C'est un jour typique pour Joanne Senn: elle prépare ses filles pour l'école, nourrit ses chats et ses poissons et s'apprête à entamer dès 7h15 sa journée de travail en tant que responsable marketing dans le secteur des logiciels chez IBM... dans sa cuisine. Cette Américaine de 46 ans, qui vit à Austin (Texas), affirme passer 95% de son temps de travail à son domicile, où elle peut consulter ses courriels, organiser des conférences téléphoniques avec ses collègues en Europe et aux Etats-Unis et échanger des idées via un logiciel de messagerie instantanée. "C'est extraordinairement rafraîchissant d'échapper aux transports", jubile Mme Senn, qui évite un trajet quotidien de 25 km jusqu'aux bureaux d'IBM à Austin. "On peut être plus concentrée", se félicite-t-elle. A travers les Etats-Unis, de plus en plus de travailleurs se tournent vers le télétravail pour économiser les frais de transports. Pas moins de 48% des employeurs du pays offrent des possibilités de télétravail au moins une fois par semaine, selon Society of Human Resource, une association de chefs d'entreprises. D'autres initiatives consistent à instaurer la semaine de quatre jours, des aides au covoiturage ou encore des subventions pour les transports. IBM a intégré la notion de télétravail et d'autres options similaires depuis 1992, avec des résultats positifs. L'entreprise affirme que quelque 40% de ses 386.000 employés ont recours au moins partiellement au travail à distance. Grâce aux technologies comme les réseaux privés virtuels, qui permettent aux employés de se connecter aux réseaux sécurisés des entreprises, les salariés peuvent être tout aussi productifs hors de leurs bureaux, estime Andrea Jackson, responsable de la mobilité et des conditions de travail chez IBM, citant un intérêt croissant pour le télétravail. "Chez IBM, nous nous concentrons sur les résultats", dit-elle. "Avec cela en tête, le lieu à partir duquel vous travaillez n'a vraiment pas d'importance. Nous avons découvert que (des solutions de travail flexibles) permettent aux employés d'être plus productifs". Une étude réalisée en 2006 par l'Université du Maryland et Rockbridge Associates a montré qu'environ 2% des Américains avaient recours au télétravail à plein temps, et 9% d'entre eux partiellement. Mais l'enquête a également montré que 25% des travailleurs pourraient avoir recours au travail à distance et que s'ils le faisaient cela permettrait d'économiser au moins 3,9 milliards de dollars. Charles Colby, président de Rockbridge, a indiqué que ces gains pourraient même être nettement plus élevés avec la hausse des prix des carburants, mais que le nombre de personnes qui vont effectivement se tourner vers ce mode de travail reste incertain. "Nous allons peut-être découvrir que les gens continuent à se rendre sur leur lieu de travail, mais optent plutôt pour des solutions comme le covoiturage ou des véhicules économes en carburant", a-t-il dit. Pour Jack Heacock, vice-président de la Telework Coalition, un groupe qui promeut le télétravail, la pratique est en tout cas en train de s'étendre au-delà de ses sphères traditionnelles comme les centrales d'appels. "Au cours des six derniers mois, nous avons reçu un nombre croissant d'appels d'industries lourdes cherchant à savoir ce qu'elles pouvaient faire pour leurs employés", a-t-il dit. C'est un jour typique pour Joanne Senn: elle prépare ses filles pour l'école, nourrit ses chats et ses poissons et s'apprête à entamer dès 7h15 sa journée de travail en tant que responsable marketing dans le secteur des logiciels chez IBM... dans sa cuisine. Cette Américaine de 46 ans, qui vit à Austin (Texas), affirme passer 95% de son temps de travail à son domicile, où elle peut consulter ses courriels, organiser des conférences téléphoniques avec ses collègues en Europe et aux Etats-Unis et échanger des idées via un logiciel de messagerie instantanée. "C'est extraordinairement rafraîchissant d'échapper aux transports", jubile Mme Senn, qui évite un trajet quotidien de 25 km jusqu'aux bureaux d'IBM à Austin. "On peut être plus concentrée", se félicite-t-elle. A travers les Etats-Unis, de plus en plus de travailleurs se tournent vers le télétravail pour économiser les frais de transports. Pas moins de 48% des employeurs du pays offrent des possibilités de télétravail au moins une fois par semaine, selon Society of Human Resource, une association de chefs d'entreprises. D'autres initiatives consistent à instaurer la semaine de quatre jours, des aides au covoiturage ou encore des subventions pour les transports. IBM a intégré la notion de télétravail et d'autres options similaires depuis 1992, avec des résultats positifs. L'entreprise affirme que quelque 40% de ses 386.000 employés ont recours au moins partiellement au travail à distance. Grâce aux technologies comme les réseaux privés virtuels, qui permettent aux employés de se connecter aux réseaux sécurisés des entreprises, les salariés peuvent être tout aussi productifs hors de leurs bureaux, estime Andrea Jackson, responsable de la mobilité et des conditions de travail chez IBM, citant un intérêt croissant pour le télétravail. "Chez IBM, nous nous concentrons sur les résultats", dit-elle. "Avec cela en tête, le lieu à partir duquel vous travaillez n'a vraiment pas d'importance. Nous avons découvert que (des solutions de travail flexibles) permettent aux employés d'être plus productifs". Une étude réalisée en 2006 par l'Université du Maryland et Rockbridge Associates a montré qu'environ 2% des Américains avaient recours au télétravail à plein temps, et 9% d'entre eux partiellement. Mais l'enquête a également montré que 25% des travailleurs pourraient avoir recours au travail à distance et que s'ils le faisaient cela permettrait d'économiser au moins 3,9 milliards de dollars. Charles Colby, président de Rockbridge, a indiqué que ces gains pourraient même être nettement plus élevés avec la hausse des prix des carburants, mais que le nombre de personnes qui vont effectivement se tourner vers ce mode de travail reste incertain. "Nous allons peut-être découvrir que les gens continuent à se rendre sur leur lieu de travail, mais optent plutôt pour des solutions comme le covoiturage ou des véhicules économes en carburant", a-t-il dit. Pour Jack Heacock, vice-président de la Telework Coalition, un groupe qui promeut le télétravail, la pratique est en tout cas en train de s'étendre au-delà de ses sphères traditionnelles comme les centrales d'appels. "Au cours des six derniers mois, nous avons reçu un nombre croissant d'appels d'industries lourdes cherchant à savoir ce qu'elles pouvaient faire pour leurs employés", a-t-il dit.