Dressant le bilan de la première année de la 6éme législature, le RCD n'a pas hésité à faire feu de tout bois sur le fonctionnement de l'APN qui est « entaché d'irrégularités constantes ». Par le truchement de son groupe parlementaire, le parti du Dr Said Sadi a dénoncé, en effet, les multiples « dérives » que connaît la chambre basse du parlement. Et dans ce registre, il a été ainsi question des voitures octroyées par l'APN à des députés, alors en exercice, mais qui n'ont pas été restituées après la fin de leur mandat. « Nous sommes déterminés à récupérer ces voitures et, d'ailleurs, lors de la prochaine réunion du bureau de l'assemblée je vais remettre ce dossier sur la table en interpellant Abdelaziz Ziari sur la question » a indiqué Nouredine Ait Hamouda, député de cette formation politique et vice-président de l'assemblée, lors d'une conférence de presse tenue hier au siège du groupe parlementaire, avant de tonner : «Nous n'allons pas nous taire sur cette dérive». Le conférencier, qui dit n'avoir pas le nombre exact de voitures « détournées » a seulement précisé que beaucoup d'ex-députés et autres responsables figurent parmi les bénéficiaires. Ait Hamouda considère pourtant que la loi en la matière est on ne peut plus claire. Cette dernière stipule, selon lui, que six mois après sa fin de mission un responsable perd tous ses anciens attributs et privilèges. Estimant que 3 ou 4 voitures seulement ont été restituées Ait Hamouda dira que « tous ceux qui ont bénéficié de ces passe-droits auront à s'expliquer ». Il a de même dénoncé le fait que son parti, contrairement au FLN, RND, MSP, PT et le groupe parlementaire des indépendants, ne dispose pas d'un poste de questeur. Ce dernier dispose de la compétence de pouvoir contrôler la gestion de l'assemblée notamment dans son volet financier. Le conférencier n'a pas manqué de s'interroger sur le rôle d'une assemblée incapable de connaître le nombre de ses employés. Le RCD a exigé que l'APN puisse « jouir de toutes ses prérogatives constitutionnelles » dénonçant au passage la présidence et la majorité du bureau de l'assemblée qui se «réfugient derrière un procédurialisme outrancier et surtout juridiquement infondé ou parfois un silence méprisant pour bloquer toutes les démarches susceptibles de permettre au parlement d'accomplir sa fonction constitutionnelle de contrôle et de médiation ». Boubekeur Derguini, le nouveau chef du groupe parlementaire du RCD qui a succédé à Djamel Fardjallah, a ainsi cité les exemples de la tentative de créer des commissions d'enquêtes parlementaires sur les évènements de Berriane et de Chlef et sur la programmation des questions orales et écrites, dont la réponse a souvent dépassé le délai réglementaire d'un mois etc. Mais malgré les rejets répétés de ses demandes, le RCD ne baisse pas pour autant les bras puisque, a révélé Nourdine Ait Hamouda, le parti compte revenir à la charge en proposant l'institution d'une commission d'enquête parlementaire sur la dilapidation du foncier agricole et par conséquent le détournement de milliards de dinars qui partent en fumée. « Le contrôle de l'exécutif est la seule prérogative de l'APN et si on nous enlève cette prérogative que nous reste-t-il ?» s'est interrogé Ait Hamouda. Lui faisant de l'echo, et en réponse à une question sur l'utilité de la présence du RCD dans une assemblée où il ne peut rien faire, et rien changer, Derguini a précisé que « notre présence à l'APN est justement pour dénoncer ces agissements et transmettre les préoccupations des citoyens ». Enfin le RCD, pour qui la réévaluation des salaires des députés ne fait pas partie de ses préoccupations, a adressé une correspondance au président de l'assemblée pour exiger plus de moyens à la disposition des élus du peuple. Le RCD dit oui à l'UPM Le parti du RCD s'est dit franchement favorable à l'UPM (Union pour la Méditerranée). Par la voix de Nouredine Ait Hamouda, membre de son bureau national et vice-président de l'APN, le parti déclare ne pas être « contre la présence de l'Algérie à l'UPM ». Pour Ait Hamouda, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée par le groupe parlementaire du parti à l'APN, «l'Algérie doit défendre ses propres intérêts avant tout». Il a dit son étonnement devant cette campagne qui, sous le prétexte de la présence d'Israël dans cette union et qui sera officiellement lancée le 13 juillet prochain à Paris, voudrait voir l'Algérie dire non à cette initiative. « Tous les pays arabes, dont la Palestine seront présents au sommet de Paris » a-t-il indiqué avant d'ajouter que «l'on ne peut être plus palestiniens que les Palestiniens ». Affirmant qu 'Israël est membre de l'ONU, de l'Otan et d'autre organisations internationales, il s'est alors interrogé pourquoi l'Algérie n'a pas boycotté ces instances, tout en soutenant avec force la création d'un Etat palestinien . A. S. Dressant le bilan de la première année de la 6éme législature, le RCD n'a pas hésité à faire feu de tout bois sur le fonctionnement de l'APN qui est « entaché d'irrégularités constantes ». Par le truchement de son groupe parlementaire, le parti du Dr Said Sadi a dénoncé, en effet, les multiples « dérives » que connaît la chambre basse du parlement. Et dans ce registre, il a été ainsi question des voitures octroyées par l'APN à des députés, alors en exercice, mais qui n'ont pas été restituées après la fin de leur mandat. « Nous sommes déterminés à récupérer ces voitures et, d'ailleurs, lors de la prochaine réunion du bureau de l'assemblée je vais remettre ce dossier sur la table en interpellant Abdelaziz Ziari sur la question » a indiqué Nouredine Ait Hamouda, député de cette formation politique et vice-président de l'assemblée, lors d'une conférence de presse tenue hier au siège du groupe parlementaire, avant de tonner : «Nous n'allons pas nous taire sur cette dérive». Le conférencier, qui dit n'avoir pas le nombre exact de voitures « détournées » a seulement précisé que beaucoup d'ex-députés et autres responsables figurent parmi les bénéficiaires. Ait Hamouda considère pourtant que la loi en la matière est on ne peut plus claire. Cette dernière stipule, selon lui, que six mois après sa fin de mission un responsable perd tous ses anciens attributs et privilèges. Estimant que 3 ou 4 voitures seulement ont été restituées Ait Hamouda dira que « tous ceux qui ont bénéficié de ces passe-droits auront à s'expliquer ». Il a de même dénoncé le fait que son parti, contrairement au FLN, RND, MSP, PT et le groupe parlementaire des indépendants, ne dispose pas d'un poste de questeur. Ce dernier dispose de la compétence de pouvoir contrôler la gestion de l'assemblée notamment dans son volet financier. Le conférencier n'a pas manqué de s'interroger sur le rôle d'une assemblée incapable de connaître le nombre de ses employés. Le RCD a exigé que l'APN puisse « jouir de toutes ses prérogatives constitutionnelles » dénonçant au passage la présidence et la majorité du bureau de l'assemblée qui se «réfugient derrière un procédurialisme outrancier et surtout juridiquement infondé ou parfois un silence méprisant pour bloquer toutes les démarches susceptibles de permettre au parlement d'accomplir sa fonction constitutionnelle de contrôle et de médiation ». Boubekeur Derguini, le nouveau chef du groupe parlementaire du RCD qui a succédé à Djamel Fardjallah, a ainsi cité les exemples de la tentative de créer des commissions d'enquêtes parlementaires sur les évènements de Berriane et de Chlef et sur la programmation des questions orales et écrites, dont la réponse a souvent dépassé le délai réglementaire d'un mois etc. Mais malgré les rejets répétés de ses demandes, le RCD ne baisse pas pour autant les bras puisque, a révélé Nourdine Ait Hamouda, le parti compte revenir à la charge en proposant l'institution d'une commission d'enquête parlementaire sur la dilapidation du foncier agricole et par conséquent le détournement de milliards de dinars qui partent en fumée. « Le contrôle de l'exécutif est la seule prérogative de l'APN et si on nous enlève cette prérogative que nous reste-t-il ?» s'est interrogé Ait Hamouda. Lui faisant de l'echo, et en réponse à une question sur l'utilité de la présence du RCD dans une assemblée où il ne peut rien faire, et rien changer, Derguini a précisé que « notre présence à l'APN est justement pour dénoncer ces agissements et transmettre les préoccupations des citoyens ». Enfin le RCD, pour qui la réévaluation des salaires des députés ne fait pas partie de ses préoccupations, a adressé une correspondance au président de l'assemblée pour exiger plus de moyens à la disposition des élus du peuple. Le RCD dit oui à l'UPM Le parti du RCD s'est dit franchement favorable à l'UPM (Union pour la Méditerranée). Par la voix de Nouredine Ait Hamouda, membre de son bureau national et vice-président de l'APN, le parti déclare ne pas être « contre la présence de l'Algérie à l'UPM ». Pour Ait Hamouda, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse animée par le groupe parlementaire du parti à l'APN, «l'Algérie doit défendre ses propres intérêts avant tout». Il a dit son étonnement devant cette campagne qui, sous le prétexte de la présence d'Israël dans cette union et qui sera officiellement lancée le 13 juillet prochain à Paris, voudrait voir l'Algérie dire non à cette initiative. « Tous les pays arabes, dont la Palestine seront présents au sommet de Paris » a-t-il indiqué avant d'ajouter que «l'on ne peut être plus palestiniens que les Palestiniens ». Affirmant qu 'Israël est membre de l'ONU, de l'Otan et d'autre organisations internationales, il s'est alors interrogé pourquoi l'Algérie n'a pas boycotté ces instances, tout en soutenant avec force la création d'un Etat palestinien . A. S.