Selon Algérie Poste, sur 11 millions de clients, seulement «26 % ont retiré leur carte». Autant dire que le remplacement du chèque n'est pas pour demain. Pourtant le ministre du secteur, M. Hamid Bessalah, a clairement déclaré dans l'une de ses sorties médiatiques que «le chèque va disparaître progressivement pour laisser place à la carte». Selon Algérie Poste, sur 11 millions de clients, seulement «26 % ont retiré leur carte». Autant dire que le remplacement du chèque n'est pas pour demain. Pourtant le ministre du secteur, M. Hamid Bessalah, a clairement déclaré dans l'une de ses sorties médiatiques que «le chèque va disparaître progressivement pour laisser place à la carte». Conformément aux orientations du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, la transition du traditionnel chèque postal vers la carte magnétique est en train de s'opérer. Même si les retards dans la délivrance des chéquiers ne sont pas prémédités selon Algérie Poste, ils ont tout de même tendance à pousser les clients, qui attendent depuis plusieurs mois, à utiliser leur carte de retrait non sans quelques appréhensions. Il faut dire que depuis son lancement, cette carte n'a jamais pu susciter l'engouement souhaité. D'ailleurs, selon Mlle Allali, chargée de communication par intérim à Algérie Poste, sur 11 millions de clients, seulement «26 % ont retiré leur carte». Autant dire que le remplacement du chèque n'est pas pour demain. Pourtant le ministre du secteur, M. Hamid Bessalah, a clairement déclaré dans l'une de ses sorties médiatiques que «le chèque va disparaître progressivement pour laisser place à la carte». Les retards qui sont observés dans la délivrance des chéquiers est perçue par certains observateurs comme un moyen d'atteindre cet objectif, vu que certains clients attendent parfois plus de six mois. Même si elle reconnaît cet état de fait, Algérie Poste réfute l'idée selon laquelle les retards sont prémédités. Selon Mlle Allali, ces retards ont pour cause deux origines. D'abord, «beaucoup de gens ne vont pas récupérer leur chéquier dans les délais c'est-à-dire à la réception de l'avis d'arrivée de la poste, pensant que les carnets seront toujours disponibles. Or, ces chéquiers ne restent au niveau des bureaux de poste que pendant dix jours maximum, après quoi, il sont retournés au niveau du centre des chèques d'Alger où ils sont détruits». Sans fournir de nombre, notre interlocutrice précise que «mombre de chéquiers détruits est très important». L'autre facteur est lié, selon Algérie Poste, «aux gens qui changent d'adresse» sans laisser de traces et qui représentent «la cause la plus importante», nous dit-on. Mais à défaut de chéquiers, les gens peuvent toujours utiliser «la carte de retrait que ce soit au niveau des distributeurs qui sont à l'extérieur des postes avec un plafond de 20.000 dinars ou au niveau des guichets s'ils veulent retirer plus de 20.000 dinars en contrepartie d'un formulaire rempli», explique Mlle Allali. Toutefois, au vu de la situation actuelle, le choix de la carte ressemble plutôt à un échec puisqu'il «y des milliers de cartes qui sont entassées au niveau des bureaux de poste», selon la représentante de la poste. D'ailleurs, pour limiter la casse, celle-ci a préféré réactiver pour quatre ans les cartes qui ont expiré au lieu d'en confectionner de nouvelles. Il faut dire aussi que les distributeurs souvent en panne ne favorisent pas l'utilisation de la carte. Mais là encore, pour Algérie Poste, la panne des guichets est due à «la mauvaise qualité des billets de 200 dinars auxquels la Banque d'Algérie a promis de trouver une solution». En attendant, quelles que soient les difficultés, les clients de la poste n'ont pas d'autres choix que de s'habituer à l'utilisation de la carte car de toute manière, «les carnets de chèque vont disparaître dans peu de temps», nous indique Mlle Allali. Conformément aux orientations du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, la transition du traditionnel chèque postal vers la carte magnétique est en train de s'opérer. Même si les retards dans la délivrance des chéquiers ne sont pas prémédités selon Algérie Poste, ils ont tout de même tendance à pousser les clients, qui attendent depuis plusieurs mois, à utiliser leur carte de retrait non sans quelques appréhensions. Il faut dire que depuis son lancement, cette carte n'a jamais pu susciter l'engouement souhaité. D'ailleurs, selon Mlle Allali, chargée de communication par intérim à Algérie Poste, sur 11 millions de clients, seulement «26 % ont retiré leur carte». Autant dire que le remplacement du chèque n'est pas pour demain. Pourtant le ministre du secteur, M. Hamid Bessalah, a clairement déclaré dans l'une de ses sorties médiatiques que «le chèque va disparaître progressivement pour laisser place à la carte». Les retards qui sont observés dans la délivrance des chéquiers est perçue par certains observateurs comme un moyen d'atteindre cet objectif, vu que certains clients attendent parfois plus de six mois. Même si elle reconnaît cet état de fait, Algérie Poste réfute l'idée selon laquelle les retards sont prémédités. Selon Mlle Allali, ces retards ont pour cause deux origines. D'abord, «beaucoup de gens ne vont pas récupérer leur chéquier dans les délais c'est-à-dire à la réception de l'avis d'arrivée de la poste, pensant que les carnets seront toujours disponibles. Or, ces chéquiers ne restent au niveau des bureaux de poste que pendant dix jours maximum, après quoi, il sont retournés au niveau du centre des chèques d'Alger où ils sont détruits». Sans fournir de nombre, notre interlocutrice précise que «mombre de chéquiers détruits est très important». L'autre facteur est lié, selon Algérie Poste, «aux gens qui changent d'adresse» sans laisser de traces et qui représentent «la cause la plus importante», nous dit-on. Mais à défaut de chéquiers, les gens peuvent toujours utiliser «la carte de retrait que ce soit au niveau des distributeurs qui sont à l'extérieur des postes avec un plafond de 20.000 dinars ou au niveau des guichets s'ils veulent retirer plus de 20.000 dinars en contrepartie d'un formulaire rempli», explique Mlle Allali. Toutefois, au vu de la situation actuelle, le choix de la carte ressemble plutôt à un échec puisqu'il «y des milliers de cartes qui sont entassées au niveau des bureaux de poste», selon la représentante de la poste. D'ailleurs, pour limiter la casse, celle-ci a préféré réactiver pour quatre ans les cartes qui ont expiré au lieu d'en confectionner de nouvelles. Il faut dire aussi que les distributeurs souvent en panne ne favorisent pas l'utilisation de la carte. Mais là encore, pour Algérie Poste, la panne des guichets est due à «la mauvaise qualité des billets de 200 dinars auxquels la Banque d'Algérie a promis de trouver une solution». En attendant, quelles que soient les difficultés, les clients de la poste n'ont pas d'autres choix que de s'habituer à l'utilisation de la carte car de toute manière, «les carnets de chèque vont disparaître dans peu de temps», nous indique Mlle Allali.