«Les ressources en eau en Algérie atteindront leur limite en 2025 si rien n'est entrepris, notamment dans les régions des Hauts-Plateaux et les steppes ». C'est ce qu'a déclaré hier le Pr. Abertoun lors des 2è Journées internationales de toxicologie organisées à Alger. La situation, s'agissant de cette ressource vitale n'est pas inquiétante en Algérie seulement, mais dans le monde entier. Certaines études présagent des conflits et même des guerres pour s'approprier cette matière qui deviendra de plus en plus rare dans les décennies à venir. Pour cette raison, il s'avère que le recyclage et la dépollution des eaux usées se présentent comme une solution pour l'Algérie pour préserver ses ressources hydriques. Un point qui a réuni l'approbation de tous les participants de la journée en question. Il est à noter que l'Algérie dispose actuellement de 105 stations qui traitent quelque 357 millions de mètres cubes d'eaux usées annuellement. Ce chiffre est appelé à être presque doublé d'ici l'année 2010, puisque les prévisions du ministère des Ressources en eau parlent de quelque 600 millions de mètres cubes à dépolluer d'ici cette échéance. Les eaux détoxiquées seront utilisées pour l'irrigation. A l'heure actuelle, ces eaux sont destinées exclusivement à l'irrigation des cultures non-maraîchères. Ce qui préserve déjà un capital hydrique très important. L'assainissement des eaux usées semble occuper une place de plus en plus important parmi les différents secteurs des ressources en eau. Il est à noter, à cet effet, que l'Office national d'assainissement (ONA) a obtenu la certification ISO 14001 cette année. Désormais, la qualité de service de ces stations d'assainissement est conforme aux normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). C'est un pas important qu'effectue notre pays dans la protection de l'environnement. Il serait utile de mentionner que l'ONA est bel et bien la seule organisation qui détient cette certification sur le plan africain. «L'objectif de cette norme c'est, principalement, de réduire les nuisances des eaux usées sur l'environnement», nous a confié un responsable au sein de l'ONA. L'assainissement est lié de manière directe à la santé publique. Une défaillance dans le fonctionnement des stations d'assainissement d'eaux usées peut entraîner des épidémies de maladies à transmission hydrique (MTH), telles que la typhoïde, l'hépatite, le choléra, le paludisme... Ainsi, la standartisation aux normes mondiales s'avère encore plus importante. Pour ceux qui ne le savent pas, l'Organisation mondiale de normalisation (ISO) est une fédération mondiale regroupant les organismes nationaux de normalisation de quelque 156 pays. L'ISO 14.000, quant à elle, désigne une série de normes qui concernent les systèmes de management environnemental. L. B. «Les ressources en eau en Algérie atteindront leur limite en 2025 si rien n'est entrepris, notamment dans les régions des Hauts-Plateaux et les steppes ». C'est ce qu'a déclaré hier le Pr. Abertoun lors des 2è Journées internationales de toxicologie organisées à Alger. La situation, s'agissant de cette ressource vitale n'est pas inquiétante en Algérie seulement, mais dans le monde entier. Certaines études présagent des conflits et même des guerres pour s'approprier cette matière qui deviendra de plus en plus rare dans les décennies à venir. Pour cette raison, il s'avère que le recyclage et la dépollution des eaux usées se présentent comme une solution pour l'Algérie pour préserver ses ressources hydriques. Un point qui a réuni l'approbation de tous les participants de la journée en question. Il est à noter que l'Algérie dispose actuellement de 105 stations qui traitent quelque 357 millions de mètres cubes d'eaux usées annuellement. Ce chiffre est appelé à être presque doublé d'ici l'année 2010, puisque les prévisions du ministère des Ressources en eau parlent de quelque 600 millions de mètres cubes à dépolluer d'ici cette échéance. Les eaux détoxiquées seront utilisées pour l'irrigation. A l'heure actuelle, ces eaux sont destinées exclusivement à l'irrigation des cultures non-maraîchères. Ce qui préserve déjà un capital hydrique très important. L'assainissement des eaux usées semble occuper une place de plus en plus important parmi les différents secteurs des ressources en eau. Il est à noter, à cet effet, que l'Office national d'assainissement (ONA) a obtenu la certification ISO 14001 cette année. Désormais, la qualité de service de ces stations d'assainissement est conforme aux normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). C'est un pas important qu'effectue notre pays dans la protection de l'environnement. Il serait utile de mentionner que l'ONA est bel et bien la seule organisation qui détient cette certification sur le plan africain. «L'objectif de cette norme c'est, principalement, de réduire les nuisances des eaux usées sur l'environnement», nous a confié un responsable au sein de l'ONA. L'assainissement est lié de manière directe à la santé publique. Une défaillance dans le fonctionnement des stations d'assainissement d'eaux usées peut entraîner des épidémies de maladies à transmission hydrique (MTH), telles que la typhoïde, l'hépatite, le choléra, le paludisme... Ainsi, la standartisation aux normes mondiales s'avère encore plus importante. Pour ceux qui ne le savent pas, l'Organisation mondiale de normalisation (ISO) est une fédération mondiale regroupant les organismes nationaux de normalisation de quelque 156 pays. L'ISO 14.000, quant à elle, désigne une série de normes qui concernent les systèmes de management environnemental. L. B.