Connaissant bien le marché algérien et les entreprises, notamment dans le contexte actuel de la mondialisation, le Pr Faouzi Bensebaa a affirmé hier à l'hôtel Mercure, au cours d'un séminaire organisé par la société ARC Expositions, que «les entreprises algériennes regardent les concurrents avec beaucoup d'intérêt, car l'environnement est important pour elles. Personne ne peut dire quel sera le prix du baril de pétrole d'ici le 31 décembre 2009. Parce qu'il existe des incertitudes». Cet enseignant en sciences de gestion à l'université Paris XII et celle de Reims est connu du milieu économique et entrepreneurial algérien puisqu'il dispense souvent des séminaires au bénéfice des cadres d'entreprise avides de connaître les dernières découvertes et innovations en matière d'intelligence économique et de veille stratégique. En effet, il est difficile pour une entreprise voulant être compétitive et concurrentielle de faire de l'intelligence économique si elle ne s'imprègne pas de la culture et des impératifs inhérents au savoir-faire en matière d'extrapolation des méthodes et des technologies des concurrents. Ainsi, l'intelligence économique est conçue comme un mode managérial où se développent en continu les compétences managériales . Le conférencier cite l'exemple du complexe sidérurgique d'El-Hadjar acheté par le groupe Arcelor Mittal, mais qui cherche une solution exogène à son problème d'adaptation à la concurrence, alors que le vrai problème est endogène (crise sociale, mode de management et de marketing…). L'Etat, ou une entreprise algérienne en quête de compétitivité et de rendement, doit avoir la vision de l'intelligence économique, prendre en considération les volets économiques (puissance économique et sociale durable), l'impératif géopolitique (véritable révolution dans la production quantitative et qualitative), l'impératif de puissance nationale (changements des centres de gravité des conflits entre Etats élargis aux domaines de la technologie et du savoir.) Il s'agit également de prendre en compte l'impératif de l'avenir où il y a lieu de savoir, pour l'Etat ou une entreprise, suivre l'évolution de l'environnement économique compétitif et concurrentiel et voir ce qui se produit chez les concurrents. Ainsi, un bon système d'information et la finalité d'analyse des données et de leur utilité pratique pourraient aider l'entreprise à se hisser à un niveau appréciable d'intelligence économique et de veille stratégique. «Connaître le niveau de l'intelligence économique algérienne individuelle et collective est un préalable indispensable à la bataille de l'intelligence. L'intelligence consiste à savoir comment répondre à des situations laborieuses fondées sur des problèmes à résoudre» a affirmé Bensebaa. En conclusion, il est nécessaire d'engager une réflexion urgente sur la bataille de l'intelligence et ses innombrables enjeux, sachant qu'elle est fondée sur l'aptitude à anticiper et à être inventif. Il s'agit aussi de comprendre l'évolution des mutations économiques dans le monde où le travail de prospective est permanent. Le marché devient transnational notamment avec les zones de libre-échange où l'Algérie a signé plusieurs conventions (zone arabe de libre-échange, association européenne de libre-échange comprenant la Suisse, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein et enfin l'accord d'association avec l'Union européenne). Les entreprises algériennes doivent impérativement suivre les impératifs et la logique de la concurrence où les exigences de qualité sont scrupuleusement respectées au risque de se voir engloutir par les multinationales. Connaissant bien le marché algérien et les entreprises, notamment dans le contexte actuel de la mondialisation, le Pr Faouzi Bensebaa a affirmé hier à l'hôtel Mercure, au cours d'un séminaire organisé par la société ARC Expositions, que «les entreprises algériennes regardent les concurrents avec beaucoup d'intérêt, car l'environnement est important pour elles. Personne ne peut dire quel sera le prix du baril de pétrole d'ici le 31 décembre 2009. Parce qu'il existe des incertitudes». Cet enseignant en sciences de gestion à l'université Paris XII et celle de Reims est connu du milieu économique et entrepreneurial algérien puisqu'il dispense souvent des séminaires au bénéfice des cadres d'entreprise avides de connaître les dernières découvertes et innovations en matière d'intelligence économique et de veille stratégique. En effet, il est difficile pour une entreprise voulant être compétitive et concurrentielle de faire de l'intelligence économique si elle ne s'imprègne pas de la culture et des impératifs inhérents au savoir-faire en matière d'extrapolation des méthodes et des technologies des concurrents. Ainsi, l'intelligence économique est conçue comme un mode managérial où se développent en continu les compétences managériales . Le conférencier cite l'exemple du complexe sidérurgique d'El-Hadjar acheté par le groupe Arcelor Mittal, mais qui cherche une solution exogène à son problème d'adaptation à la concurrence, alors que le vrai problème est endogène (crise sociale, mode de management et de marketing…). L'Etat, ou une entreprise algérienne en quête de compétitivité et de rendement, doit avoir la vision de l'intelligence économique, prendre en considération les volets économiques (puissance économique et sociale durable), l'impératif géopolitique (véritable révolution dans la production quantitative et qualitative), l'impératif de puissance nationale (changements des centres de gravité des conflits entre Etats élargis aux domaines de la technologie et du savoir.) Il s'agit également de prendre en compte l'impératif de l'avenir où il y a lieu de savoir, pour l'Etat ou une entreprise, suivre l'évolution de l'environnement économique compétitif et concurrentiel et voir ce qui se produit chez les concurrents. Ainsi, un bon système d'information et la finalité d'analyse des données et de leur utilité pratique pourraient aider l'entreprise à se hisser à un niveau appréciable d'intelligence économique et de veille stratégique. «Connaître le niveau de l'intelligence économique algérienne individuelle et collective est un préalable indispensable à la bataille de l'intelligence. L'intelligence consiste à savoir comment répondre à des situations laborieuses fondées sur des problèmes à résoudre» a affirmé Bensebaa. En conclusion, il est nécessaire d'engager une réflexion urgente sur la bataille de l'intelligence et ses innombrables enjeux, sachant qu'elle est fondée sur l'aptitude à anticiper et à être inventif. Il s'agit aussi de comprendre l'évolution des mutations économiques dans le monde où le travail de prospective est permanent. Le marché devient transnational notamment avec les zones de libre-échange où l'Algérie a signé plusieurs conventions (zone arabe de libre-échange, association européenne de libre-échange comprenant la Suisse, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein et enfin l'accord d'association avec l'Union européenne). Les entreprises algériennes doivent impérativement suivre les impératifs et la logique de la concurrence où les exigences de qualité sont scrupuleusement respectées au risque de se voir engloutir par les multinationales.