'autodétermination du Pays Basque». Elle a fait part, en outre, de son opposition à tout accord politique visant uniquement à résoudre le conflit basque à travers l'élargissement du statut d'autonomie dont jouit déjà le Pays Basque espagnol. L'exécutif espagnol a laissé entendre dernièrement qu'il était prêt à examiner une réforme du statut d autonomie du Pays Basque, comme cela a été le cas pour la Catalogne lors de la précédente législature. Toutefois, il s'est opposé farouchement au plan du président du gouvernement régional basque prévoyant l'organisation, en octobre prochain, d'une consultation au Pays Basque sur l'autodétermination des basques. Pour rappel, l'ETA, qui a rompu en juin 2007 sa trêve décrétée en mars 2006, est tenue pour responsable de la mort de 822 personnes en près de 40 ans de violence pour instaurer un «Etat basque indépendant». L'organisation séparatiste basque armée, ETA, a menacé l'Espagne en affirmant qu'elle ne connaîtra «ni stabilité politique ni paix» sans «l'autodétermination» du Pays Basque, et revendiqué cinq attentats, dont l'assassinant le 7 mars d'un ancien élu municipal socialiste. Dans un communiqué publié intégralement hier, par le quotidien indépendantiste basque Gara, qui en a déjà publié la veille une partie, l'ETA a appelé le président du gouvernement M. José Luis Rodriguez Zapatero, à faire face «au conflit et aux conséquences» qui n'ont pas été traitées durant le «processus de paix». Pour l'organisation clandestine, ces conséquences «persisteront en 2009, 2010 ou en 2011 car l'Etat espagnol n'aura ni stabilité politique ni paix, tant qu'il n'acceptera pas le droit à l'autodétermination du Pays Basque». Elle a fait part, en outre, de son opposition à tout accord politique visant uniquement à résoudre le conflit basque à travers l'élargissement du statut d'autonomie dont jouit déjà le Pays Basque espagnol. L'exécutif espagnol a laissé entendre dernièrement qu'il était prêt à examiner une réforme du statut d autonomie du Pays Basque, comme cela a été le cas pour la Catalogne lors de la précédente législature. Toutefois, il s'est opposé farouchement au plan du président du gouvernement régional basque prévoyant l'organisation, en octobre prochain, d'une consultation au Pays Basque sur l'autodétermination des basques. Pour rappel, l'ETA, qui a rompu en juin 2007 sa trêve décrétée en mars 2006, est tenue pour responsable de la mort de 822 personnes en près de 40 ans de violence pour instaurer un «Etat basque indépendant».