La faible variation d'un gène accroît le risque d'être asthmatique et de souffrir d'une diminution des fonctions pulmonaires, selon une recherche publiée mercredi aux Etats-Unis. Cette variation du gène dit CHI3L1 rend une personne plus susceptible de souffrir d'asthme en accroissant la teneur d'une protéine (YKL-40) qui est un important bio-marqueur de cette maladie comme aussi de cancers. En revanche, une version légèrement différente de cette même variation génétique entraîne une diminution de cette même protéine ce qui a un effet protecteur contre l'asthme, explique le Dr Carole Ober, professeur de génétique humaine à la faculté de médecine de l'Université de Chicago (Illinois, nord) et principal auteur de cette étude qui paraîtra dans le New England Journal Of Medicine daté du 17 avril. Bien que la découverte initiale a résulté d'une étude conduite sur une population génétiquement isolée, les Hutterites dans le Dakota du Sud (ouest), ces chercheurs ont été en mesure de confirmer les résultats dans trois autres groupes de population caucasienne très diverses à Chicago (Illinois, nord), à Madisson (Wisconsin, nord) et à Freiberg en Allemagne. "Cette découverte est exaltante car elle met en relation la sensibilité à l'asthme à un tout nouveau lien au niveau génétique et des protéines", explique le Dr Ober. "Il reste encore beaucoup à découvrir à propos de cette relation mais au moins maintenant nous savons où regarder", ajoute-t-elle notant qu'"une simple et seule variation dans le gène CHI3L1 pourrait être responsable de la plus grande partie du risque d'être asthmatique". Ceci pourrait déboucher à la mise au point de médicaments, poursuit ce médecin. C'est ainsi que chez certaines personnes, si on bloque la protéine YKL-40 on pourrait très fortement réduire la sévérité de l'asthme. "En outre, l'identification du génotype pourrait permettre de déterminer les personnes qui bénéficieront le plus de ce traitement", explique le Dr Ober. La faible variation d'un gène accroît le risque d'être asthmatique et de souffrir d'une diminution des fonctions pulmonaires, selon une recherche publiée mercredi aux Etats-Unis. Cette variation du gène dit CHI3L1 rend une personne plus susceptible de souffrir d'asthme en accroissant la teneur d'une protéine (YKL-40) qui est un important bio-marqueur de cette maladie comme aussi de cancers. En revanche, une version légèrement différente de cette même variation génétique entraîne une diminution de cette même protéine ce qui a un effet protecteur contre l'asthme, explique le Dr Carole Ober, professeur de génétique humaine à la faculté de médecine de l'Université de Chicago (Illinois, nord) et principal auteur de cette étude qui paraîtra dans le New England Journal Of Medicine daté du 17 avril. Bien que la découverte initiale a résulté d'une étude conduite sur une population génétiquement isolée, les Hutterites dans le Dakota du Sud (ouest), ces chercheurs ont été en mesure de confirmer les résultats dans trois autres groupes de population caucasienne très diverses à Chicago (Illinois, nord), à Madisson (Wisconsin, nord) et à Freiberg en Allemagne. "Cette découverte est exaltante car elle met en relation la sensibilité à l'asthme à un tout nouveau lien au niveau génétique et des protéines", explique le Dr Ober. "Il reste encore beaucoup à découvrir à propos de cette relation mais au moins maintenant nous savons où regarder", ajoute-t-elle notant qu'"une simple et seule variation dans le gène CHI3L1 pourrait être responsable de la plus grande partie du risque d'être asthmatique". Ceci pourrait déboucher à la mise au point de médicaments, poursuit ce médecin. C'est ainsi que chez certaines personnes, si on bloque la protéine YKL-40 on pourrait très fortement réduire la sévérité de l'asthme. "En outre, l'identification du génotype pourrait permettre de déterminer les personnes qui bénéficieront le plus de ce traitement", explique le Dr Ober.