En Algérie, dans le cadre du programme national de périnatalité et de néonatalogie, ses promoteurs tentent de sensibiliser les éléments du corps médial sur l'importance de l'allaitement naturel. En Algérie, dans le cadre du programme national de périnatalité et de néonatalogie, ses promoteurs tentent de sensibiliser les éléments du corps médial sur l'importance de l'allaitement naturel. L'allaitement naturel commence à sortir du cadre socioculturel pour adhérer à un cadre économique et même écologique. On a beau entendu parler des bienfaits du lait maternel pour la maman et l'enfant, le discours du professeur Djamil Lebane apporte un aspect nouveau en Algérie. Ce spécialiste, avec beaucoup d'autres sans doute, essaye de faire de l'allaitement naturel non pas un soucis de la maman, mais celui de l'Etat. « On est en train de se battre pour convaincre l'administration des hôpitaux d'appliquer une réglementation qui encourage l'allaitement naturel» a-t-il affirmé hier au cours d'une conférence de presse consacrée à débattre le programme national de périnatalité et de néonatalogie. « Placer les nouveaux-nés dans des pièces toutes proches de celles des mamans est le principal pas dans notre combat » a expliqué M. Lebane. La proximité des deux facilite l'allaitement dans les premières heures selon lui. A présent, il n'y a que le Centre hospitalier universitaire Mustapha Bacha qui applique cette méthode. Le même centre a même utilisé l'allaitement naturel pour le traitement des enfants prématurés. Ces enfants sont nourris au lait de leurs mamans, avec des seringues. « Cette méthode a prouvé son efficacité puisque on a enregistré un 0% de taux de mortalité de ces enfants au service de maternité depuis qu'on l'applique » a affirmé le professeur Lebane. De plus,« l'allaitement au sein fera gagner beaucoup d'argent aux parents comme à l'Etat » a avancé M. Lebane. «Il diminue notablement l'hospitalisation des enfants ainsi que les risques de méningite» a-t-il argumenté. Ainsi, si une mère allaite son enfant naturellement, elle «rend service à l'économie de son pays». Le docteur Lebane a donné, à cet effet, l'exemple de la politique de la Norvège dans ce domaine. Les pouvoirs publics de ce pays payent les femmes pour qu'elles allaitent leurs bébés, en plus d'un congé de 52 semaines attribué au couple après l'accouchement. «Soit que ce pays est socialiste, soit il est stratège, et je pense qu'il est plutôt stratège» a-t-il estimé. «Avec ce genre de régimes, les pouvoirs publics gagneront beaucoup puisque la majorité des problèmes de la post-natalité seront réglés à l'avance» a-t-il déduit. En Algérie, dans le cadre du programme national de périnatalité et de néonatalogie, ses promoteurs tentent d'initier les éléments du corps médial en rapport direct avec la maternité sur l'importance de l'allaitement naturel. «il y a un problème d'idées reçues et d'informations non fondées qui circulent non pas chez le grand public seulement, mais chez certains éléments du corps médical aussi» a expliqué le même professeur. Quelques uns de ces éléments participent même à dissuader la maman à allaiter son enfant naturellement selon lui. Il indique, à ce propos, que la contradiction des médicaments en cas d'allaitement en est l'exemple concret. « Il y a des médecins qui interdisent l'allaitement dès qu'ils voit la mention : Prendre avec précaution » a-t-il affirmé. « Il y a très peu de médicaments qui ne vont pas avec l'allaitement » a clarifié M. Lebane. L. B. L'allaitement naturel commence à sortir du cadre socioculturel pour adhérer à un cadre économique et même écologique. On a beau entendu parler des bienfaits du lait maternel pour la maman et l'enfant, le discours du professeur Djamil Lebane apporte un aspect nouveau en Algérie. Ce spécialiste, avec beaucoup d'autres sans doute, essaye de faire de l'allaitement naturel non pas un soucis de la maman, mais celui de l'Etat. « On est en train de se battre pour convaincre l'administration des hôpitaux d'appliquer une réglementation qui encourage l'allaitement naturel» a-t-il affirmé hier au cours d'une conférence de presse consacrée à débattre le programme national de périnatalité et de néonatalogie. « Placer les nouveaux-nés dans des pièces toutes proches de celles des mamans est le principal pas dans notre combat » a expliqué M. Lebane. La proximité des deux facilite l'allaitement dans les premières heures selon lui. A présent, il n'y a que le Centre hospitalier universitaire Mustapha Bacha qui applique cette méthode. Le même centre a même utilisé l'allaitement naturel pour le traitement des enfants prématurés. Ces enfants sont nourris au lait de leurs mamans, avec des seringues. « Cette méthode a prouvé son efficacité puisque on a enregistré un 0% de taux de mortalité de ces enfants au service de maternité depuis qu'on l'applique » a affirmé le professeur Lebane. De plus,« l'allaitement au sein fera gagner beaucoup d'argent aux parents comme à l'Etat » a avancé M. Lebane. «Il diminue notablement l'hospitalisation des enfants ainsi que les risques de méningite» a-t-il argumenté. Ainsi, si une mère allaite son enfant naturellement, elle «rend service à l'économie de son pays». Le docteur Lebane a donné, à cet effet, l'exemple de la politique de la Norvège dans ce domaine. Les pouvoirs publics de ce pays payent les femmes pour qu'elles allaitent leurs bébés, en plus d'un congé de 52 semaines attribué au couple après l'accouchement. «Soit que ce pays est socialiste, soit il est stratège, et je pense qu'il est plutôt stratège» a-t-il estimé. «Avec ce genre de régimes, les pouvoirs publics gagneront beaucoup puisque la majorité des problèmes de la post-natalité seront réglés à l'avance» a-t-il déduit. En Algérie, dans le cadre du programme national de périnatalité et de néonatalogie, ses promoteurs tentent d'initier les éléments du corps médial en rapport direct avec la maternité sur l'importance de l'allaitement naturel. «il y a un problème d'idées reçues et d'informations non fondées qui circulent non pas chez le grand public seulement, mais chez certains éléments du corps médical aussi» a expliqué le même professeur. Quelques uns de ces éléments participent même à dissuader la maman à allaiter son enfant naturellement selon lui. Il indique, à ce propos, que la contradiction des médicaments en cas d'allaitement en est l'exemple concret. « Il y a des médecins qui interdisent l'allaitement dès qu'ils voit la mention : Prendre avec précaution » a-t-il affirmé. « Il y a très peu de médicaments qui ne vont pas avec l'allaitement » a clarifié M. Lebane. L. B.