La coopérative agricole est appelée à mettre tous ses efforts afin d'instaurer un esprit de groupe pour aussi bien les petits fellahs que les gérants des grandes plantations, ceci dans un cadre évolutif assurant une pérennité au secteur. La coopérative agricole est appelée à mettre tous ses efforts afin d'instaurer un esprit de groupe pour aussi bien les petits fellahs que les gérants des grandes plantations, ceci dans un cadre évolutif assurant une pérennité au secteur. La Coopérative agricole d'approvisionnement et semences, issue de la réorganisation de l'ex-SAP, Société agricole de prévoyance, avait été secouée en 2008 par un vaste mouvement du collectif des travailleurs exigeant la démission du directeur. Cet organisme bénéficiant de l'autonomie de gestion accumulait, à cette époque, des créances évaluées à plus de 2 milliards 786 millions de centimes et disposait d'un solde en banque de seulement 170 millions de centimes. Réagissant à cette situation désastreuse, le conseil de gérance avait désigné le 20 décembre de l'année écoulée un nouveau directeur aux fins de redresser la CAAS dont les 55 travailleurs étaient confrontés à des retards dans le versement de leurs salaires. Cette coopérative est appelée à axer ses efforts pour apporter un esprit de groupe aux petits et grands fellahs dans un cadre évolutif assurant une pérennité au secteur. Le nouveau gestionnaire procédé à la rénovation du parc roulant : 10 tracteurs et 8 moissonneuses-batteuses ont été remis en marche par les ouvriers du parc. Ces engins rénovés, loués aux fellahs, ont contribué au renflouement de la trésorerie. L'instauration d'un climat serein et de confiance a favorisé le retour de nombreux clients, essentiellement des fellahs des communes de Belkheir, Boumahra, pour l'achat de produits divers. La vente de semences de pommes de terre, de produits phytosanitaires, d'engrais, d'aliments de bétail et de volaille (2.000 quintaux), la location du parc roulant lors des campagnes labours-semences et moissons-battages ont contribué à l'amélioration de la situation financière. Le complexe chambres froides d'une capacité de 12.000 m3 a permis l'entreposage de 20.000 quintaux de semences de pommes de terre et l'apport de ressources financières. L'atelier artisanat a été réhabilité et grâce au savoir-faire du personnel féminin, la vente des tapis en laine, des descentes de lit,des burnous, nappes,services à thé, de broderies torsade, nabeul et point de croix s'est accrue, notamment lors des expositions organisées régulièrement.Une convention de partenariat a été signée avec les fermes pilotes Richi et Boumaza afin de permettre à une trentaine de fellahs agréés par le CNCC de s'adonner à la production de semences à raison de deux récoltes annuelles. Des subventions étatiques d'encouragement sont versées aux fellahs et à la CAAS, respectivement de l'ordre de 350 et 300 dinars par quintal. Le retour des grands importateurs de semences de pommes de terre, de maïs et de soja a engendré la relance de la fabrication d'aliments de bétail, dindes et volailles au sein du complexe. L'usine de Béjaïa livre régulièrement des produits phytosanitaires commercialisés. Il est envisagé la réalisation d'un plan-bascule au niveau du parc pour le pesage des céréales et cultures. La santé financière de la CAAS s'améliore au fil des mois comme l'atteste les 1,2 milliard de centimes de créances honorées, le versement d'un rappel de trois ans de PRI et PRC aux travailleurs, qui perçoivent régulièrement leurs salaires. Nourredine Oulediaf, ingénieur agronome, qui jouit de la confiance du conseil de gérance et du collectif des travailleurs, est déterminé à redorer le blason de la CAAS en relançant,diversifiant et revalorisant les prestations du complexe selon un programme de travail établi minutieusement. La Coopérative agricole d'approvisionnement et semences, issue de la réorganisation de l'ex-SAP, Société agricole de prévoyance, avait été secouée en 2008 par un vaste mouvement du collectif des travailleurs exigeant la démission du directeur. Cet organisme bénéficiant de l'autonomie de gestion accumulait, à cette époque, des créances évaluées à plus de 2 milliards 786 millions de centimes et disposait d'un solde en banque de seulement 170 millions de centimes. Réagissant à cette situation désastreuse, le conseil de gérance avait désigné le 20 décembre de l'année écoulée un nouveau directeur aux fins de redresser la CAAS dont les 55 travailleurs étaient confrontés à des retards dans le versement de leurs salaires. Cette coopérative est appelée à axer ses efforts pour apporter un esprit de groupe aux petits et grands fellahs dans un cadre évolutif assurant une pérennité au secteur. Le nouveau gestionnaire procédé à la rénovation du parc roulant : 10 tracteurs et 8 moissonneuses-batteuses ont été remis en marche par les ouvriers du parc. Ces engins rénovés, loués aux fellahs, ont contribué au renflouement de la trésorerie. L'instauration d'un climat serein et de confiance a favorisé le retour de nombreux clients, essentiellement des fellahs des communes de Belkheir, Boumahra, pour l'achat de produits divers. La vente de semences de pommes de terre, de produits phytosanitaires, d'engrais, d'aliments de bétail et de volaille (2.000 quintaux), la location du parc roulant lors des campagnes labours-semences et moissons-battages ont contribué à l'amélioration de la situation financière. Le complexe chambres froides d'une capacité de 12.000 m3 a permis l'entreposage de 20.000 quintaux de semences de pommes de terre et l'apport de ressources financières. L'atelier artisanat a été réhabilité et grâce au savoir-faire du personnel féminin, la vente des tapis en laine, des descentes de lit,des burnous, nappes,services à thé, de broderies torsade, nabeul et point de croix s'est accrue, notamment lors des expositions organisées régulièrement.Une convention de partenariat a été signée avec les fermes pilotes Richi et Boumaza afin de permettre à une trentaine de fellahs agréés par le CNCC de s'adonner à la production de semences à raison de deux récoltes annuelles. Des subventions étatiques d'encouragement sont versées aux fellahs et à la CAAS, respectivement de l'ordre de 350 et 300 dinars par quintal. Le retour des grands importateurs de semences de pommes de terre, de maïs et de soja a engendré la relance de la fabrication d'aliments de bétail, dindes et volailles au sein du complexe. L'usine de Béjaïa livre régulièrement des produits phytosanitaires commercialisés. Il est envisagé la réalisation d'un plan-bascule au niveau du parc pour le pesage des céréales et cultures. La santé financière de la CAAS s'améliore au fil des mois comme l'atteste les 1,2 milliard de centimes de créances honorées, le versement d'un rappel de trois ans de PRI et PRC aux travailleurs, qui perçoivent régulièrement leurs salaires. Nourredine Oulediaf, ingénieur agronome, qui jouit de la confiance du conseil de gérance et du collectif des travailleurs, est déterminé à redorer le blason de la CAAS en relançant,diversifiant et revalorisant les prestations du complexe selon un programme de travail établi minutieusement.