Le taux de bancarisation reste en Algérie des plus faibles. En Algérie, il enregistre une agence bancaire pour 27.000 habitants, alors que la norme mondiale recommande une agence pour 5.000 habitants. Pour l'heure, les attentes sont dans la meilleure manière d'étoffer le réseau. Selon le délégué de l'ABEF qui s'est prononcé à plusieurs reprises, « il reste beaucoup à faire car nous en sommes à un point bancaire pour près de 27.000 habitants ». La solution n'est pas miraculeuse puisque, selon ce dernier, « il reste à étoffer le réseau à la fois avec l'existant et des banques à venir ». Il faut savoir qu'à ce niveau, les banques publiques dominent le réseau à plus de 85%. En moyenne, c'est la CNEP, la BNA et le CPA qui détiennent le record en matière d'implantation au niveau national. Aussi est-il indiqué que la CNEP possède près de 3.300 agences et succursales, d'autant que la CNEP est obligée, pour sa clientèle de l'immobilier, de multiplier son nombre d'agences notamment au sud du pays. La concentration des réseaux bancaires est plus constatée dans la capitale que dans le reste des wilayas. Pour les autres banques, il est à noter une certaine stagnation dans l'extension de leurs réseaux d'agences avec une perte de marché estimée entre 60 et 70%, selon une étude de la Banque mondiale portant sur le taux de bancarisation en Algérie. Cette institution internationale qui pilote, depuis 2003, avec certains organes spécialisés en Algérie, le projet sur la bancarisation n'est qu'au stade embryonnaire, même si l'étude prend en compte tous les aléas du marché financier. A ce stade, les résolutions portant sur l'amélioration du taux de bancarisation doivent, selon les spécialistes de cette institution, prendre en compte les nouveaux besoins de la couverture financière et les nouveaux produits financiers qui seront appelés à se développer plus tard. Il est donc indiqué, à ce propos, que la segmentation par région avec identification du nombre potentiel de clients doit être favorisé plus qu'une politique qui se contente de créer des agences sans besoins de clientèle. L'idée est de créer des nouvelles banques commerciales ou de favoriser l'installation d'autres banques étrangères avec au menu une extension rapide des réseaux. Mais jusque-là, les banques étrangères n'ont pas répondu favorablement à ce point. La ministre déléguée à la Réforme financière l'a bien déploré lors d'une conférence de presse. « Les banques étrangères nous ont déçu sur ce point » a-t-elle relevé. En tout état de cause, les experts internationaux recommandent « d'accélérer la dématérialisation des opérations avec l'option de sécurisation maximale de ces dernières ». Selon eux, c'est un gage qui invite plus de banques étrangères à venir s'y installer et développer leurs activités à travers leurs réseaux propres. Le taux de bancarisation reste en Algérie des plus faibles. En Algérie, il enregistre une agence bancaire pour 27.000 habitants, alors que la norme mondiale recommande une agence pour 5.000 habitants. Pour l'heure, les attentes sont dans la meilleure manière d'étoffer le réseau. Selon le délégué de l'ABEF qui s'est prononcé à plusieurs reprises, « il reste beaucoup à faire car nous en sommes à un point bancaire pour près de 27.000 habitants ». La solution n'est pas miraculeuse puisque, selon ce dernier, « il reste à étoffer le réseau à la fois avec l'existant et des banques à venir ». Il faut savoir qu'à ce niveau, les banques publiques dominent le réseau à plus de 85%. En moyenne, c'est la CNEP, la BNA et le CPA qui détiennent le record en matière d'implantation au niveau national. Aussi est-il indiqué que la CNEP possède près de 3.300 agences et succursales, d'autant que la CNEP est obligée, pour sa clientèle de l'immobilier, de multiplier son nombre d'agences notamment au sud du pays. La concentration des réseaux bancaires est plus constatée dans la capitale que dans le reste des wilayas. Pour les autres banques, il est à noter une certaine stagnation dans l'extension de leurs réseaux d'agences avec une perte de marché estimée entre 60 et 70%, selon une étude de la Banque mondiale portant sur le taux de bancarisation en Algérie. Cette institution internationale qui pilote, depuis 2003, avec certains organes spécialisés en Algérie, le projet sur la bancarisation n'est qu'au stade embryonnaire, même si l'étude prend en compte tous les aléas du marché financier. A ce stade, les résolutions portant sur l'amélioration du taux de bancarisation doivent, selon les spécialistes de cette institution, prendre en compte les nouveaux besoins de la couverture financière et les nouveaux produits financiers qui seront appelés à se développer plus tard. Il est donc indiqué, à ce propos, que la segmentation par région avec identification du nombre potentiel de clients doit être favorisé plus qu'une politique qui se contente de créer des agences sans besoins de clientèle. L'idée est de créer des nouvelles banques commerciales ou de favoriser l'installation d'autres banques étrangères avec au menu une extension rapide des réseaux. Mais jusque-là, les banques étrangères n'ont pas répondu favorablement à ce point. La ministre déléguée à la Réforme financière l'a bien déploré lors d'une conférence de presse. « Les banques étrangères nous ont déçu sur ce point » a-t-elle relevé. En tout état de cause, les experts internationaux recommandent « d'accélérer la dématérialisation des opérations avec l'option de sécurisation maximale de ces dernières ». Selon eux, c'est un gage qui invite plus de banques étrangères à venir s'y installer et développer leurs activités à travers leurs réseaux propres.