La grogne qui ne cesse de s'amplifier au sein des structures de base du Front de libération nationale (FLN) ne semble pas inquiéter outre mesure l'administration centrale du parti. A entendre les propos du chargé de l'information et de la communication du vieux parti, il s'agit d'un non événement. « Nous n'avons aucun problème avec les structures de base de notre parti », a estimé, hier, Saïd Bouhadja dans une déclaration au Midi Libre. En parallèle, les animateurs de la dissidence au FLN montent au créneau et tentent de faire pression sur l'instance exécutive de la formation de Abdelaziz Belkhadem. Ils envisagent des sit-in de protestation et des rencontres d'envergure pour ce faire. Pour Bouhadja, « ce ne sont que les journaux qui répercutent ces informations alors, qu'en réalité, il ne se passe rien dans ce sens ». La direction centrale du vieux parti minimise, en effet, l'ampleur et le poids de la dissidence. Cette dernière qui fait de l'éviction de Abdelaziz Belkhadem de la chefferie du gouvernement son cheval de bataille, voire un signe fort de la faiblesse de la direction actuelle du FLN, voit à l'occasion un moment opportun pour mener son assaut. Saïd Bouhadja, également membre du Secrétariat national de l'instance exécutive, ne conçoit pas la chose de la même manière. Pour lui, le remplacement de Belkhadem par Ahmed Ouyahia à la tête de la chefferie du gouvernement obéit à une logique d'équilibre sur la scène politique nationale. Mieux, il a davantage renforcé les rangs du FLN et conforté de plus en plus ses visions futures, d'autant que l'actuel chef du gouvernement, également patron du RND, a clairement soutenu le principe de révision constitutionnelle et un troisième mandat pour le président de la République, a estimé Bouhadja. Ce dernier a affirmé tout de même que «les portes du parti sont ouvertes à tous ses militants», faisant allusion à l'appel au dialogue lancé par les animateurs de la dissidence. Cette disposition, qui s'apparente à un aveu sur la crise qui secoue le vieux parti, est cependant subordonnée à des conditions qui en disent long sur les dissensions et les clivages qui minent le FLN. « On ne dialogue par avec des personnes ou un groupe de personnes, mais avec des structures bien organisées », a ajouté notre interlocuteur, pour dire que des personnes bien précises, sans toutefois les nommer, sont à l'origine des tractations et surenchères qui gangrènent les structures de base de la formation de Belkhadem. Ceci dit, la rencontre qu'organisera aujourd'hui le parti, initialement destinée à commémorer le 46° anniversaire de l'indépendance, pourra inscrire « l'affaire » à l'ordre du jour. Le Secrétaire général du parti, à l'occasion de sa première sortie médiatique après avoir quitté la chefferie du gouvernement, aura à répondre aux sollicitations des dissidents du parti, et notamment aplanir les différends à l'approche du congrès, et des présidentielles de 2009 aussi. La grogne qui ne cesse de s'amplifier au sein des structures de base du Front de libération nationale (FLN) ne semble pas inquiéter outre mesure l'administration centrale du parti. A entendre les propos du chargé de l'information et de la communication du vieux parti, il s'agit d'un non événement. « Nous n'avons aucun problème avec les structures de base de notre parti », a estimé, hier, Saïd Bouhadja dans une déclaration au Midi Libre. En parallèle, les animateurs de la dissidence au FLN montent au créneau et tentent de faire pression sur l'instance exécutive de la formation de Abdelaziz Belkhadem. Ils envisagent des sit-in de protestation et des rencontres d'envergure pour ce faire. Pour Bouhadja, « ce ne sont que les journaux qui répercutent ces informations alors, qu'en réalité, il ne se passe rien dans ce sens ». La direction centrale du vieux parti minimise, en effet, l'ampleur et le poids de la dissidence. Cette dernière qui fait de l'éviction de Abdelaziz Belkhadem de la chefferie du gouvernement son cheval de bataille, voire un signe fort de la faiblesse de la direction actuelle du FLN, voit à l'occasion un moment opportun pour mener son assaut. Saïd Bouhadja, également membre du Secrétariat national de l'instance exécutive, ne conçoit pas la chose de la même manière. Pour lui, le remplacement de Belkhadem par Ahmed Ouyahia à la tête de la chefferie du gouvernement obéit à une logique d'équilibre sur la scène politique nationale. Mieux, il a davantage renforcé les rangs du FLN et conforté de plus en plus ses visions futures, d'autant que l'actuel chef du gouvernement, également patron du RND, a clairement soutenu le principe de révision constitutionnelle et un troisième mandat pour le président de la République, a estimé Bouhadja. Ce dernier a affirmé tout de même que «les portes du parti sont ouvertes à tous ses militants», faisant allusion à l'appel au dialogue lancé par les animateurs de la dissidence. Cette disposition, qui s'apparente à un aveu sur la crise qui secoue le vieux parti, est cependant subordonnée à des conditions qui en disent long sur les dissensions et les clivages qui minent le FLN. « On ne dialogue par avec des personnes ou un groupe de personnes, mais avec des structures bien organisées », a ajouté notre interlocuteur, pour dire que des personnes bien précises, sans toutefois les nommer, sont à l'origine des tractations et surenchères qui gangrènent les structures de base de la formation de Belkhadem. Ceci dit, la rencontre qu'organisera aujourd'hui le parti, initialement destinée à commémorer le 46° anniversaire de l'indépendance, pourra inscrire « l'affaire » à l'ordre du jour. Le Secrétaire général du parti, à l'occasion de sa première sortie médiatique après avoir quitté la chefferie du gouvernement, aura à répondre aux sollicitations des dissidents du parti, et notamment aplanir les différends à l'approche du congrès, et des présidentielles de 2009 aussi.