Les fast food seront ouverts, tous les soirs pendant le mois de ramadhan, juste après le «ftour», à Alger où plusieurs citoyens ont pris la récente habitude de s'y rendre pour le «shour». Cette année encore, les différents magasins de «cuisine rapide», satisferont la demande de leur fidèle clientèle en leur assurant un moment plus convivial en ce mois sacré. C'est ce que nous avons appris, hier, des gérants, lors de notre passage dans ces différents espaces. «Nous travaillons, généralement, avec la même clientèle depuis deux ans. Les places sont souvent réservées pour le «shor», bien avant l'arrivée du ramadhan. Nous recevons évidemment d'autres clients qui sont de passage. Il faut dire que les Algériens ne sollicitent que des plats fast-food», nous déclare le gérant d'un petit restaurant à Alger-Centre. Pizza, Panini et hamburger…, au menu! La nouvelle culture culinaire ramadanesque des Algériens ne semble pas étonner notre interlocuteur, et encore moins ses employés. Visiblement, le fait n'est plus un évènement.Le gérant, M. Hakim, a précisé quant à lui, que son commerce accueille un nombre important de clients tous les ans. Il a ajouté que l'espace devient de plus en plus fréquenté dès la deuxième quinzaine du mois sacré. «Nous serons ouverts à cette date de mi-ramadhan. Nous consacrons les premiers jours au nettoyage mais aussi à la restauration du lieu, dont la peinture ainsi que le nouveau décor. Comme de coutume, on procède à cette occasion à un embellissement particulier pour recevoir le plus de monde», a-t-il estimé. En ce qui concerne le prix des produits indiqués au menu, M. Hakim a rassuré que ces tarifs seront mêmes. L'assistante manager d'une chaîne belge de restauration installée à Alger, Issolah Chafika, a annoncé, pour sa part, l'ouverture de leur restaurant le soir pour servir les clients qui consomment sur place mais aussi ceux qui préfèrent des plats à emporter pour les consommer chez eux, au «shor». Jeunes et moins jeunes rencontrés dans la rue, ont révélé que la majorité des Algériens ont changé leurs habitudes quant à la cuisine ramadanesque, ces dernières années. «Personnellement je mange comme de coutume des plats consistants au «ftour» mais je passe, généralement à des "shors" pizzas, dehors avec des amis», a laissé entendre, Amine sur une note d'humour. Ce n'est pas le cas de tout le monde, puisque d'autres personnes estiment que rien ne peut remplacer les plats faits maison, plus légers dont le couscous et le petit-lait au «shor» afin de bien entamer une nouvelle journée de jeûne. «Au fil des temps, les Algériens sont de moins en moins attachés aux traditions et coutumes. La table du ramadhan a perdu de son charme. Aujourd'hui, nous préparons le menu du jour selon les préférences de nos enfants. Ils sont attirés beaucoup plus par les plats occidentaux que par nos plats traditionnels. Nous finissons par céder à leurs caprices puisqu'ils font une virée chez les fast food juste après le «ftour». Et ces commerces n'assurent pas tous une sécurité dans l'hygiène», confie une jeune maman, abordée sur la même question. Les fast food seront ouverts, tous les soirs pendant le mois de ramadhan, juste après le «ftour», à Alger où plusieurs citoyens ont pris la récente habitude de s'y rendre pour le «shour». Cette année encore, les différents magasins de «cuisine rapide», satisferont la demande de leur fidèle clientèle en leur assurant un moment plus convivial en ce mois sacré. C'est ce que nous avons appris, hier, des gérants, lors de notre passage dans ces différents espaces. «Nous travaillons, généralement, avec la même clientèle depuis deux ans. Les places sont souvent réservées pour le «shor», bien avant l'arrivée du ramadhan. Nous recevons évidemment d'autres clients qui sont de passage. Il faut dire que les Algériens ne sollicitent que des plats fast-food», nous déclare le gérant d'un petit restaurant à Alger-Centre. Pizza, Panini et hamburger…, au menu! La nouvelle culture culinaire ramadanesque des Algériens ne semble pas étonner notre interlocuteur, et encore moins ses employés. Visiblement, le fait n'est plus un évènement.Le gérant, M. Hakim, a précisé quant à lui, que son commerce accueille un nombre important de clients tous les ans. Il a ajouté que l'espace devient de plus en plus fréquenté dès la deuxième quinzaine du mois sacré. «Nous serons ouverts à cette date de mi-ramadhan. Nous consacrons les premiers jours au nettoyage mais aussi à la restauration du lieu, dont la peinture ainsi que le nouveau décor. Comme de coutume, on procède à cette occasion à un embellissement particulier pour recevoir le plus de monde», a-t-il estimé. En ce qui concerne le prix des produits indiqués au menu, M. Hakim a rassuré que ces tarifs seront mêmes. L'assistante manager d'une chaîne belge de restauration installée à Alger, Issolah Chafika, a annoncé, pour sa part, l'ouverture de leur restaurant le soir pour servir les clients qui consomment sur place mais aussi ceux qui préfèrent des plats à emporter pour les consommer chez eux, au «shor». Jeunes et moins jeunes rencontrés dans la rue, ont révélé que la majorité des Algériens ont changé leurs habitudes quant à la cuisine ramadanesque, ces dernières années. «Personnellement je mange comme de coutume des plats consistants au «ftour» mais je passe, généralement à des "shors" pizzas, dehors avec des amis», a laissé entendre, Amine sur une note d'humour. Ce n'est pas le cas de tout le monde, puisque d'autres personnes estiment que rien ne peut remplacer les plats faits maison, plus légers dont le couscous et le petit-lait au «shor» afin de bien entamer une nouvelle journée de jeûne. «Au fil des temps, les Algériens sont de moins en moins attachés aux traditions et coutumes. La table du ramadhan a perdu de son charme. Aujourd'hui, nous préparons le menu du jour selon les préférences de nos enfants. Ils sont attirés beaucoup plus par les plats occidentaux que par nos plats traditionnels. Nous finissons par céder à leurs caprices puisqu'ils font une virée chez les fast food juste après le «ftour». Et ces commerces n'assurent pas tous une sécurité dans l'hygiène», confie une jeune maman, abordée sur la même question.