Il n'existe donc pas de cadre de référence en Algérie et les producteurs n'exportent pas, car ils ne sont pas bien structurés et sont mal formés aux techniques et aux normes du marché international. Beaucoup d'hésitations empêchent les opérateurs économiques d'exporter. En 1960, l'Algérie était mieux organisée sachant qu'elle exportait des fruits et légumes et des agrumes, alors qu'aujourd'hui, elle importe beaucoup de produits agricoles et alimentaires. Cet état de fait réduit la filière transport international à sa plus simple expression. Mais il demeure que la problématique du transport en Algérie est une réalité, pour la simple raison que le caractère anarchique du secteur se met au travers de l'activité commerciale dans le sens de l'importation, comme dans celui de l'exportation. « Différences juridiques entre le transport multimodal et les transports fractionnés », tel est le thème d'un séminaire qui s'est déroulé, hier au siège de l'Agence algérienne de promotion des exportations (Algex) à Mohammadia. Ayant regroupé des transporteurs et des transitaires, cette importante rencontre animée par le consultant et expert en transport maritime et logistique, Kamel Khelifa, en présence du directeur général de l'Algex, Mohamed Bennini, a suscité l'attention de l'assistance, sachant que de nombreux exportateurs algériens veulent tenter l'aventure d'exporter certains produits, hors hydrocarbures bien qu'ils ne représentent globalement que 3 % du total du volume d'exportation du pays. «Nous couvrons les échanges commerciaux de notre pavillon à hauteur de 6 % seulement. Le déficit de la balance des paiements concernant les transports est grand, nous recommandons, donc, le transport multimodal qui est une combinaison de tous les modes de transport en un seul système de transport avantageux et simple» a notamment affirmé Khelifa. En effet, ce système de transport n'est pas développé en Algérie dans la mesure où la chaîne logistique n'est pas maîtrisée et à partir du moment où le produit fabriqué et bien emballé doit être protégé et acheminé jusqu'au prix d'achat. C'est-à-dire que la marchandise doit être conforme de la sortie d'usine à son arrivée au port et de la phase d'acheminement des produits jusqu'au destinataire final. L'objectif essentiel de ce séminaire consiste à sensibiliser les gens versés dans ce domaine d'activité tout en contribuant à les professionnaliser, sachant que la fonction d'expert maritime n'est pas réglementée chez nous, car il n'y a pas de définition de la relation entre l'expert et son client. Aussi, l'expert doit avoir les documents nécessaires pour obtenir l'agrément sur le plan international. Les différents intervenants dans le métier du transport doivent savoir quoi faire lorsque des conflits surgissent, tel qu'un camion qui se renverse et perd des containers ou des marchandises. Il faut définir les solutions aux litiges et aux contentieux. Il s'agit d'attirer l'attention des pouvoirs publics et des autorités compétentes dans un cadre juridique bien déterminé afin de professionnaliser les 15 branches intervenant dans la chaîne logistique. Le transport maritime de marchandises régi par la Convention de Bruxelles de 1924 représente un grand enjeu et fixe les régimes de responsabilité en instituant des titres de transport. L'Algérie est défavorisée par cette législation car le mode de transport est favorable aux étrangers, sachant que l'Algérie est un pays de chargeurs et non de transporteurs. Et un pays chargeur qui n'achemine pas les marchandises dans les échéances requises et les délais prescrits est tenu de payer des pénalités. A. A. Il n'existe donc pas de cadre de référence en Algérie et les producteurs n'exportent pas, car ils ne sont pas bien structurés et sont mal formés aux techniques et aux normes du marché international. Beaucoup d'hésitations empêchent les opérateurs économiques d'exporter. En 1960, l'Algérie était mieux organisée sachant qu'elle exportait des fruits et légumes et des agrumes, alors qu'aujourd'hui, elle importe beaucoup de produits agricoles et alimentaires. Cet état de fait réduit la filière transport international à sa plus simple expression. Mais il demeure que la problématique du transport en Algérie est une réalité, pour la simple raison que le caractère anarchique du secteur se met au travers de l'activité commerciale dans le sens de l'importation, comme dans celui de l'exportation. « Différences juridiques entre le transport multimodal et les transports fractionnés », tel est le thème d'un séminaire qui s'est déroulé, hier au siège de l'Agence algérienne de promotion des exportations (Algex) à Mohammadia. Ayant regroupé des transporteurs et des transitaires, cette importante rencontre animée par le consultant et expert en transport maritime et logistique, Kamel Khelifa, en présence du directeur général de l'Algex, Mohamed Bennini, a suscité l'attention de l'assistance, sachant que de nombreux exportateurs algériens veulent tenter l'aventure d'exporter certains produits, hors hydrocarbures bien qu'ils ne représentent globalement que 3 % du total du volume d'exportation du pays. «Nous couvrons les échanges commerciaux de notre pavillon à hauteur de 6 % seulement. Le déficit de la balance des paiements concernant les transports est grand, nous recommandons, donc, le transport multimodal qui est une combinaison de tous les modes de transport en un seul système de transport avantageux et simple» a notamment affirmé Khelifa. En effet, ce système de transport n'est pas développé en Algérie dans la mesure où la chaîne logistique n'est pas maîtrisée et à partir du moment où le produit fabriqué et bien emballé doit être protégé et acheminé jusqu'au prix d'achat. C'est-à-dire que la marchandise doit être conforme de la sortie d'usine à son arrivée au port et de la phase d'acheminement des produits jusqu'au destinataire final. L'objectif essentiel de ce séminaire consiste à sensibiliser les gens versés dans ce domaine d'activité tout en contribuant à les professionnaliser, sachant que la fonction d'expert maritime n'est pas réglementée chez nous, car il n'y a pas de définition de la relation entre l'expert et son client. Aussi, l'expert doit avoir les documents nécessaires pour obtenir l'agrément sur le plan international. Les différents intervenants dans le métier du transport doivent savoir quoi faire lorsque des conflits surgissent, tel qu'un camion qui se renverse et perd des containers ou des marchandises. Il faut définir les solutions aux litiges et aux contentieux. Il s'agit d'attirer l'attention des pouvoirs publics et des autorités compétentes dans un cadre juridique bien déterminé afin de professionnaliser les 15 branches intervenant dans la chaîne logistique. Le transport maritime de marchandises régi par la Convention de Bruxelles de 1924 représente un grand enjeu et fixe les régimes de responsabilité en instituant des titres de transport. L'Algérie est défavorisée par cette législation car le mode de transport est favorable aux étrangers, sachant que l'Algérie est un pays de chargeurs et non de transporteurs. Et un pays chargeur qui n'achemine pas les marchandises dans les échéances requises et les délais prescrits est tenu de payer des pénalités. A. A.