La Secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune a accusé, hier à Alger à l‘occasion de la clôture d‘une réunion de deux jours du comité central du Parti, certains partis politiques de «tentatives de corruption» sur les députés de son parti en prévision des prochaines sénatoriales qui suscitent d‘ores et déjà les passions les plus folles. "On ne mange pas de ce pain", a toutefois tenu à rassurer la SG du PT laquelle a annoncé, par la même occasion, que son parti "ne participera pas" à ces joutes, signalant en revanche que son parti peut "exceptionnellement" conclure des "accords politiques" avec d‘autres partis. "Ce n‘est pas un boycott", a-t-elle précisé tout en se déclarant "contre" le système du bicaméralisme, y compris donc le Sénat dont elle ne voit d‘ailleurs pas "l‘utilité". Interrogé si son parti ferait, éventuellement, son entrée dans le prochain gouvernement d‘autant que des informations insistantes font état d‘un imminent remaniement, Louisa Hanoune a répondu par la négative, tout en précisant "n‘avoir pas été approchée" à ce sujet. La loi de finances complémentaire 2009 qui consacre "le processus de résistance et de recouvrement même partiel de la souveraineté nationale dans la décision économique" a aussi, aux yeux de Louisa Hanoune, dévoilé la nature des partis politiques, des opérateurs économiques et le patronat algérien. Elle constitue en somme un processus de "clarification" en raison, notamment, de la nature des réactions suscitées par cette loi, explique-t-elle. Louisa Hanoune a abordé les "pressions" aussi bien internes qu‘externes, entre autres, françaises, allemandes et tout récemment américaines, sur fond de "chantages et de menaces" de la part de certains Européens (France, Allemagne) et les Etats-Unis ; d‘anciens dossiers, un moment oubliés, à l‘instar du nucléaire algérien et l‘affaire de l‘assassinat des moines trappistes de Tibhirine, ont soudainement refait surface de façon "grossière", selon Hanoune. A propos de la volte-face, observée par le gouvernement, en ce qui concerne certains termes de la LFC, notamment l‘annulation de la rétroactivité de la disposition portant obligation, faite aux sociétés étrangères activant dans l‘importation, d‘associer un partenaire algérien à hauteur de 30%, la SG du PT a estimé "étrange" qu‘une loi ou une disposition ne s‘appliquent pas à tous les acteurs de la même manière. "C‘est tout simplement antidémocratique !" a-t-elle indiqué. Tout en qualifiant la LFC 2009 d‘"enjeu majeur", Mme Hanoune a néanmoins mis à nu les "contradictions" au sein du gouvernement tout en déplorant l‘attitude "timorée" du gouvernement Ouyahia face aux réactions exprimées à ce sujet par différentes parties. Elle invite le staff gouvernemental à ouvrir le dialogue pour expliquer aux citoyens le contenu de cette LFC, ajoutant "qu‘il n‘y a pas de mal à ce que l‘on reconnaisse avoir fauté sur tel ou point". Bien au contraire, a-t-elle expliqué, "un gouvernement acquiert de la force mais surtout de la confiance quand il reconnaît ses erreurs", souligne-t-elle. "C‘est quand il y a la volonté de corriger que l‘appui populaire suit", ajoute-t-elle. La Secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune a accusé, hier à Alger à l‘occasion de la clôture d‘une réunion de deux jours du comité central du Parti, certains partis politiques de «tentatives de corruption» sur les députés de son parti en prévision des prochaines sénatoriales qui suscitent d‘ores et déjà les passions les plus folles. "On ne mange pas de ce pain", a toutefois tenu à rassurer la SG du PT laquelle a annoncé, par la même occasion, que son parti "ne participera pas" à ces joutes, signalant en revanche que son parti peut "exceptionnellement" conclure des "accords politiques" avec d‘autres partis. "Ce n‘est pas un boycott", a-t-elle précisé tout en se déclarant "contre" le système du bicaméralisme, y compris donc le Sénat dont elle ne voit d‘ailleurs pas "l‘utilité". Interrogé si son parti ferait, éventuellement, son entrée dans le prochain gouvernement d‘autant que des informations insistantes font état d‘un imminent remaniement, Louisa Hanoune a répondu par la négative, tout en précisant "n‘avoir pas été approchée" à ce sujet. La loi de finances complémentaire 2009 qui consacre "le processus de résistance et de recouvrement même partiel de la souveraineté nationale dans la décision économique" a aussi, aux yeux de Louisa Hanoune, dévoilé la nature des partis politiques, des opérateurs économiques et le patronat algérien. Elle constitue en somme un processus de "clarification" en raison, notamment, de la nature des réactions suscitées par cette loi, explique-t-elle. Louisa Hanoune a abordé les "pressions" aussi bien internes qu‘externes, entre autres, françaises, allemandes et tout récemment américaines, sur fond de "chantages et de menaces" de la part de certains Européens (France, Allemagne) et les Etats-Unis ; d‘anciens dossiers, un moment oubliés, à l‘instar du nucléaire algérien et l‘affaire de l‘assassinat des moines trappistes de Tibhirine, ont soudainement refait surface de façon "grossière", selon Hanoune. A propos de la volte-face, observée par le gouvernement, en ce qui concerne certains termes de la LFC, notamment l‘annulation de la rétroactivité de la disposition portant obligation, faite aux sociétés étrangères activant dans l‘importation, d‘associer un partenaire algérien à hauteur de 30%, la SG du PT a estimé "étrange" qu‘une loi ou une disposition ne s‘appliquent pas à tous les acteurs de la même manière. "C‘est tout simplement antidémocratique !" a-t-elle indiqué. Tout en qualifiant la LFC 2009 d‘"enjeu majeur", Mme Hanoune a néanmoins mis à nu les "contradictions" au sein du gouvernement tout en déplorant l‘attitude "timorée" du gouvernement Ouyahia face aux réactions exprimées à ce sujet par différentes parties. Elle invite le staff gouvernemental à ouvrir le dialogue pour expliquer aux citoyens le contenu de cette LFC, ajoutant "qu‘il n‘y a pas de mal à ce que l‘on reconnaisse avoir fauté sur tel ou point". Bien au contraire, a-t-elle expliqué, "un gouvernement acquiert de la force mais surtout de la confiance quand il reconnaît ses erreurs", souligne-t-elle. "C‘est quand il y a la volonté de corriger que l‘appui populaire suit", ajoute-t-elle.