L'unification de la lutte de tous les travailleurs du secteur de l'éducation demeure pour le CLA (conseil des lycées d'Algérie) une condition incontournable pour améliorer les conditions de vie des enseignants. A cette fin, le CLA prévoit une réunion jeudi prochain avec l'Intersyndicale dans l'espoir d'adopter ensemble un même plan d'action. C'est ce qu'a laissé entendre, hier, le porte-parole du Conseil Idir Achour, lors d'une conférence de presse organisée au siège de la LADDH. Le CLA reviendra ainsi au courant de ce mois au début du mois prochain sur le terrain de la protestation. La manière reste encore à définir puisque la réunion du jeudi prochain va en débattre. Et ce bien que « le CLA veut entreprendre une grève illimitée au cas ou les autres syndicats seront d'accord », a affirmé Idir Achour. A propos des négociations avec les autres syndicats, l'orateur affiche beaucoup d'optimisme vu que les contacts prennent le bon cours. Par ailleurs, le CLA n'hésite pas à dénoncer le mutisme de la tutelle vis-à-vis de la grève tenue les 8 et 9 février dernier. Mme Zaïdi enseignante au lycée Omar Ibn El khattab, et membre du bureau d'Alger, estime que « ce silence est une nouvelle forme de combattre la volonté des enseignants ». Mais, ajoute-t-elle, « les professeurs sont bien conscients que leurs secteur est marginalisé c'est pourquoi ils ne baisseront jamais les bras, bien que l'unification des actions est primordiale ». A rappeler que ladite grève a été suivie par 30% du corps enseignant, soit 15.000 enseignants répartis sur 10 wilayas ayant répondu favorablement à l'appel à la grève initié par le CLA. La wilaya d'Alger «détient» la première place avec pas moins de 1.651 enseignants grévistes. En somme, Idir Achour qualifie cette grève que la tutelle a accueillie par «un silence radio» de «grand succès» vu le nombre des enseignants grévistes. Les revendications du CLA n'ont pas changé depuis 2003. «L'augmentation des salaires, le statut particulier et la baisse de la retraite à 25 ans d'exercice» sont les points principaux de la plateforme de revendications du CLA. «Certes, il y a eu une augmentation dans les salaires, mais en même temps une baisse dans le pouvoir d'achat. Le problème n'est donc pas réglé», a dit notre interlocutrice qui précise que «les régimes indemnitaires au profit des enseignants ne semblent pas être à l'ordre du jour ». Cependant, le CLA par la voix de son porte-parole Idir Achour n'écarte pas la possibilité de faire coïncider la prochaine grève avec celle du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPS) prévue pour le 24 du mois en cours M. A. L'unification de la lutte de tous les travailleurs du secteur de l'éducation demeure pour le CLA (conseil des lycées d'Algérie) une condition incontournable pour améliorer les conditions de vie des enseignants. A cette fin, le CLA prévoit une réunion jeudi prochain avec l'Intersyndicale dans l'espoir d'adopter ensemble un même plan d'action. C'est ce qu'a laissé entendre, hier, le porte-parole du Conseil Idir Achour, lors d'une conférence de presse organisée au siège de la LADDH. Le CLA reviendra ainsi au courant de ce mois au début du mois prochain sur le terrain de la protestation. La manière reste encore à définir puisque la réunion du jeudi prochain va en débattre. Et ce bien que « le CLA veut entreprendre une grève illimitée au cas ou les autres syndicats seront d'accord », a affirmé Idir Achour. A propos des négociations avec les autres syndicats, l'orateur affiche beaucoup d'optimisme vu que les contacts prennent le bon cours. Par ailleurs, le CLA n'hésite pas à dénoncer le mutisme de la tutelle vis-à-vis de la grève tenue les 8 et 9 février dernier. Mme Zaïdi enseignante au lycée Omar Ibn El khattab, et membre du bureau d'Alger, estime que « ce silence est une nouvelle forme de combattre la volonté des enseignants ». Mais, ajoute-t-elle, « les professeurs sont bien conscients que leurs secteur est marginalisé c'est pourquoi ils ne baisseront jamais les bras, bien que l'unification des actions est primordiale ». A rappeler que ladite grève a été suivie par 30% du corps enseignant, soit 15.000 enseignants répartis sur 10 wilayas ayant répondu favorablement à l'appel à la grève initié par le CLA. La wilaya d'Alger «détient» la première place avec pas moins de 1.651 enseignants grévistes. En somme, Idir Achour qualifie cette grève que la tutelle a accueillie par «un silence radio» de «grand succès» vu le nombre des enseignants grévistes. Les revendications du CLA n'ont pas changé depuis 2003. «L'augmentation des salaires, le statut particulier et la baisse de la retraite à 25 ans d'exercice» sont les points principaux de la plateforme de revendications du CLA. «Certes, il y a eu une augmentation dans les salaires, mais en même temps une baisse dans le pouvoir d'achat. Le problème n'est donc pas réglé», a dit notre interlocutrice qui précise que «les régimes indemnitaires au profit des enseignants ne semblent pas être à l'ordre du jour ». Cependant, le CLA par la voix de son porte-parole Idir Achour n'écarte pas la possibilité de faire coïncider la prochaine grève avec celle du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPS) prévue pour le 24 du mois en cours M. A.