Le FLN est de nouveau secoué par de fortes secousses internes. Dans plusieurs régions du pays, l'agitation a atteint son paroxysme. Des bagarres entre militants ont éclaté dans plusieurs mouhafadhas. C'est la préparation des assises du 9é congrès qui est à l'origine de cette fièvre. Se considérant marginalisés, voire même exclus, les mécontents menacent même d'aller vers un congrès parallèle. Le FLN est de nouveau secoué par de fortes secousses internes. Dans plusieurs régions du pays, l'agitation a atteint son paroxysme. Des bagarres entre militants ont éclaté dans plusieurs mouhafadhas. C'est la préparation des assises du 9é congrès qui est à l'origine de cette fièvre. Se considérant marginalisés, voire même exclus, les mécontents menacent même d'aller vers un congrès parallèle. «La responsabilité de cette exclusion des cadres et militants incombe à la direction du parti» déclare, de go, le premier responsable de la «Cellule centrale de suivi», une structure créée il y a quelques temps par l'ensemble des «dissidents». Pour Abbas Mekhalif, contacté hier, «jamais dans l'histoire du parti une commission de préparation d'un congrès n'a été presque exclusivement constituée de membres de la direction. Ce n'est pas normal que l'instance exécutive du parti se transforme en commission de préparation alors qu'elle devrait être beaucoup plus ouverte aux cadres et militants aussi». La commission de préparation du congrès, installée par Abdelaziz Belkhadem qui en est d'ailleurs le président, le 17 juin dernier, comprend, en effet, outre les 120 membres de l'instance exécutive, les secrétaires des Mouhafadhas, des membres du Conseil national et des parlementaires des deux chambres. Melkhalif considère que les structures issues du 8é congrès rassembleur tenu au début de l'année 2005 «ont prouvé leurs limites et leurs échecs depuis 5 ans». Mais ce qui semble avoir le plus courroucé notre interlocuteur c'est, comme il l'a déclaré, «les multiples violations des statuts et du règlement internes du parti dans l'objectif d'écarter et d'exclure les vrais militants de la participation au prochain congrès». Il donne l'exemple des mouhafadhs qui n'ont jamais été élus comme le stipule les statuts du parti mais désignés et qui ont été malgré tout chargés par Belkhadem de présider les commissions de préparation des wilayas. Abbas Mekhalif estime que l'opération d'installation des commissions de préparation du congrès au niveau des différentes mouhafadhas a été entachée de moult irrégularités, ce qui a favorisé l'exclusion et la marginalisation de nombreux cadres et militants. De plus, il a estimé que les engagements de Belkhadem, avancés lors de la rencontre entre les deux parties le 13 juillet 2008, n'ont jamais été traduits sur le terrain . C'est pour ces raisons qu'il a indiqué que tous les mécontents, qui ont multiplié les concertations dans le cadre de la Cellule centrale de suivi, sont prêts à aller crescendo dans la contestation et la dissidence si la direction du parti ne révise pas sa position. «Nous sommes prêts à installer des commissions de préparation au niveau des kasmas, mouhafadhas et une commission au niveau national. En un mot, nous sommes en mesure d'organiser un congrès parallèle". La direction politique du parti reste pourtant très sereine et dément toutes ces accusations. "Tout se déroule conformement au planning tracé et tout indique que nous serons fin prêts pour organiser le 9 éme congrès au premier trimestre de l'année prochaine», souligne Said Bouhadja , membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et de la communication. «Pour preuve, nous avons installé jusqu'à présent 43 commissions de mouhafadha sur 45 et il n'y a eu aucune exclusion, ni marginalisation des militants», a-t-il soutenu. Contacté hier, Bouhadja a aussi évoqué le cas des neuf autres mouhafadhas, qui n'ont jamais été restructurées. "Nous comptons achever la restructuration avant la mi-août avant de procéder ensuite à l'installation des commissions de préparation du congrès». «La responsabilité de cette exclusion des cadres et militants incombe à la direction du parti» déclare, de go, le premier responsable de la «Cellule centrale de suivi», une structure créée il y a quelques temps par l'ensemble des «dissidents». Pour Abbas Mekhalif, contacté hier, «jamais dans l'histoire du parti une commission de préparation d'un congrès n'a été presque exclusivement constituée de membres de la direction. Ce n'est pas normal que l'instance exécutive du parti se transforme en commission de préparation alors qu'elle devrait être beaucoup plus ouverte aux cadres et militants aussi». La commission de préparation du congrès, installée par Abdelaziz Belkhadem qui en est d'ailleurs le président, le 17 juin dernier, comprend, en effet, outre les 120 membres de l'instance exécutive, les secrétaires des Mouhafadhas, des membres du Conseil national et des parlementaires des deux chambres. Melkhalif considère que les structures issues du 8é congrès rassembleur tenu au début de l'année 2005 «ont prouvé leurs limites et leurs échecs depuis 5 ans». Mais ce qui semble avoir le plus courroucé notre interlocuteur c'est, comme il l'a déclaré, «les multiples violations des statuts et du règlement internes du parti dans l'objectif d'écarter et d'exclure les vrais militants de la participation au prochain congrès». Il donne l'exemple des mouhafadhs qui n'ont jamais été élus comme le stipule les statuts du parti mais désignés et qui ont été malgré tout chargés par Belkhadem de présider les commissions de préparation des wilayas. Abbas Mekhalif estime que l'opération d'installation des commissions de préparation du congrès au niveau des différentes mouhafadhas a été entachée de moult irrégularités, ce qui a favorisé l'exclusion et la marginalisation de nombreux cadres et militants. De plus, il a estimé que les engagements de Belkhadem, avancés lors de la rencontre entre les deux parties le 13 juillet 2008, n'ont jamais été traduits sur le terrain . C'est pour ces raisons qu'il a indiqué que tous les mécontents, qui ont multiplié les concertations dans le cadre de la Cellule centrale de suivi, sont prêts à aller crescendo dans la contestation et la dissidence si la direction du parti ne révise pas sa position. «Nous sommes prêts à installer des commissions de préparation au niveau des kasmas, mouhafadhas et une commission au niveau national. En un mot, nous sommes en mesure d'organiser un congrès parallèle". La direction politique du parti reste pourtant très sereine et dément toutes ces accusations. "Tout se déroule conformement au planning tracé et tout indique que nous serons fin prêts pour organiser le 9 éme congrès au premier trimestre de l'année prochaine», souligne Said Bouhadja , membre du secrétariat exécutif chargé de l'information et de la communication. «Pour preuve, nous avons installé jusqu'à présent 43 commissions de mouhafadha sur 45 et il n'y a eu aucune exclusion, ni marginalisation des militants», a-t-il soutenu. Contacté hier, Bouhadja a aussi évoqué le cas des neuf autres mouhafadhas, qui n'ont jamais été restructurées. "Nous comptons achever la restructuration avant la mi-août avant de procéder ensuite à l'installation des commissions de préparation du congrès».