Berriane et la désormais affaire Habiba, —accusée de prosélytisme —, alimentant l'actualité nationale, ne préoccupent pas moins la pasionaria qui reconnaît la gravité de ces événements Berriane et la désormais affaire Habiba, —accusée de prosélytisme —, alimentant l'actualité nationale, ne préoccupent pas moins la pasionaria qui reconnaît la gravité de ces événements Louiza Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs est sortie de sa léthargie, le week-end dernier, pour s'étaler longuement sur la crise sociopolitique et économique que traverse le pays ces derniers temps. Les émeutes qui ont secoué plusieurs régions de l'Algérie, Berriane notamment, et la désormais affaire Habiba, —accusée de prosélytisme —, alimentant l'actualité nationale, ne préoccupent pas moins la pasionaria qui reconnaît la gravité de ces événements, pour s'interroger : «Quel Algérien digne de ce nom peut tirer profit de la dislocation de l'unité nationale par des conflits pseudo-ethniques fabriqués à des fins obscures ?» Mme Hanoune, qui s'est exprimée en marge de la réunion avec les élus de son parti de la wilaya d'Alger, a voulu ainsi imputer la responsabilité dans les évènements de Berriane à «la main de étranger». Car, dit-elle, «par-delà les problèmes sociaux réels et les provocations, c'est bien là le but recherché et qui rejoint étrangement le plan de GMO et NMO (Grand et Nouveau Moyen Orient)». Un projet cher aux USA. Mme Hanoune appelle dans ce sens à la nécessité d'œuvrer à «la clarification et à la définition des responsabilités». Cela, enchaîne-t-elle, doit passer d'abord par «l'identification des vrais problèmes de notre société». S'agissant de «l'affaire Habiba», Louiza Hanoune a condamné le jugement prononcé à l'encontre de cette jeune femme pour, dit-elle, la seule raison d'avoir reconnu sa foi chrétienne, alors que les autres accusés ont été acquittés parce qu'ils ont démenti leur appartenance à la chrétienté. Se référant à l'article 36 de la Constitution qui garantit la liberté de culte, elle condamne en outre l'arrestation de la jeune Habiba pour le seul fait qu'elle avait en sa possession des bibles. «On réclame plus de respect et de démocratie dans cette affaire», s'est-elle contentée de dire. «Non à loi relative aux biens domaniaux » Sur un autre registre, la secrétaire générale du PT n'a pas manqué l'occasion pour exprimer son rejet de la loi relative aux biens domaniaux, dont les amendements ont été adoptés dernièrement par l'Assemblée populaire nationale (APN). Elle dira, dans ce sens, que cette loi contribue davantage à «l'effritement du tissu national». Pour Louiza Hanoune, cette loi ne peut qu'institutionnaliser la liquidation des biens de l'Etat qui constituent les bases matérielles de l'unité de la Nation, par la généralisation du système colonial des concessions. Plus grave encore, ajoute-t-elle, «cette loi exprime le retour des pieds-noirs en Algérie». L'exemple édifiant, dit-elle, est celui que connaît la Bolivie, dont «les oligarques et propriétaires terriens, qui, avec l'aide d'intérêts étrangers, organisent des référendums illégaux d'autonomie, pour extraire les régions riches en ressources naturelles du cadre national». Fidèle à sa ligne de conduite, Mme Hanoune a, par ailleurs, réitéré son rejet «catégorique de la politique de privatisation suivie par le gouvernement, appelant à un débat national au niveau de l'APN sur ce sujet, conformément aux lois de la République». Dans ce contexte, elle n'a pas manqué de tirer à boulets rouges, comme à chacune de ses sorties d'ailleurs, sur Abdelhamid Temmar qu'elle n'hésite pas d'accuser de «bras meurtrier» de l'économie nationale. La rencontre de ce week-end était également une occasion pour Louiza Hanoune de critiquer sévèrement les organisations mondiales, le FMI, la Banque mondiale, mais aussi l'OMC, qui, selon elle, sont à «l'origine de la crise alimentaire mondiale». C'est ainsi qu'elle réitère son niet catégorique quant à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Louiza Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs est sortie de sa léthargie, le week-end dernier, pour s'étaler longuement sur la crise sociopolitique et économique que traverse le pays ces derniers temps. Les émeutes qui ont secoué plusieurs régions de l'Algérie, Berriane notamment, et la désormais affaire Habiba, —accusée de prosélytisme —, alimentant l'actualité nationale, ne préoccupent pas moins la pasionaria qui reconnaît la gravité de ces événements, pour s'interroger : «Quel Algérien digne de ce nom peut tirer profit de la dislocation de l'unité nationale par des conflits pseudo-ethniques fabriqués à des fins obscures ?» Mme Hanoune, qui s'est exprimée en marge de la réunion avec les élus de son parti de la wilaya d'Alger, a voulu ainsi imputer la responsabilité dans les évènements de Berriane à «la main de étranger». Car, dit-elle, «par-delà les problèmes sociaux réels et les provocations, c'est bien là le but recherché et qui rejoint étrangement le plan de GMO et NMO (Grand et Nouveau Moyen Orient)». Un projet cher aux USA. Mme Hanoune appelle dans ce sens à la nécessité d'œuvrer à «la clarification et à la définition des responsabilités». Cela, enchaîne-t-elle, doit passer d'abord par «l'identification des vrais problèmes de notre société». S'agissant de «l'affaire Habiba», Louiza Hanoune a condamné le jugement prononcé à l'encontre de cette jeune femme pour, dit-elle, la seule raison d'avoir reconnu sa foi chrétienne, alors que les autres accusés ont été acquittés parce qu'ils ont démenti leur appartenance à la chrétienté. Se référant à l'article 36 de la Constitution qui garantit la liberté de culte, elle condamne en outre l'arrestation de la jeune Habiba pour le seul fait qu'elle avait en sa possession des bibles. «On réclame plus de respect et de démocratie dans cette affaire», s'est-elle contentée de dire. «Non à loi relative aux biens domaniaux » Sur un autre registre, la secrétaire générale du PT n'a pas manqué l'occasion pour exprimer son rejet de la loi relative aux biens domaniaux, dont les amendements ont été adoptés dernièrement par l'Assemblée populaire nationale (APN). Elle dira, dans ce sens, que cette loi contribue davantage à «l'effritement du tissu national». Pour Louiza Hanoune, cette loi ne peut qu'institutionnaliser la liquidation des biens de l'Etat qui constituent les bases matérielles de l'unité de la Nation, par la généralisation du système colonial des concessions. Plus grave encore, ajoute-t-elle, «cette loi exprime le retour des pieds-noirs en Algérie». L'exemple édifiant, dit-elle, est celui que connaît la Bolivie, dont «les oligarques et propriétaires terriens, qui, avec l'aide d'intérêts étrangers, organisent des référendums illégaux d'autonomie, pour extraire les régions riches en ressources naturelles du cadre national». Fidèle à sa ligne de conduite, Mme Hanoune a, par ailleurs, réitéré son rejet «catégorique de la politique de privatisation suivie par le gouvernement, appelant à un débat national au niveau de l'APN sur ce sujet, conformément aux lois de la République». Dans ce contexte, elle n'a pas manqué de tirer à boulets rouges, comme à chacune de ses sorties d'ailleurs, sur Abdelhamid Temmar qu'elle n'hésite pas d'accuser de «bras meurtrier» de l'économie nationale. La rencontre de ce week-end était également une occasion pour Louiza Hanoune de critiquer sévèrement les organisations mondiales, le FMI, la Banque mondiale, mais aussi l'OMC, qui, selon elle, sont à «l'origine de la crise alimentaire mondiale». C'est ainsi qu'elle réitère son niet catégorique quant à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC.