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Guichets désertés les jeudis !
Service d'état civil à Hussein Dey
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 07 - 2009

Retirer un document administratif, un jeudi, au service d'état civil de Hussein Dey n'est pas chose simple. Entre manque d'imprimés, panne du système informatique, désertion des guichets par les agents, le citoyen ne sait plus à qui s'adresser, surtout quand les portes des élus restent obstinément closes devant eux.
Retirer un document administratif, un jeudi, au service d'état civil de Hussein Dey n'est pas chose simple. Entre manque d'imprimés, panne du système informatique, désertion des guichets par les agents, le citoyen ne sait plus à qui s'adresser, surtout quand les portes des élus restent obstinément closes devant eux.
Si vous devez vous rendre un jeudi au service d'état civil de Hussein Dey, vous serez surpris en découvrant, pratiquement, tous les guichets de ce service public désertés par les agents. "Ce service est loin de répondre aux besoins d'une commune aussi importante", nous dira une citoyenne qui se déclare "très déçue par la mauvaise qualité de service". "Je suis née dans cette commune et je constate que cela est devenu un véritable parcours du combattant pour obtenir le moindre papier administratif dans ce service", nous affirme une autre personne qui ayant changé de résidence éprouve les pires difficultés pour obtenir certains papiers de l'état civil. Les résidants de la commune et ceux qui se déplacent pour les besoins de documents administratifs : actes de naissance, surtout le n°12 rencontrent mille et un obstacles sur leur chemin, manque d'imprimés, panne du système informatique ou... absence d'agents !
La généralisation de l'informatique dans Alger, depuis l'an 2000, devait faciliter la tâche des fonctionnaires et faire gagner du temps aux citoyens, mais cela, hélas, n'est pas le cas dans de nombreuses communes de la capitale. Le comble, c'est qu'après des heures d'attente dans une longue file, arrivé devant les guichets de l'état civil, le citoyen est surpris d'apprendre qu'il n'ouvre droit qu'à quatre copies au maximum, cela encore s'il arrive à plaider sa cause auprès du responsable des guichets, c'est ce que nous affirmera un citoyen. Des personnes venues d'autres wilayas, se plaignent aussi de "la difficulté d'obtenir certains documents, alors qu'auparavant ils se contentaient d'envoyer un simple courrier et en retour ils recevaient, dans la semaine, le document demandé". Aujourd'hui ils sont obligés de se déplacer, ce qui n'est pas toujours évident. Le jeudi, censé être un jour de travail normal, ils ont la surprise de se retrouver face à des guichets ouverts, mais déserts. "Pour régler mes petits soucis, à l'instar de l'obtention de certains papiers administratifs, je n'ai que le jeudi . Même en arrivant de bon matin, je trouve des guichets désertés, et je n'ai plus qu'à faire demi-tour ou à engager un véritable marathon stressant pour obtenir mon document", nous dira un citoyen né à Hussein Dey et qui s'était déplacé de Mostaganem, où il réside, pour retirer un simple extrait de naissance. Pour avoir l'autre version, celle des autorités communales, nous avons tenté, en vain, de nous rapprocher des responsables, même le P/APC étant ce jour-là absent. Des citoyens nous affirmeront en conclusion que cela n'est pas nouveau pour eux, vu affirment-ils que "même les journées de réception ne sont pas respectées dans la commune de Hussein-Dey !
C. K.
Si vous devez vous rendre un jeudi au service d'état civil de Hussein Dey, vous serez surpris en découvrant, pratiquement, tous les guichets de ce service public désertés par les agents. "Ce service est loin de répondre aux besoins d'une commune aussi importante", nous dira une citoyenne qui se déclare "très déçue par la mauvaise qualité de service". "Je suis née dans cette commune et je constate que cela est devenu un véritable parcours du combattant pour obtenir le moindre papier administratif dans ce service", nous affirme une autre personne qui ayant changé de résidence éprouve les pires difficultés pour obtenir certains papiers de l'état civil. Les résidants de la commune et ceux qui se déplacent pour les besoins de documents administratifs : actes de naissance, surtout le n°12 rencontrent mille et un obstacles sur leur chemin, manque d'imprimés, panne du système informatique ou... absence d'agents !
La généralisation de l'informatique dans Alger, depuis l'an 2000, devait faciliter la tâche des fonctionnaires et faire gagner du temps aux citoyens, mais cela, hélas, n'est pas le cas dans de nombreuses communes de la capitale. Le comble, c'est qu'après des heures d'attente dans une longue file, arrivé devant les guichets de l'état civil, le citoyen est surpris d'apprendre qu'il n'ouvre droit qu'à quatre copies au maximum, cela encore s'il arrive à plaider sa cause auprès du responsable des guichets, c'est ce que nous affirmera un citoyen. Des personnes venues d'autres wilayas, se plaignent aussi de "la difficulté d'obtenir certains documents, alors qu'auparavant ils se contentaient d'envoyer un simple courrier et en retour ils recevaient, dans la semaine, le document demandé". Aujourd'hui ils sont obligés de se déplacer, ce qui n'est pas toujours évident. Le jeudi, censé être un jour de travail normal, ils ont la surprise de se retrouver face à des guichets ouverts, mais déserts. "Pour régler mes petits soucis, à l'instar de l'obtention de certains papiers administratifs, je n'ai que le jeudi . Même en arrivant de bon matin, je trouve des guichets désertés, et je n'ai plus qu'à faire demi-tour ou à engager un véritable marathon stressant pour obtenir mon document", nous dira un citoyen né à Hussein Dey et qui s'était déplacé de Mostaganem, où il réside, pour retirer un simple extrait de naissance. Pour avoir l'autre version, celle des autorités communales, nous avons tenté, en vain, de nous rapprocher des responsables, même le P/APC étant ce jour-là absent. Des citoyens nous affirmeront en conclusion que cela n'est pas nouveau pour eux, vu affirment-ils que "même les journées de réception ne sont pas respectées dans la commune de Hussein-Dey !
C. K.


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