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Le haut conseil d'Etat annonce des élections présidentielles
Mauritanie
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 04 - 2009

Le président de la junte doit démissionner de l'armée et du HCE pour se porter candidat.
Le président de la junte doit démissionner de l'armée et du HCE pour se porter candidat.
Est-ce un effet des pressions internationales ? Ou, plutôt, une manière de contourner ces pressions en faisant croire au retour à l‘ordre constitutionnel ? Toujours est-il que le chef de la junte au pouvoir à Nouakchott, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a programmé des élections présidentielles anticipées pour le mois de juin prochain, soit dix mois après le coup d‘Etat militaire qui a évincé le président Ould Cheikh Abdallahi en aout 2008. Les principales organisations régionales et internationales ont condamné ce coup de force et pris des sanctions contre le régime mauritanien. Non seulement l‘Union africaine et l‘ONU ont décidé de ne pas reconnaître le gouvernement formé par la junte, mais des sanctions économiques ont été édictées aussi bien par l‘Union européenne que par les Etats Unis d‘Amérique. Malgré toutes ces pressions de la communauté internationale, le général Mohamed Ould Abdelaziz, président du Haut Conseil d‘Etat (HCE), au pouvoir, persiste et signe et a réaffirmé qu‘une élection présidentielle anticipée aura bien lieu à la date prévue, soit le 6 juin 2009. "Ma démission aura lieu, si Dieu le veut, avant le 22 avril", a déclaré le chef de la junte. En effet, dans la foulée, le général Ould Abdelaziz devrait démissionner avant la fin du mois d‘avril, aussi bien de l‘armée que de la présidence du Haut comité d‘Etat, selon son entourage, pour se porter candidat à la présidence, soit 45 jours avant la tenue du scrutin. "Il n‘y aura pas de report des élections du 6 juin. 90 pour cent des Mauritaniens veulent ces élections, c‘est le choix du peuple" a déclaré le général en installant les membres de la commission électorale, ainsi la junte maintient le cap, malgré des rumeurs insistantes qui évoquaient ces derniers jours la possibilité d‘un le report du scrutin. Pendant ce temps, des milliers de sympathisants du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) opposés au putsch du 6 aout 2008, ont organisé un grand rassemblement populaire au centre de la capitale Nouakchott, pour dénoncer la tenue de l‘élection du 6 juin. "Non au coup d‘Etat, non à l‘agenda électoral unilatéral des putschistes", a lancé au cours d‘un meeting le président de l‘Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir, devant la foule. M. Ould Boulkheir symbolise, désormais, la lutte contre le putsch après avoir pris la semaine dernière la tête d‘une marche interdite et violemment dispersée par les autorités. "Ni les chars, ni les fusils, ni les balles réelles ne sauront arrêter notre combat contre l‘usurpation du pouvoir par la force", a-t-il tenu à affirmer.
L‘un des opposants les plus connus, à savoir, M. Ahmed Ould daddah, a fini par rejoindre le FNDD dans son combat contre le putsch, après l‘avoir soutenu dans un premier temps. Il reproche notamment au chef de la junte, sa volonté de se porter candidat à la prochaine présidentielle. Un ensemble de partis d‘opposition ont d‘ores et déjà annoncé leur intention de boycotter ce scrutin et celle de rallier le FNDD.
Pour ce qui est de la communauté internationale, il est bon de savoir que l‘Union européenne a officiellement suspendu pour deux ans, sa coopération avec la Mauritanie, en raison du putsch, "les représentants de la junte n‘ayant pas présenté de propositions ni d‘engagements satisfaisants pour un retour à l‘ordre constitutionnel." Toutes les aides seront suspendues, excepté l‘aide à la population. L‘UE demande une "sortie de crise consensuelle" et la mise en place d‘un cadre électoral "permettant la tenue d‘élections présidentielles libres, transparentes et représentatives, organisées par des institutions crédibles, sous l‘égide d‘un gouvernement neutre". Le tout, doit aboutir à un "retour complet à l‘ordre constitutionnel", c‘est-à-dire l‘arrivée au pouvoir d‘un "chef d‘Etat légitime" et le respect de la Constitution. Le 24 mars, le Conseil de paix et de sécurité de l‘Union Africaine (UA) avait décidé de maintenir les sanctions contre des membres civils et militaires de la junte. La liste des personnes visées par ces sanctions doit être établie d‘ici fin avril.
Est-ce un effet des pressions internationales ? Ou, plutôt, une manière de contourner ces pressions en faisant croire au retour à l‘ordre constitutionnel ? Toujours est-il que le chef de la junte au pouvoir à Nouakchott, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a programmé des élections présidentielles anticipées pour le mois de juin prochain, soit dix mois après le coup d‘Etat militaire qui a évincé le président Ould Cheikh Abdallahi en aout 2008. Les principales organisations régionales et internationales ont condamné ce coup de force et pris des sanctions contre le régime mauritanien. Non seulement l‘Union africaine et l‘ONU ont décidé de ne pas reconnaître le gouvernement formé par la junte, mais des sanctions économiques ont été édictées aussi bien par l‘Union européenne que par les Etats Unis d‘Amérique. Malgré toutes ces pressions de la communauté internationale, le général Mohamed Ould Abdelaziz, président du Haut Conseil d‘Etat (HCE), au pouvoir, persiste et signe et a réaffirmé qu‘une élection présidentielle anticipée aura bien lieu à la date prévue, soit le 6 juin 2009. "Ma démission aura lieu, si Dieu le veut, avant le 22 avril", a déclaré le chef de la junte. En effet, dans la foulée, le général Ould Abdelaziz devrait démissionner avant la fin du mois d‘avril, aussi bien de l‘armée que de la présidence du Haut comité d‘Etat, selon son entourage, pour se porter candidat à la présidence, soit 45 jours avant la tenue du scrutin. "Il n‘y aura pas de report des élections du 6 juin. 90 pour cent des Mauritaniens veulent ces élections, c‘est le choix du peuple" a déclaré le général en installant les membres de la commission électorale, ainsi la junte maintient le cap, malgré des rumeurs insistantes qui évoquaient ces derniers jours la possibilité d‘un le report du scrutin. Pendant ce temps, des milliers de sympathisants du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) opposés au putsch du 6 aout 2008, ont organisé un grand rassemblement populaire au centre de la capitale Nouakchott, pour dénoncer la tenue de l‘élection du 6 juin. "Non au coup d‘Etat, non à l‘agenda électoral unilatéral des putschistes", a lancé au cours d‘un meeting le président de l‘Assemblée nationale Messaoud Ould Boulkheir, devant la foule. M. Ould Boulkheir symbolise, désormais, la lutte contre le putsch après avoir pris la semaine dernière la tête d‘une marche interdite et violemment dispersée par les autorités. "Ni les chars, ni les fusils, ni les balles réelles ne sauront arrêter notre combat contre l‘usurpation du pouvoir par la force", a-t-il tenu à affirmer.
L‘un des opposants les plus connus, à savoir, M. Ahmed Ould daddah, a fini par rejoindre le FNDD dans son combat contre le putsch, après l‘avoir soutenu dans un premier temps. Il reproche notamment au chef de la junte, sa volonté de se porter candidat à la prochaine présidentielle. Un ensemble de partis d‘opposition ont d‘ores et déjà annoncé leur intention de boycotter ce scrutin et celle de rallier le FNDD.
Pour ce qui est de la communauté internationale, il est bon de savoir que l‘Union européenne a officiellement suspendu pour deux ans, sa coopération avec la Mauritanie, en raison du putsch, "les représentants de la junte n‘ayant pas présenté de propositions ni d‘engagements satisfaisants pour un retour à l‘ordre constitutionnel." Toutes les aides seront suspendues, excepté l‘aide à la population. L‘UE demande une "sortie de crise consensuelle" et la mise en place d‘un cadre électoral "permettant la tenue d‘élections présidentielles libres, transparentes et représentatives, organisées par des institutions crédibles, sous l‘égide d‘un gouvernement neutre". Le tout, doit aboutir à un "retour complet à l‘ordre constitutionnel", c‘est-à-dire l‘arrivée au pouvoir d‘un "chef d‘Etat légitime" et le respect de la Constitution. Le 24 mars, le Conseil de paix et de sécurité de l‘Union Africaine (UA) avait décidé de maintenir les sanctions contre des membres civils et militaires de la junte. La liste des personnes visées par ces sanctions doit être établie d‘ici fin avril.


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