Le troc, cette pratique ancestrale, se meurt au sud du pays notamment à Illizi où ce commerce a de tout temps été le moyen privilégié pour les populations locales de s'approvisionner en divers produits chez leurs voisins du Mali et du Niger. Une situation qui inquiète au plus haut point les autorités locales qui assistent, impuissantes, au «net recul» de ce commerce et tentent de le réhabiliter. Ainsi, quelque 70 opérations de troc ont été signalées par les services concernés sur la période triennale 2000-2003. Par la suite, plus aucune autre opération de ce type n'a été enregistrée, si ce n'est l'établissement, peu avant l'Aïd El Adha, de 29 autorisations pour l'acquisition de 600 têtes d'une race ovine hybride appelée ''Sidaoune'', via le poste frontalier mixte de Djanet, à 420 km du chef lieu de la wilaya. Ce poste douanier, qui regroupe également les représentations des services du commerce, de l'agriculture, des impôts et de la police des frontières, avait été créé «temporairement» pour développer le commerce de troc avec le Niger et le Mali, pays limitrophes. Dans un point de situation sur ce type d'activité commerciale, le wali d'Illizi a confirmé ce net recul du commerce de troc, expliquant qu' «aucune demande pour ce genre d'activités commerciales n'a été introduite au cours des cinq dernières années», du fait, entre autres, de la large disponibilité de produits importés sur les marchés locaux. Le premier magistrat de la wilaya a également mis l'accent sur la «nécessaire réactivation», au titre des accords bilatéraux avec les pays voisins concernés, le Niger et le Mali, de cette formule d'échanges commerciaux. Deux circuits de transit ont été définis pour cela, au départ de Djanet vers le Niger, via le point frontalier d'In-Afelhella, et au départ de Bordj El-Haouès vers le Mali, via la wilaya de Tamanrasset, a précisé le wali. Le chef de l'exécutif de la wilaya a souligné, à cet effet, l'intérêt de réhabiliter et de promouvoir l'activité par l'organisation de manifestations économiques et commerciales, à l'instar de la fête locale annuelle ''Assihar'' de Tamanrasset. Une série de mesures a été également prise, a-t-il poursuivi, en coordination avec les élus locaux, en direction des populations nomades afin de faciliter leurs déplacements pour leur approvisionnement en produits de large consommation, dans le respect des dispositifs réglementaires, limitant, en types et en quantités, la circulation de ces produits. Le directeur régional des douanes d'Illizi a, de son coté, confirmé que seulement 69 autorisations avaient été attribuées entre 2000 et 2003, au titre du commerce de troc, portant, notamment, sur des exportations de dattes sèches contre l'importation d'ovins de race ''Sidaoune''. Pour sa part, le directeur du commerce de la wilaya a estimé que le troc butait, ces dernières années, sur des ''contraintes objectives'' liées à divers facteurs, notamment, l'éloignement et la disponibilité des produits auparavant objet d'échanges. Outre les grosses contraintes naturelles au Sahara, qui rendent difficile ce type de commerce, les commerçants se sont désintéressés du troc, certains arguant de l'abondance, sur les marchés locaux, de produits à des prix jugés ''raisonnables''. Le troc, cette pratique ancestrale, se meurt au sud du pays notamment à Illizi où ce commerce a de tout temps été le moyen privilégié pour les populations locales de s'approvisionner en divers produits chez leurs voisins du Mali et du Niger. Une situation qui inquiète au plus haut point les autorités locales qui assistent, impuissantes, au «net recul» de ce commerce et tentent de le réhabiliter. Ainsi, quelque 70 opérations de troc ont été signalées par les services concernés sur la période triennale 2000-2003. Par la suite, plus aucune autre opération de ce type n'a été enregistrée, si ce n'est l'établissement, peu avant l'Aïd El Adha, de 29 autorisations pour l'acquisition de 600 têtes d'une race ovine hybride appelée ''Sidaoune'', via le poste frontalier mixte de Djanet, à 420 km du chef lieu de la wilaya. Ce poste douanier, qui regroupe également les représentations des services du commerce, de l'agriculture, des impôts et de la police des frontières, avait été créé «temporairement» pour développer le commerce de troc avec le Niger et le Mali, pays limitrophes. Dans un point de situation sur ce type d'activité commerciale, le wali d'Illizi a confirmé ce net recul du commerce de troc, expliquant qu' «aucune demande pour ce genre d'activités commerciales n'a été introduite au cours des cinq dernières années», du fait, entre autres, de la large disponibilité de produits importés sur les marchés locaux. Le premier magistrat de la wilaya a également mis l'accent sur la «nécessaire réactivation», au titre des accords bilatéraux avec les pays voisins concernés, le Niger et le Mali, de cette formule d'échanges commerciaux. Deux circuits de transit ont été définis pour cela, au départ de Djanet vers le Niger, via le point frontalier d'In-Afelhella, et au départ de Bordj El-Haouès vers le Mali, via la wilaya de Tamanrasset, a précisé le wali. Le chef de l'exécutif de la wilaya a souligné, à cet effet, l'intérêt de réhabiliter et de promouvoir l'activité par l'organisation de manifestations économiques et commerciales, à l'instar de la fête locale annuelle ''Assihar'' de Tamanrasset. Une série de mesures a été également prise, a-t-il poursuivi, en coordination avec les élus locaux, en direction des populations nomades afin de faciliter leurs déplacements pour leur approvisionnement en produits de large consommation, dans le respect des dispositifs réglementaires, limitant, en types et en quantités, la circulation de ces produits. Le directeur régional des douanes d'Illizi a, de son coté, confirmé que seulement 69 autorisations avaient été attribuées entre 2000 et 2003, au titre du commerce de troc, portant, notamment, sur des exportations de dattes sèches contre l'importation d'ovins de race ''Sidaoune''. Pour sa part, le directeur du commerce de la wilaya a estimé que le troc butait, ces dernières années, sur des ''contraintes objectives'' liées à divers facteurs, notamment, l'éloignement et la disponibilité des produits auparavant objet d'échanges. Outre les grosses contraintes naturelles au Sahara, qui rendent difficile ce type de commerce, les commerçants se sont désintéressés du troc, certains arguant de l'abondance, sur les marchés locaux, de produits à des prix jugés ''raisonnables''.