Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a passé 1h40 à la Maison-Blanche hier soir. Les entretiens qu'il a pu avoir avec le président Barack Obama ont été entourés d'un huis clos total, signe selon les observateurs de crispations récentes entre les deux alliés suite à l'intransigeance d'Israel dans le processus de paix. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a passé 1h40 à la Maison-Blanche hier soir. Les entretiens qu'il a pu avoir avec le président Barack Obama ont été entourés d'un huis clos total, signe selon les observateurs de crispations récentes entre les deux alliés suite à l'intransigeance d'Israel dans le processus de paix. La Maison-Blanche s'est contentée d'un compte-rendu laconique de trois phrases : Le président Barack Obama et le Premier ministre israélien ont "discuté de l'Iran et de la manière de faire avancer la paix au Proche-Orient". Aucun détail n'a filtré sur cette entrevue, confirmée seulement quelques heures avant sa tenue, si ce n'est le « ferme engagement » réitéré par M. Obama à assurer la sécurité d'Israël. Ce qui évidemment est plus tangible qu'une frilosité certainement passagère et certainement stérile. Cette saute d'humeur a été perçue par les médias israéliens comme un rebuffade ce que nient des responsables israéliens. "La Maison-Blanche voulait voir Netanyahu transpirer un peu avant de parler au président et voulait que tout le monde le voit transpirer", a écrit le quotidien israelien Haaretz. En somme pas grand-chose,pas d'événement majeur même si les médias s'ingénient à mettre l'accent sur l'heure d'arrivée et de départ de la Maison-Blanche et sur le silence de Netanyahu après. Certes comme prévu, à aucun moment les deux dirigeants ne sont apparus ensemble devant la presse, fait exceptionnel pour une rencontre entre le président américain et un haut dirigeant étranger, a fortiori quand il s'agit du Premier ministre israélien. Mais force est de rappeler qu'au Proche-Orient la règle est que seule la partie palestinienne est tenue de consentir des concessions de taille et de tenir les engagements contenus dans les feuilles de route qui doivent mener à une solution à deux Etats. Israël continuant toujours à se comporter comme bon lui semble, multipliant impunément les implantations juives dans les territoires occupés et notamment à Al- Oods sans que les Etats-Unis alliés d'Israel et parrains des négociations de paix y trouvent trop à redire. Ce faisant la Maison-Blanche donne l'impression détestable, selon la pertinente remarque du chef du Front Populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), de gérer le dossier du Proche-Orient plutôt que d'avoir la ferme détermination de le régler. Le délabrement de l'édifice de paix israélo-palestinien qui avait repris un an après l'agression israélienne contre Ghaza l'hiver dernier fait même craindre à l'Autorité palestinienne un déchaînement de violence. Nabil Abou Roudeina, son porte-parole, a mis en garde contre un nouvel embrasement "si l'Amérique continue à se montrer incapable d'assumer le rôle qu'on attend d'elle". "La violence va exploser pour combler le vide causé par l'échec des efforts pour relancer le processus de paix si l'administration américaine ne fait pas rapidement pression sur le gouvernement israélien", a-t-il déclaré. Alors «simple tranpiration» punitive sans conséquences, destiné tout au plus à faire payer au Premier ministre israélien le piteux état des efforts de paix entre Palestiniens et Israéliens ou velléité d'assumer ses engagements ? Toute l'énergie déployée par l'administration Obama s'est heurtée au refus de M. Netanyahu de geler complètement la colonisation, condition sans laquelle les Palestiniens finalement irrités de «négoçier pour négoçier» refusent de reprendre les tractations. L'insistance initiale de l'administration à réclamer un tel gel, puis son fléchissement devant la résistance de M. Netanyahu ont été perçus comme une sérieuse erreur de calcul par la communauté internationale et comme une énième trahison sinon faiblesse et parti-pris par les Arabes. "Aucun gouvernement israélien ne s'est montré plus disposé à réfréner les activités de colonisation", a dit M. Netanyahu. Le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, persiste , lui, à assurer que l'administration américaine continuait à réclamer un gel complet de la colonisation. Quelques heures avant cette entrevue « médiatisée » il a encore annonçé que « la politique du gouvernement des Etats-Unis, depuis des décennies, c'est la colonisation c'est fini.Ce n'est pas une nouveauté de cette administration ».Revenant sur le pavé dans la mare de la secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Hillary Clinton, il a déclaré que ces récents propos ont reçu une couverture médiatique disproportionnée qui ne traduisent pas une politique différente de la part de l'administration Obama. Celle-ci se débat avec les retombées de ces propos tenus par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en Israël fin octobre qui avaient provoqué la consternation chez les Palestiniens et les Arabes et renforcé l'impression d'une diplomatie américaine en plein désarroi. Hillary Clinton avait salué une offre de M. Netanyahu, non pas d'arrêter complètement, mais de simplement limiter la colonisation. La frustration palestinienne s'est exprimée encore plus bruyamment dans la décision de M. Abbas, interlocuteur modéré et apprécié des Israéliens et des Américains depuis des années, de ne pas se représenter à la tête de l'Autorité palestinienne en janvier au grand regret des deux alliés. La Maison-Blanche s'est contentée d'un compte-rendu laconique de trois phrases : Le président Barack Obama et le Premier ministre israélien ont "discuté de l'Iran et de la manière de faire avancer la paix au Proche-Orient". Aucun détail n'a filtré sur cette entrevue, confirmée seulement quelques heures avant sa tenue, si ce n'est le « ferme engagement » réitéré par M. Obama à assurer la sécurité d'Israël. Ce qui évidemment est plus tangible qu'une frilosité certainement passagère et certainement stérile. Cette saute d'humeur a été perçue par les médias israéliens comme un rebuffade ce que nient des responsables israéliens. "La Maison-Blanche voulait voir Netanyahu transpirer un peu avant de parler au président et voulait que tout le monde le voit transpirer", a écrit le quotidien israelien Haaretz. En somme pas grand-chose,pas d'événement majeur même si les médias s'ingénient à mettre l'accent sur l'heure d'arrivée et de départ de la Maison-Blanche et sur le silence de Netanyahu après. Certes comme prévu, à aucun moment les deux dirigeants ne sont apparus ensemble devant la presse, fait exceptionnel pour une rencontre entre le président américain et un haut dirigeant étranger, a fortiori quand il s'agit du Premier ministre israélien. Mais force est de rappeler qu'au Proche-Orient la règle est que seule la partie palestinienne est tenue de consentir des concessions de taille et de tenir les engagements contenus dans les feuilles de route qui doivent mener à une solution à deux Etats. Israël continuant toujours à se comporter comme bon lui semble, multipliant impunément les implantations juives dans les territoires occupés et notamment à Al- Oods sans que les Etats-Unis alliés d'Israel et parrains des négociations de paix y trouvent trop à redire. Ce faisant la Maison-Blanche donne l'impression détestable, selon la pertinente remarque du chef du Front Populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), de gérer le dossier du Proche-Orient plutôt que d'avoir la ferme détermination de le régler. Le délabrement de l'édifice de paix israélo-palestinien qui avait repris un an après l'agression israélienne contre Ghaza l'hiver dernier fait même craindre à l'Autorité palestinienne un déchaînement de violence. Nabil Abou Roudeina, son porte-parole, a mis en garde contre un nouvel embrasement "si l'Amérique continue à se montrer incapable d'assumer le rôle qu'on attend d'elle". "La violence va exploser pour combler le vide causé par l'échec des efforts pour relancer le processus de paix si l'administration américaine ne fait pas rapidement pression sur le gouvernement israélien", a-t-il déclaré. Alors «simple tranpiration» punitive sans conséquences, destiné tout au plus à faire payer au Premier ministre israélien le piteux état des efforts de paix entre Palestiniens et Israéliens ou velléité d'assumer ses engagements ? Toute l'énergie déployée par l'administration Obama s'est heurtée au refus de M. Netanyahu de geler complètement la colonisation, condition sans laquelle les Palestiniens finalement irrités de «négoçier pour négoçier» refusent de reprendre les tractations. L'insistance initiale de l'administration à réclamer un tel gel, puis son fléchissement devant la résistance de M. Netanyahu ont été perçus comme une sérieuse erreur de calcul par la communauté internationale et comme une énième trahison sinon faiblesse et parti-pris par les Arabes. "Aucun gouvernement israélien ne s'est montré plus disposé à réfréner les activités de colonisation", a dit M. Netanyahu. Le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, persiste , lui, à assurer que l'administration américaine continuait à réclamer un gel complet de la colonisation. Quelques heures avant cette entrevue « médiatisée » il a encore annonçé que « la politique du gouvernement des Etats-Unis, depuis des décennies, c'est la colonisation c'est fini.Ce n'est pas une nouveauté de cette administration ».Revenant sur le pavé dans la mare de la secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, Hillary Clinton, il a déclaré que ces récents propos ont reçu une couverture médiatique disproportionnée qui ne traduisent pas une politique différente de la part de l'administration Obama. Celle-ci se débat avec les retombées de ces propos tenus par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en Israël fin octobre qui avaient provoqué la consternation chez les Palestiniens et les Arabes et renforcé l'impression d'une diplomatie américaine en plein désarroi. Hillary Clinton avait salué une offre de M. Netanyahu, non pas d'arrêter complètement, mais de simplement limiter la colonisation. La frustration palestinienne s'est exprimée encore plus bruyamment dans la décision de M. Abbas, interlocuteur modéré et apprécié des Israéliens et des Américains depuis des années, de ne pas se représenter à la tête de l'Autorité palestinienne en janvier au grand regret des deux alliés.