Transformer son habitation est entré dans les mœurs des Algérois ces dernières années. Certains décident toutefois d'effectuer ce type de travaux sans obtenir au préalable une autorisation des autorités compétentes. Réaménager un F3 en F4, agrandir son appartement, ou encore changer complètement le plan de son intérieur, clôturer son balcon sont devenues des actions normales à Alger. La loi pourtant l'interdit formellement mais des exuses sont toujours trouvées pour justifier lesdits travaux «nous sommes une famille nombreuse, et notre appartement était un grand F3, qui pouvait se transformer facilement en F4, donc on l'a fait», se justifiera un citoyen à Delly Brahim. Les autorités locales, qui ont seules l'aptitude d'attribuer les autorisations pour faire ce genre de transformations, sont rarement consultées par les habitants, soit par négligence mais souvent beaucoup plus par ignorance de l'existence des lois régissant ces actes «pourquoi demander une autorisation puisque c'est chez moi?», s'étonne un habitant. Des balcons sont murés rompant ainsi l'harmonie des façades des immeubles, ce qui est considéré dans certains pays comme «pollution visuelle». Les citoyens qui ont fait faire ce genre de transformations chez eux ont aussi, d'autre raisons à invoquer «l'insécurité à une certaine période, nous a obligé à clôturer nos balcons, surtout ceux qui habitent les rez-de-chaussée et les premiers étages», nous déclare une vieille dame résidant à Bab El Oued. Il faut dénoncer, surtout, les dégâts que ces transformations peuvent causer, vu l'absence d'études. La procédure réglementaire consiste à déposer une demande auprès du service de l'urbanisme au niveau de l'APC, lequel envoie à son tour des experts pour étudier la faisabilité des travaux demandés, afin d' accorder ou refuser ladite demande. Selon le responsable du service urbanisme de l'APC de Delly Brahim, contacté hier par le Midi LIibre, tous ravaux exécutés sans consultation des services concernés sont considérés comme des dépassements. Transformer son habitation est entré dans les mœurs des Algérois ces dernières années. Certains décident toutefois d'effectuer ce type de travaux sans obtenir au préalable une autorisation des autorités compétentes. Réaménager un F3 en F4, agrandir son appartement, ou encore changer complètement le plan de son intérieur, clôturer son balcon sont devenues des actions normales à Alger. La loi pourtant l'interdit formellement mais des exuses sont toujours trouvées pour justifier lesdits travaux «nous sommes une famille nombreuse, et notre appartement était un grand F3, qui pouvait se transformer facilement en F4, donc on l'a fait», se justifiera un citoyen à Delly Brahim. Les autorités locales, qui ont seules l'aptitude d'attribuer les autorisations pour faire ce genre de transformations, sont rarement consultées par les habitants, soit par négligence mais souvent beaucoup plus par ignorance de l'existence des lois régissant ces actes «pourquoi demander une autorisation puisque c'est chez moi?», s'étonne un habitant. Des balcons sont murés rompant ainsi l'harmonie des façades des immeubles, ce qui est considéré dans certains pays comme «pollution visuelle». Les citoyens qui ont fait faire ce genre de transformations chez eux ont aussi, d'autre raisons à invoquer «l'insécurité à une certaine période, nous a obligé à clôturer nos balcons, surtout ceux qui habitent les rez-de-chaussée et les premiers étages», nous déclare une vieille dame résidant à Bab El Oued. Il faut dénoncer, surtout, les dégâts que ces transformations peuvent causer, vu l'absence d'études. La procédure réglementaire consiste à déposer une demande auprès du service de l'urbanisme au niveau de l'APC, lequel envoie à son tour des experts pour étudier la faisabilité des travaux demandés, afin d' accorder ou refuser ladite demande. Selon le responsable du service urbanisme de l'APC de Delly Brahim, contacté hier par le Midi LIibre, tous ravaux exécutés sans consultation des services concernés sont considérés comme des dépassements.