Le Nigeria projette l'adoption prochaine d'une loi sur la redistribution des revenus pétroliers aux populations de la région de production pour la pacifier, a annoncé mardi un conseiller du président Umaru Yar'Adua. Le Nigeria projette l'adoption prochaine d'une loi sur la redistribution des revenus pétroliers aux populations de la région de production pour la pacifier, a annoncé mardi un conseiller du président Umaru Yar'Adua. "Dans un avenir le plus proche possible, le président me donnera son feu vert pour présenter ce texte au conseil exécutif afin d'obtenir son approbation", a indiqué le conseiller présidentiel pour le pétrole, Emmanuel Egbogah. Une fois que le conseil des ministres aura donné son aval, le projet sera soumis à l'Assemblée nationale pour qu'il soit incorporé à la loi sur la réforme du secteur des hydrocarbures, actuellement à l'examen. Le gouvernement fédéral souhaite reverser 10% de ses importants revenus pétroliers aux habitants du delta du Niger, zone riche en hydrocarbures mais aux populations très pauvres. L'objectif est de ramener la paix dans cette zone-clé, secouée depuis des années par des attaques de groupes armés qui réclament une plus juste distribution de la manne. Les 10% en question seront prélevés des revenus gouvernementaux issus des co-entreprises entre les sociétés étrangères opérant dans le delta et la compagnie pétrolière nationale NNPC, majoritaire, selon M. Egbogah. "Nous allouerons 10% (...) directement aux communautés locales, pas aux gouvernements des Etats, pas aux gouvernements locaux, directement aux populations", a expliqué M. Egbogah. Le Nigeria est une fédération de 36 Etats. Selon la Constitution de 1999, toutes les richesses naturelles, dans quelque Etat qu'elles se trouvent, appartiennent à l'Etat central. Actuellement, 13% des recettes pétrolières sont reversées à la région de production, ce qui est insuffisant selon les combattants qui accusent aussi les gouvernements régionaux de ne pas redistribuer correctement cet argent. Le gouvernement fédéral s'est engagé à pacifier le delta, devenu indispensable au regard de l'effondrement de la production pétrolière, passée de 2,6 millions de barils par jour en 2006 à 1,6-1,7 million actuellement. Le président a offert d'août à octobre une amnistie aux combattants, qui l'ont acceptée en grand nombre. Le principal groupe armé de la région, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), a décrété depuis dimanche un cessez-le-feu illimité pour "encourager le dialogue" avec le gouvernement. M. Egbogah a expliqué que les 10% seront reversés par le biais d'un fonds qui pourrait financer des projets locaux bénéficiant directement aux populations. "Dans un avenir le plus proche possible, le président me donnera son feu vert pour présenter ce texte au conseil exécutif afin d'obtenir son approbation", a indiqué le conseiller présidentiel pour le pétrole, Emmanuel Egbogah. Une fois que le conseil des ministres aura donné son aval, le projet sera soumis à l'Assemblée nationale pour qu'il soit incorporé à la loi sur la réforme du secteur des hydrocarbures, actuellement à l'examen. Le gouvernement fédéral souhaite reverser 10% de ses importants revenus pétroliers aux habitants du delta du Niger, zone riche en hydrocarbures mais aux populations très pauvres. L'objectif est de ramener la paix dans cette zone-clé, secouée depuis des années par des attaques de groupes armés qui réclament une plus juste distribution de la manne. Les 10% en question seront prélevés des revenus gouvernementaux issus des co-entreprises entre les sociétés étrangères opérant dans le delta et la compagnie pétrolière nationale NNPC, majoritaire, selon M. Egbogah. "Nous allouerons 10% (...) directement aux communautés locales, pas aux gouvernements des Etats, pas aux gouvernements locaux, directement aux populations", a expliqué M. Egbogah. Le Nigeria est une fédération de 36 Etats. Selon la Constitution de 1999, toutes les richesses naturelles, dans quelque Etat qu'elles se trouvent, appartiennent à l'Etat central. Actuellement, 13% des recettes pétrolières sont reversées à la région de production, ce qui est insuffisant selon les combattants qui accusent aussi les gouvernements régionaux de ne pas redistribuer correctement cet argent. Le gouvernement fédéral s'est engagé à pacifier le delta, devenu indispensable au regard de l'effondrement de la production pétrolière, passée de 2,6 millions de barils par jour en 2006 à 1,6-1,7 million actuellement. Le président a offert d'août à octobre une amnistie aux combattants, qui l'ont acceptée en grand nombre. Le principal groupe armé de la région, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), a décrété depuis dimanche un cessez-le-feu illimité pour "encourager le dialogue" avec le gouvernement. M. Egbogah a expliqué que les 10% seront reversés par le biais d'un fonds qui pourrait financer des projets locaux bénéficiant directement aux populations.