Le crédit à la consommation pourrait, peut-être, être réhabilité dans le cas où il s'agirait de produits made in Algéria. C'est ce qu'a laissé entendre le ministre des Finances, Karim Djoudi, hier, lors de son intervention sur les ondes de la radio Chaine III. Le crédit à la consommation pourrait, peut-être, être réhabilité dans le cas où il s'agirait de produits made in Algéria. C'est ce qu'a laissé entendre le ministre des Finances, Karim Djoudi, hier, lors de son intervention sur les ondes de la radio Chaine III. «Le crédit à la consommation peut être utile lorsqu'il accompagne une production nationale», a-t-il déclaré en expliquant qu'actuellement «ce sont les industries installées ailleurs qui en bénéficient». Dans son intervention le premier argentier du pays a précisé que «le but du gouvernement n'est pas de développer des mesures populaires mais des mesures qui répondent à une situation donnée à un moment donnée. Le crédit à la consommation à une utilité lorsqu'il accompagne une production nationale. En Algérie ce genre de crédits, qui est de l'ordre d'une centaine de milliers de centimes, a trois caractéristiques à savoir ; il est orienté pour l'essentiel à l'acquisition de véhicules importés donc au bénéfice d'une industrie qui n'est pas présente en Algérie, au bénéfice d'emploi et de plus value et de fiscalité qui ne sont pas en Algérie et dont le bénéfice va aux banques privées. Le crédit développé par les banques privées donc le revenu va à ces banques et troisième point, il y a un phénomène d'emballement de la demande qui s'opère auprès des ménages et donc surendettement de ces ménages». Interrogé sur certaines mesures apportées par la loi de finances complémentaire, le ministre des Finances a déclaré que «la situation économie nationale a évolué ces dernières années avec comme point référentiel une très forte croissances de nos importations puisque entre 2006 et 2008, nous somme passés successivement de 20 milliards de dollars d'importation à 27 milliards de dollars d'importation puis à 39,5 milliards de dollars d'importation et simultanément nous assistons à une forte croissance des importations des services de près de 11 milliards de dollars et cela dans un contexte où nos recettes extérieures ne sont significativement modifiées puisqu'à 98% nos recettes sont des recettes d'hydrocarbures qui sont fortement dépendantes des quantités pour lesquelles nous avons peu d'emprise. Cette situation a aussi comme conséquence l'augmentation de notre production qui n'est pas diversifiée». Sur les mesures concernant les investissements étrangers, Il a conforté que la logique du gouvernement est de dire que «nous posons un constat, nous projetons la situation économique de l'Algérie dans quelques années, nous évaluons les risques pour mieux équilibrer l'économie nationale». Dans ce contexte il a soutenu que «les investissements étrangers doivent s'inscrire dans une logique de favoriser les croissances additionnelles de notre production et de sa diversification, participer à la création de l'emploi et la satisfaction de certains de nos besoins sociaux dûment identifiés sur le marché national». Pour ce qui est du passage aux lettres de crédits, comme seul mode de payement, Djoudi a assuré que cette mesure représente une véritable pompe de devises, elle assure la tracabilité de la transaction et n'a pas de coût supérieur à la transaction libre. Concernant la mesure relative aux investissements qui doivent s'opérer avec une majorité algérienne, Karim Djoudi a déclaré qu'elle permet d'avoir la maîtrise dans la conduite des affaires pour un meilleur transfert des technologies. La LFC 209 stipule, dans ce contexte, que les investissements étrangers ne peuvent s'opérer que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat résident représente 51% au moins du capital social. «Le crédit à la consommation peut être utile lorsqu'il accompagne une production nationale», a-t-il déclaré en expliquant qu'actuellement «ce sont les industries installées ailleurs qui en bénéficient». Dans son intervention le premier argentier du pays a précisé que «le but du gouvernement n'est pas de développer des mesures populaires mais des mesures qui répondent à une situation donnée à un moment donnée. Le crédit à la consommation à une utilité lorsqu'il accompagne une production nationale. En Algérie ce genre de crédits, qui est de l'ordre d'une centaine de milliers de centimes, a trois caractéristiques à savoir ; il est orienté pour l'essentiel à l'acquisition de véhicules importés donc au bénéfice d'une industrie qui n'est pas présente en Algérie, au bénéfice d'emploi et de plus value et de fiscalité qui ne sont pas en Algérie et dont le bénéfice va aux banques privées. Le crédit développé par les banques privées donc le revenu va à ces banques et troisième point, il y a un phénomène d'emballement de la demande qui s'opère auprès des ménages et donc surendettement de ces ménages». Interrogé sur certaines mesures apportées par la loi de finances complémentaire, le ministre des Finances a déclaré que «la situation économie nationale a évolué ces dernières années avec comme point référentiel une très forte croissances de nos importations puisque entre 2006 et 2008, nous somme passés successivement de 20 milliards de dollars d'importation à 27 milliards de dollars d'importation puis à 39,5 milliards de dollars d'importation et simultanément nous assistons à une forte croissance des importations des services de près de 11 milliards de dollars et cela dans un contexte où nos recettes extérieures ne sont significativement modifiées puisqu'à 98% nos recettes sont des recettes d'hydrocarbures qui sont fortement dépendantes des quantités pour lesquelles nous avons peu d'emprise. Cette situation a aussi comme conséquence l'augmentation de notre production qui n'est pas diversifiée». Sur les mesures concernant les investissements étrangers, Il a conforté que la logique du gouvernement est de dire que «nous posons un constat, nous projetons la situation économique de l'Algérie dans quelques années, nous évaluons les risques pour mieux équilibrer l'économie nationale». Dans ce contexte il a soutenu que «les investissements étrangers doivent s'inscrire dans une logique de favoriser les croissances additionnelles de notre production et de sa diversification, participer à la création de l'emploi et la satisfaction de certains de nos besoins sociaux dûment identifiés sur le marché national». Pour ce qui est du passage aux lettres de crédits, comme seul mode de payement, Djoudi a assuré que cette mesure représente une véritable pompe de devises, elle assure la tracabilité de la transaction et n'a pas de coût supérieur à la transaction libre. Concernant la mesure relative aux investissements qui doivent s'opérer avec une majorité algérienne, Karim Djoudi a déclaré qu'elle permet d'avoir la maîtrise dans la conduite des affaires pour un meilleur transfert des technologies. La LFC 209 stipule, dans ce contexte, que les investissements étrangers ne peuvent s'opérer que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat résident représente 51% au moins du capital social.