Le pays hôte décline toute responsabilité et laisse l'entière responsabilité aux autorités algériennes d'assumer la prise en charge sanitaire de leur délégation. Le pays hôte décline toute responsabilité et laisse l'entière responsabilité aux autorités algériennes d'assumer la prise en charge sanitaire de leur délégation. Les femmes enceintes, certains malades chroniques et les vieux ne seront pas acceptés aux Lieux Saints de l'Islam, c'est ce qu'ont décidé les autorités saoudiennes. L'annonce a été faite, récemment, par le ministre saoudien de la Santé. «J'invite les femmes enceintes et les vieux, les personnes asthmatiques et ceux développant des allergies à ne pas faire le déplacement aux Lieux Saints cette année à cause de la propagation du virus A/H1N1», a-t-il clairement lancé lors d'une conférence de presse. En Algérie, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé, il y a quelques jours, que «les rites du Hadj et de la Omra ne seront pas annulés» cette année pour les Algériens pour cause de grippe porcine et ce, malgré les restrictions du royaume. Le département des Affaires religieuses, en concertation avec celui de la Santé ont décidé que «les pèlerins se rendront sur les Lieux Saint, dans des conditions normales comme les années précédentes, sauf motif extrême». Ces deux départements, dont aucun n'ose prendre de fermes et claires décisions quant à l'annulation de la saison, soutiennent tout de même que les Algériens ne sont pas concernés par les mesures sanitaires rigoureuses qui seront prises par l'Arabie saoudite, avant, pendant et après le hadj 2009. Tel est l'accord conclu entre les deux pays. En des termes plus clairs, le pays hôte décline toute responsabilité et laisse l'entière responsabilité aux autorités algériennes d'assumer la prise en charge sanitaire de leur délégation. En contre, partie l'Algérie n'est pas concernée par les restrictions émises. Ces déclarations laissent perplexe. A défaut d'un courage politique affiché, les départements de Said Barkat et de Bouabdallah Ghlamallah invitent indirectement les Algériens à rester chez eux. Parce qu'il devient évident que si l'Algérie n'est pas concernée par les mesures sanitaires draconiennes que vont mettre en place les autorités médicales saoudiennes, il est clair qu'une appréhension existe dans les milieux sanitaires algériens quant à une potentielle importation du virus de la grippe porcine après la période du Hadj. Pour les 36.000 pèlerins une vaccination contre la grippe saisonnière est obligatoire. Pour la première fois une équipe renforcée de médecins spécialistes accompagnera les pèlerins. Et ils sont 10.000 annuellement, à accomplir la Omra et l'on se demande comment tout ce monde sera pris en charge et l'aider à se prémunir de cette affection. Le ministère de la santé affirme que l'équipe médicale de la mission du pèlerinage sera dotée de masques protecteurs afin qu'ils soient distribués à tous les hadjis en cas de nécessité, ainsi que de médicaments traitant la maladie. Une commande de 65 millions de doses de vaccin anti-virus de la grippe porcine a été faite par le ministère de la Santé. Ces vaccins ne seront disponibles que vers le mois d'octobre prochain, à une période proche des premiers départs pour les Lieux saints. L'Office national du Hadj et de la Omra a envoyé une mission aux LieuxSaints qui a convenu avec les autorités saoudiennes d'assurer aux hadjis algériens de bonnes conditions d'hébergement. Des résidences proches des Lieux saints ont été choisies, selon les affirmations de Bouabdellah Ghoulamallah. Il reste à rappeler que l'OMS a émis des réserves quant à l'efficacité du vaccin antigrippal saisonnier contre le virus A/H1N1. Les moins de 59 ans plus vulnérables Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine révèle que les décès touchent plus particulièrement les moins de 59 ans. cette enquête, réalisée par des médecins mexicains et américains, portant sur plus de 2.150 cas de pneumonie graves et de 100 décès, démontre que les formes graves touchent essentiellement des moins de 60 ans, alors que les plus âgés […] sont mieux protégés, sans doute par des infections grippales passées. Alors que lors de la grippe saisonnière, les 59 ans représentent 17% des décès, ils ont composé 87% des morts de la grippe A entre mars et avril 2009. De même les formes graves non mortelles ont concerné dans 71% des cas les 59 ans, contre 32% lors de la grippe classique. Les auteurs de ce travail indiquent que «pour la majorité de nos patients, les dégâts pulmonaires ont été liés à l'effet direct du virus de la grippe».Cette publication est importante, parce qu'elle désigne les moins de 60 ans comme les personnes prioritaires à vacciner dès que l'on disposera d'un vaccin».Toutefois , les formes graves restent très largement minoritaires, puisque le taux de décès est évalué à 2-3 pour 1.000 malades déclarés. Alors que l'OMS déplore plus de 400 décès à travers le monde L'Algérie s'«immunise» contre la pandémie Le virus AH1N1 de la grippe porcine a contaminé 94.512 personnes dans 135 pays et territoires, et causé 429 décès, selon le dernier bilan publié, le 6 juillet, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Algérie n'a pas été épargnée, 7 cas ont été confirmés par les autorités sanitaires du pays. Le premier cas a été confirmé, à Alger, le 20 juin dernier sur une ressortissante algérienne et son fils, revenus le 16 juin des Etats-Unis d'Amérique. Trois autres cas, dont deux à Alger et un à Oran, ont été confirmés le 28 juin. Les deux derniers cas ont été confirmés le 4 juillet à Constantine. Ces cas de grippe, tous importés, ont été confirmés sur un total cumulé de 74 cas suspects. 67 autres cas suspects ont été analysés avec un résultat négatif au test du virus A/H1N1, selon les précisions du ministère de la Santé. Avec le flux des émigrés, venus pour les vacances au pays, on devrait s'attendre à une augmentation du nombre de cas confirmés. En attendant l'arrivée des caméras thermiques, prévues initialement pour la fin juin, l'Algérie a décidé de passer au cas de figure (II) de la phase cinq (V) de son plan national de préparation à la grippe A/H1N1 et ce depuis la confirmation du premier cas. Selon le ministère de la Santé, le passage à ce cas de figure a pour objectif de détecter avec précocité de nouveaux cas d'infection, de ralentir la transmission locale, et de contenir la progression du virus au foyer détecté. Parmi les mesures sanitaires qu'implique le passage à ce cas de figure, les autorités prévoient notamment la prise en charge des malades selon le dispositif organisationnel préalablement arrêté et le renforcement des mesures de communication visant à préparer les partenaires et le grand public à une évolution probablement rapide. Pour répondre aux besoins en cas de pandémie, 51 hôpitaux de références et deux centres d'isolements ont été préparés pour accueillir les patients. Les centres d'isolement sont localisés a Alger, a El Kettar et à Beni Messous. Il recevra les cas de suspects en attendant les résultats des analyses qui seront effectués. Le ministère de la Santé, voulant se montrer rassurant, confirme la disponibilité de 20 millions de masques et de 6,5 millions de boites de Tamiflu. Mais il faut savoir que le Tamiflu, qui est un anti-viral, n'est efficace que durant les 48 heures suivant la contamination. Si la personne contaminée ne présente pas les symptômes de la grippe dans ce délai, le Tamiflu ne lui sera d'aucune utilité car le virus aura pris refuge au cœur même de la cellule humaine. Concernant l'acquisition des vaccins, un comité d'experts s'est réuni, en juin dernier. Il n'exclut pas l'utilisation du vaccin au moment de sa commercialisation en octobre. Une stratégie de vaccination va être mise en place, et les premières personnes qui seront concernées seront les cas suspects. S'ensuivra une vaccination généralisée à toute la population. La vaccination contre la grippe saisonnière s'avère aussi utile. Car selon les experts un croisement des deux virus peut rendre le virus plus virulent et entraîner la mort chez certaines personnes comme les personnes âgées, personnes fragiles et les bébés. A l'approche de l'automne la situation s'aggrave. L'apparition de la grippe saisonnière pourrait envenimer la situation. Des virus H1N1 résistants au Tamiflu Sur la base d'analyses de laboratoire, les autorités du Danemark, du Japon et de la région administrative spéciale de Hong Kong ont informé l'OMS de l'apparition de virus H1N1 résistants à l'oseltamivir (médicament antiviral connu sous le nom de Tamiflu). Ces virus ont été découverts chez trois patients qui n'ont pas été gravement atteints et qui ont tous guéri. Les enquêtes n'ont pas retrouvé de virus résistants parmi les proches contacts de ces trois personnes. Bien que résistants à l'Oseltamivir, les virus étaient toujours sensibles au Zanamivir.Les laboratoires du Réseau mondial pour la surveillance de la grippe ont examiné la résistance aux antiviraux pour près de 1.000 virus pandémiques H1N1. Dans tous les autres cas, ils étaient sensibles aussi bien à l'Oseltamivir qu'au Zanamivir. Sur la base des informations actuelles, ces cas de résistance semblent donc sporadiques. À l'heure actuelle, rien n'indique le développement d'une pharmacorésistance étendue aux antiviraux parmi les virus pandémiques H1N1. Les femmes enceintes, certains malades chroniques et les vieux ne seront pas acceptés aux Lieux Saints de l'Islam, c'est ce qu'ont décidé les autorités saoudiennes. L'annonce a été faite, récemment, par le ministre saoudien de la Santé. «J'invite les femmes enceintes et les vieux, les personnes asthmatiques et ceux développant des allergies à ne pas faire le déplacement aux Lieux Saints cette année à cause de la propagation du virus A/H1N1», a-t-il clairement lancé lors d'une conférence de presse. En Algérie, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé, il y a quelques jours, que «les rites du Hadj et de la Omra ne seront pas annulés» cette année pour les Algériens pour cause de grippe porcine et ce, malgré les restrictions du royaume. Le département des Affaires religieuses, en concertation avec celui de la Santé ont décidé que «les pèlerins se rendront sur les Lieux Saint, dans des conditions normales comme les années précédentes, sauf motif extrême». Ces deux départements, dont aucun n'ose prendre de fermes et claires décisions quant à l'annulation de la saison, soutiennent tout de même que les Algériens ne sont pas concernés par les mesures sanitaires rigoureuses qui seront prises par l'Arabie saoudite, avant, pendant et après le hadj 2009. Tel est l'accord conclu entre les deux pays. En des termes plus clairs, le pays hôte décline toute responsabilité et laisse l'entière responsabilité aux autorités algériennes d'assumer la prise en charge sanitaire de leur délégation. En contre, partie l'Algérie n'est pas concernée par les restrictions émises. Ces déclarations laissent perplexe. A défaut d'un courage politique affiché, les départements de Said Barkat et de Bouabdallah Ghlamallah invitent indirectement les Algériens à rester chez eux. Parce qu'il devient évident que si l'Algérie n'est pas concernée par les mesures sanitaires draconiennes que vont mettre en place les autorités médicales saoudiennes, il est clair qu'une appréhension existe dans les milieux sanitaires algériens quant à une potentielle importation du virus de la grippe porcine après la période du Hadj. Pour les 36.000 pèlerins une vaccination contre la grippe saisonnière est obligatoire. Pour la première fois une équipe renforcée de médecins spécialistes accompagnera les pèlerins. Et ils sont 10.000 annuellement, à accomplir la Omra et l'on se demande comment tout ce monde sera pris en charge et l'aider à se prémunir de cette affection. Le ministère de la santé affirme que l'équipe médicale de la mission du pèlerinage sera dotée de masques protecteurs afin qu'ils soient distribués à tous les hadjis en cas de nécessité, ainsi que de médicaments traitant la maladie. Une commande de 65 millions de doses de vaccin anti-virus de la grippe porcine a été faite par le ministère de la Santé. Ces vaccins ne seront disponibles que vers le mois d'octobre prochain, à une période proche des premiers départs pour les Lieux saints. L'Office national du Hadj et de la Omra a envoyé une mission aux LieuxSaints qui a convenu avec les autorités saoudiennes d'assurer aux hadjis algériens de bonnes conditions d'hébergement. Des résidences proches des Lieux saints ont été choisies, selon les affirmations de Bouabdellah Ghoulamallah. Il reste à rappeler que l'OMS a émis des réserves quant à l'efficacité du vaccin antigrippal saisonnier contre le virus A/H1N1. Les moins de 59 ans plus vulnérables Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine révèle que les décès touchent plus particulièrement les moins de 59 ans. cette enquête, réalisée par des médecins mexicains et américains, portant sur plus de 2.150 cas de pneumonie graves et de 100 décès, démontre que les formes graves touchent essentiellement des moins de 60 ans, alors que les plus âgés […] sont mieux protégés, sans doute par des infections grippales passées. Alors que lors de la grippe saisonnière, les 59 ans représentent 17% des décès, ils ont composé 87% des morts de la grippe A entre mars et avril 2009. De même les formes graves non mortelles ont concerné dans 71% des cas les 59 ans, contre 32% lors de la grippe classique. Les auteurs de ce travail indiquent que «pour la majorité de nos patients, les dégâts pulmonaires ont été liés à l'effet direct du virus de la grippe».Cette publication est importante, parce qu'elle désigne les moins de 60 ans comme les personnes prioritaires à vacciner dès que l'on disposera d'un vaccin».Toutefois , les formes graves restent très largement minoritaires, puisque le taux de décès est évalué à 2-3 pour 1.000 malades déclarés. Alors que l'OMS déplore plus de 400 décès à travers le monde L'Algérie s'«immunise» contre la pandémie Le virus AH1N1 de la grippe porcine a contaminé 94.512 personnes dans 135 pays et territoires, et causé 429 décès, selon le dernier bilan publié, le 6 juillet, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'Algérie n'a pas été épargnée, 7 cas ont été confirmés par les autorités sanitaires du pays. Le premier cas a été confirmé, à Alger, le 20 juin dernier sur une ressortissante algérienne et son fils, revenus le 16 juin des Etats-Unis d'Amérique. Trois autres cas, dont deux à Alger et un à Oran, ont été confirmés le 28 juin. Les deux derniers cas ont été confirmés le 4 juillet à Constantine. Ces cas de grippe, tous importés, ont été confirmés sur un total cumulé de 74 cas suspects. 67 autres cas suspects ont été analysés avec un résultat négatif au test du virus A/H1N1, selon les précisions du ministère de la Santé. Avec le flux des émigrés, venus pour les vacances au pays, on devrait s'attendre à une augmentation du nombre de cas confirmés. En attendant l'arrivée des caméras thermiques, prévues initialement pour la fin juin, l'Algérie a décidé de passer au cas de figure (II) de la phase cinq (V) de son plan national de préparation à la grippe A/H1N1 et ce depuis la confirmation du premier cas. Selon le ministère de la Santé, le passage à ce cas de figure a pour objectif de détecter avec précocité de nouveaux cas d'infection, de ralentir la transmission locale, et de contenir la progression du virus au foyer détecté. Parmi les mesures sanitaires qu'implique le passage à ce cas de figure, les autorités prévoient notamment la prise en charge des malades selon le dispositif organisationnel préalablement arrêté et le renforcement des mesures de communication visant à préparer les partenaires et le grand public à une évolution probablement rapide. Pour répondre aux besoins en cas de pandémie, 51 hôpitaux de références et deux centres d'isolements ont été préparés pour accueillir les patients. Les centres d'isolement sont localisés a Alger, a El Kettar et à Beni Messous. Il recevra les cas de suspects en attendant les résultats des analyses qui seront effectués. Le ministère de la Santé, voulant se montrer rassurant, confirme la disponibilité de 20 millions de masques et de 6,5 millions de boites de Tamiflu. Mais il faut savoir que le Tamiflu, qui est un anti-viral, n'est efficace que durant les 48 heures suivant la contamination. Si la personne contaminée ne présente pas les symptômes de la grippe dans ce délai, le Tamiflu ne lui sera d'aucune utilité car le virus aura pris refuge au cœur même de la cellule humaine. Concernant l'acquisition des vaccins, un comité d'experts s'est réuni, en juin dernier. Il n'exclut pas l'utilisation du vaccin au moment de sa commercialisation en octobre. Une stratégie de vaccination va être mise en place, et les premières personnes qui seront concernées seront les cas suspects. S'ensuivra une vaccination généralisée à toute la population. La vaccination contre la grippe saisonnière s'avère aussi utile. Car selon les experts un croisement des deux virus peut rendre le virus plus virulent et entraîner la mort chez certaines personnes comme les personnes âgées, personnes fragiles et les bébés. A l'approche de l'automne la situation s'aggrave. L'apparition de la grippe saisonnière pourrait envenimer la situation. Des virus H1N1 résistants au Tamiflu Sur la base d'analyses de laboratoire, les autorités du Danemark, du Japon et de la région administrative spéciale de Hong Kong ont informé l'OMS de l'apparition de virus H1N1 résistants à l'oseltamivir (médicament antiviral connu sous le nom de Tamiflu). Ces virus ont été découverts chez trois patients qui n'ont pas été gravement atteints et qui ont tous guéri. Les enquêtes n'ont pas retrouvé de virus résistants parmi les proches contacts de ces trois personnes. Bien que résistants à l'Oseltamivir, les virus étaient toujours sensibles au Zanamivir.Les laboratoires du Réseau mondial pour la surveillance de la grippe ont examiné la résistance aux antiviraux pour près de 1.000 virus pandémiques H1N1. Dans tous les autres cas, ils étaient sensibles aussi bien à l'Oseltamivir qu'au Zanamivir. Sur la base des informations actuelles, ces cas de résistance semblent donc sporadiques. À l'heure actuelle, rien n'indique le développement d'une pharmacorésistance étendue aux antiviraux parmi les virus pandémiques H1N1.