1962 -2009/ L'Algérie fête ses 47 années d'indépendance. Une indépendance arrachée au prix de 1 million et demi de martyrs. C'est aussi la fête de la jeunesse qui va vibrer au rythme de l'Afrique par le biais du 2ème festival culturel panafricain qui débute aujourd'hui par une mega parade et sera officiellement ouverte demain par le président de la République à partir de la Coupole. 1962 -2009/ L'Algérie fête ses 47 années d'indépendance. Une indépendance arrachée au prix de 1 million et demi de martyrs. C'est aussi la fête de la jeunesse qui va vibrer au rythme de l'Afrique par le biais du 2ème festival culturel panafricain qui débute aujourd'hui par une mega parade et sera officiellement ouverte demain par le président de la République à partir de la Coupole. Deuxième Festival culturel africain, le Panaf débute aujourd'hui par un défilé de chars représentant les 48 pays qui ont confirmé à ce jour, leur participation. L'ouverture officielle se fera le 5 Juillet à la coupole du stade Mohamed-Boudiaf et à laquelle assistera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Tout comme le 1er festival de 1969 qui s'est déroulé également à Alger, le Panaf est un évènement éminemment politique avec une forte dimension culturelle du fait qu'il s'est concrétisé sur une initiative de l'Union Africaine (UA). Une Union de laquelle le Maroc s'est retiré pour contester le soutien de l'Organisation panafricaine à la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). C'est la seule fausse note de ce grand rassemblement des fils de l'Afrique plurielle. En 1969, l'Algérie venait de sortir victorieuse d'une lutte armée contre la France au prix de lourds sacrifices du peuple algérien. Par ce combat pour l'indépendance, l'Algérie était devenue un exemple à suivre pour les pays encore soumis au joug colonial que ce soit d'Afrique ou d'Amérique latine et constitua un refuge pour tous les révolutionnaires. «La Mecque des révolutionnaires», disait-on à l'époque. Il reste que le 1er festival a été et reste un souvenir indélébile d'une grandiose manifestation culturelle pour les générations africaines des Sixties. Quarante ans après, jour pour jour, l'Algérie sort d'une crise qui a failli emporter ses fondements. Le boycott de l'Algérie par beaucoup de pays, parfois frères et amis, durant la décennie noire est loin derrière. En accueillant le Panaf sur son sol, notre pays se renforce politiquement sur la scène internationale et pour preuve la présence et la participation aux différentes manifestations culturelles de pas moins de 8.000 invités parmi eux des sommités de l'art africain et ceux venant des pays d'Amérique latine. Il faut placer aussi ce 1er Festival des arts africains dans le cadre du Nepad (Nouvelle initiative africaine pour le développement) de ses dimensions culturelles. Il faut saluer le 1er Panaf comme le départ d'une réappropriation par les peuples d'Afrique de leur identité bridée de longues années durant par un colonialisme des plus barbares et souligner également le mérite du 1er Panaf en ce sens qu'il a permis aux cultures africaines de s'«internationaliser», et de rivaliser avec des œuvres occidentales par la qualité de leurs créations. Pour toutes ces raisons, il est permis de recommander à l'UA de réfléchir à institutionnaliser le Panaf en alternance dans d'autres pays du continent. L'Afrique est immense et ses diversités culturelles sont aussi grandes. La découverte de l'autre permet de raffermir les liens d'unité qui lient les enfants d'Afrique. Il suffit que l'Union africaine fasse preuve de volonté politique. Deuxième Festival culturel africain, le Panaf débute aujourd'hui par un défilé de chars représentant les 48 pays qui ont confirmé à ce jour, leur participation. L'ouverture officielle se fera le 5 Juillet à la coupole du stade Mohamed-Boudiaf et à laquelle assistera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Tout comme le 1er festival de 1969 qui s'est déroulé également à Alger, le Panaf est un évènement éminemment politique avec une forte dimension culturelle du fait qu'il s'est concrétisé sur une initiative de l'Union Africaine (UA). Une Union de laquelle le Maroc s'est retiré pour contester le soutien de l'Organisation panafricaine à la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). C'est la seule fausse note de ce grand rassemblement des fils de l'Afrique plurielle. En 1969, l'Algérie venait de sortir victorieuse d'une lutte armée contre la France au prix de lourds sacrifices du peuple algérien. Par ce combat pour l'indépendance, l'Algérie était devenue un exemple à suivre pour les pays encore soumis au joug colonial que ce soit d'Afrique ou d'Amérique latine et constitua un refuge pour tous les révolutionnaires. «La Mecque des révolutionnaires», disait-on à l'époque. Il reste que le 1er festival a été et reste un souvenir indélébile d'une grandiose manifestation culturelle pour les générations africaines des Sixties. Quarante ans après, jour pour jour, l'Algérie sort d'une crise qui a failli emporter ses fondements. Le boycott de l'Algérie par beaucoup de pays, parfois frères et amis, durant la décennie noire est loin derrière. En accueillant le Panaf sur son sol, notre pays se renforce politiquement sur la scène internationale et pour preuve la présence et la participation aux différentes manifestations culturelles de pas moins de 8.000 invités parmi eux des sommités de l'art africain et ceux venant des pays d'Amérique latine. Il faut placer aussi ce 1er Festival des arts africains dans le cadre du Nepad (Nouvelle initiative africaine pour le développement) de ses dimensions culturelles. Il faut saluer le 1er Panaf comme le départ d'une réappropriation par les peuples d'Afrique de leur identité bridée de longues années durant par un colonialisme des plus barbares et souligner également le mérite du 1er Panaf en ce sens qu'il a permis aux cultures africaines de s'«internationaliser», et de rivaliser avec des œuvres occidentales par la qualité de leurs créations. Pour toutes ces raisons, il est permis de recommander à l'UA de réfléchir à institutionnaliser le Panaf en alternance dans d'autres pays du continent. L'Afrique est immense et ses diversités culturelles sont aussi grandes. La découverte de l'autre permet de raffermir les liens d'unité qui lient les enfants d'Afrique. Il suffit que l'Union africaine fasse preuve de volonté politique.