Les autorités saoudiennes n'ont, depuis le 15 juin et jusqu'à hier, toujours pas donné leur accord pour accueillir ledit avion en lui délivrant une autorisation de vol. Des réserves qui, selon nos sources, sont dues au fait que l'avion en question aurait été utilisé l'année écoulée par Air Israël. Les autorités saoudiennes n'ont, depuis le 15 juin et jusqu'à hier, toujours pas donné leur accord pour accueillir ledit avion en lui délivrant une autorisation de vol. Des réserves qui, selon nos sources, sont dues au fait que l'avion en question aurait été utilisé l'année écoulée par Air Israël. La compagnie aérienne nationale Air Algérie fait face actuellement à un épineux embarras engendré par un avion de type Boeing 767 affrété auprès de la compagnie charter NEOS, originaire d'Italie, a appris hier, Midi libre de sources sûres. En effet, cet avion immatriculé en Irlande, devait desservir exclusivement les lieux saints pour la Omra et le Hadj jusqu'à la fin de l'année en cours et le coût de son affrètement s'est élèvé à la somme colossale de 11 millions de dollars. Toutefois, les autorités saoudiennes n'ont, depuis le 15 juin et jusqu'à hier, toujours pas donné leur accord pour accueillir ledit avion en lui délivrant une autorisation de vol. Des réserves qui, selon nos sources, sont dues au fait que l'avion en question aurait été utilisé l'année écoulée par Air Israël. Créé en 2001, la compagnie aérienne privée NEOS propose des vols Charter et traite pratiquement avec plusieurs compagnies aériennes dans le monde auxquelles elle loue, entre autres, les 7 Boeing dont elle dispose mais aucune information quant au bilan de cette compagnie n'est donné. C'est le black Out en matière d'information quant à la viabilité et le sérieux de la dite compagnie. Sur un autre plan, notre source révèle que les deux syndicats de la compagnie comptent interpeller le président de la République à travers une lettre ouverte suite au bilan de l'exercice 2008 rendu public par le P/DG de la compagnie. Dans une conférence de presse qu'il avait animée mercredi passé, M. Abdelwahi Bouabdallah avait affirmé qu'Air Algérie a réalisé un chiffre d'affaires de 54,4 milliards de DA au cours de l'exercice 2008, en hausse de 10% par rapport à l'année précédente. «Nous voulons savoir comment la compagnie est arrivé à réaliser un tel chiffre d'affaires et bénéficies. Nous voulons comprendre si c'est réellement le nombre de voyageurs qui a augmenté ou nous avons réussi à convaincre les passagers d'abandonner d'autres compagnies en notre faveur», affirme un membre du Syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA). Pour lui, «si réellement Air Algérie a effectué de tels bénéfices, aucune répercution sur la vie socioprofessionnelle du personnel navigant n'a été matérialisée». Bien au contraire «Air Algérie continue à appeler les pilotes à effecteur des vols supplémentaires au lieu de recourir à des recrutements et notre revendication salariale a été léguée au calendes grecques», se désole-t-il. Insistant encore sur le bilan publié par la compagnie, notre source rappelle que l'Association internationale du transport aérien (IATA) avait annoncé récemment que les compagnies aériennes à travers le monde ont enregistré un déficit de 9 milliards de dollars. «Nous voulons savoir par quel miracle Air Algérie a, elle, réussi à faire ces bénéfices au moment où d'autres compagnies; à l'exemple de Britisch Airwayas , Lufthansa et Air India demandent à leurs personnels de travailler gratuitement pour éviter des licenciements », s'interroge-t-il. La compagnie aérienne nationale Air Algérie fait face actuellement à un épineux embarras engendré par un avion de type Boeing 767 affrété auprès de la compagnie charter NEOS, originaire d'Italie, a appris hier, Midi libre de sources sûres. En effet, cet avion immatriculé en Irlande, devait desservir exclusivement les lieux saints pour la Omra et le Hadj jusqu'à la fin de l'année en cours et le coût de son affrètement s'est élèvé à la somme colossale de 11 millions de dollars. Toutefois, les autorités saoudiennes n'ont, depuis le 15 juin et jusqu'à hier, toujours pas donné leur accord pour accueillir ledit avion en lui délivrant une autorisation de vol. Des réserves qui, selon nos sources, sont dues au fait que l'avion en question aurait été utilisé l'année écoulée par Air Israël. Créé en 2001, la compagnie aérienne privée NEOS propose des vols Charter et traite pratiquement avec plusieurs compagnies aériennes dans le monde auxquelles elle loue, entre autres, les 7 Boeing dont elle dispose mais aucune information quant au bilan de cette compagnie n'est donné. C'est le black Out en matière d'information quant à la viabilité et le sérieux de la dite compagnie. Sur un autre plan, notre source révèle que les deux syndicats de la compagnie comptent interpeller le président de la République à travers une lettre ouverte suite au bilan de l'exercice 2008 rendu public par le P/DG de la compagnie. Dans une conférence de presse qu'il avait animée mercredi passé, M. Abdelwahi Bouabdallah avait affirmé qu'Air Algérie a réalisé un chiffre d'affaires de 54,4 milliards de DA au cours de l'exercice 2008, en hausse de 10% par rapport à l'année précédente. «Nous voulons savoir comment la compagnie est arrivé à réaliser un tel chiffre d'affaires et bénéficies. Nous voulons comprendre si c'est réellement le nombre de voyageurs qui a augmenté ou nous avons réussi à convaincre les passagers d'abandonner d'autres compagnies en notre faveur», affirme un membre du Syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA). Pour lui, «si réellement Air Algérie a effectué de tels bénéfices, aucune répercution sur la vie socioprofessionnelle du personnel navigant n'a été matérialisée». Bien au contraire «Air Algérie continue à appeler les pilotes à effecteur des vols supplémentaires au lieu de recourir à des recrutements et notre revendication salariale a été léguée au calendes grecques», se désole-t-il. Insistant encore sur le bilan publié par la compagnie, notre source rappelle que l'Association internationale du transport aérien (IATA) avait annoncé récemment que les compagnies aériennes à travers le monde ont enregistré un déficit de 9 milliards de dollars. «Nous voulons savoir par quel miracle Air Algérie a, elle, réussi à faire ces bénéfices au moment où d'autres compagnies; à l'exemple de Britisch Airwayas , Lufthansa et Air India demandent à leurs personnels de travailler gratuitement pour éviter des licenciements », s'interroge-t-il.