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Pour une once de lumière
Hocine Laouès
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 12 - 2009

Hocine Laouès est pris par la poésie comme le vertige qui saisirait un funambule. C'est de la peur positive. Il la trimballe avec lui où qu'il aille, de jour et de nuit, dans sa mémoire et dans de multiples carnets. Pourtant, rien ne transparaît en lui. Calme, pondéré, il chuchote beaucoup plus qu'il ne parle. Il doit se sentir plus à l'aise face à l'effarante blancheur de la page, mais à la pression volcanique de l'inspiration quand le poème s'annonce, se déverse et s'accomplit.
Ce poète, d'une sensibilité exacerbée, est né le 9 janvier 1958 à Constantine, alors qu'il est originaire du village Agouni Fourou des Ouacifs. Ce n'est pas par hasard si l'un des chanteurs les plus en vue, Allaoua, a choisi les poèmes de Hocine Laouès pour les chanter. Car il y a dans sa poésie de l'harmonie, du rythme, mais aussi une nostalgie terrible à ressentir.
Bien sûr, la thématique voulue par ce poète relève d'abord de l'âge ; ensuite des préoccupations au quotidien. Hocine Laouès a écrit de très belles pièces d'amour. L'amour, ce standard qui "shoote" le postulant à se remettre en question, à faire immersion en soi et à tenter de domestiquer l'autre. Puis le poème darde son regard sur la cause du tumulte intérieur ; mais il n'est en fait qu'un palliatif, jamais une guérison.
Hocine Laouès, dans un de ses poèmes d'amour, Beddel isem i isem-iw ( Change de nom à mon nom) écrit doucement les vers suivants : «Change de nom à mon nom/Pour m'oublier/Donne un nom à mon nom/De façon à ne plus te rappeler de moi.» Il est perdant ; mais il n'en a cure. Il se permet, comme un poète honnête, de penser que le temps joue pour lui ; car si l'amour est périssable, la poésie - quand à elle - demeure le foyer de toute mémoire.
Ce poète a écrit une ode à sa maman, à toutes les mamans. Sachant que la mère est la gardienne des sentiments. Elle façonne ainsi son enfant, comme si elle le préparait pour demain, tout en lui cachant la dureté de l'extérieur. Justement, Hocine ressent gravement cette dureté qui le pousse à tenter le retour vers le giron maternel. Sauf qu'il faut négocier avec la vie, l'amadouer, la dompter s'il le faut de sorte à tenir la tête hors de l'eau.. De la poésie. Des pleurs. Des lamentations et des faux espoirs.
Dans son poème Ddunit(La vie), Hocine Laouès - pathétique - (s')interroge : «Pourquoi ô vie ?/Tu m'as privé de ce qui est bon/Quand je souhaite le repos/Tu m'infliges des tourments». Ces vers sont tirés de son recueil de poèmes Gar umaqudmu d umnelti (Entre le côté pile et le côté face), édition HCA/2OO6. Ce poète continue sa prospection poétique souvent dans l'ombre, mais sous-tendue par cette volonté farouche d'aller vers la lumière.
Hocine Laouès est pris par la poésie comme le vertige qui saisirait un funambule. C'est de la peur positive. Il la trimballe avec lui où qu'il aille, de jour et de nuit, dans sa mémoire et dans de multiples carnets. Pourtant, rien ne transparaît en lui. Calme, pondéré, il chuchote beaucoup plus qu'il ne parle. Il doit se sentir plus à l'aise face à l'effarante blancheur de la page, mais à la pression volcanique de l'inspiration quand le poème s'annonce, se déverse et s'accomplit.
Ce poète, d'une sensibilité exacerbée, est né le 9 janvier 1958 à Constantine, alors qu'il est originaire du village Agouni Fourou des Ouacifs. Ce n'est pas par hasard si l'un des chanteurs les plus en vue, Allaoua, a choisi les poèmes de Hocine Laouès pour les chanter. Car il y a dans sa poésie de l'harmonie, du rythme, mais aussi une nostalgie terrible à ressentir.
Bien sûr, la thématique voulue par ce poète relève d'abord de l'âge ; ensuite des préoccupations au quotidien. Hocine Laouès a écrit de très belles pièces d'amour. L'amour, ce standard qui "shoote" le postulant à se remettre en question, à faire immersion en soi et à tenter de domestiquer l'autre. Puis le poème darde son regard sur la cause du tumulte intérieur ; mais il n'est en fait qu'un palliatif, jamais une guérison.
Hocine Laouès, dans un de ses poèmes d'amour, Beddel isem i isem-iw ( Change de nom à mon nom) écrit doucement les vers suivants : «Change de nom à mon nom/Pour m'oublier/Donne un nom à mon nom/De façon à ne plus te rappeler de moi.» Il est perdant ; mais il n'en a cure. Il se permet, comme un poète honnête, de penser que le temps joue pour lui ; car si l'amour est périssable, la poésie - quand à elle - demeure le foyer de toute mémoire.
Ce poète a écrit une ode à sa maman, à toutes les mamans. Sachant que la mère est la gardienne des sentiments. Elle façonne ainsi son enfant, comme si elle le préparait pour demain, tout en lui cachant la dureté de l'extérieur. Justement, Hocine ressent gravement cette dureté qui le pousse à tenter le retour vers le giron maternel. Sauf qu'il faut négocier avec la vie, l'amadouer, la dompter s'il le faut de sorte à tenir la tête hors de l'eau.. De la poésie. Des pleurs. Des lamentations et des faux espoirs.
Dans son poème Ddunit(La vie), Hocine Laouès - pathétique - (s')interroge : «Pourquoi ô vie ?/Tu m'as privé de ce qui est bon/Quand je souhaite le repos/Tu m'infliges des tourments». Ces vers sont tirés de son recueil de poèmes Gar umaqudmu d umnelti (Entre le côté pile et le côté face), édition HCA/2OO6. Ce poète continue sa prospection poétique souvent dans l'ombre, mais sous-tendue par cette volonté farouche d'aller vers la lumière.


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