Cela fait une semaine que le personnel de la santé publique est en grève sous l'égide du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). Ce débrayage, entamé le 21 du mois en cours, est déclaré ouvert par le Snpsp suite à une série de grèves cycliques de trois jours chaque semaine, durant le mois précédent, et qui n'a pas alerté le département de Saïd Barkat. Aucune réaction n'a été affichée par le ministère de la Santé face à cette situation. Ce qui est vivement dénoncé par le Snpsp. «Le débrayage continue tant qu'il n'y a pas d'issue favorable qui arrangera tout le monde. On est déterminé à aller jusqu'au bout de nos doléances comme cela a été décidé dans le dernier conseil du bureau national», a affirmé hier au Midi Libre, le docteur Lyes Merabet, président du Snpsp. En effet, cette grève illimitée, qui paralyse l'ensemble des établissements publics de santé de proximité (ESPSP) ainsi que les Etablissements publics hospitaliers (EPH), à travers tout le territoire national, a été décidée notamment après la publication sur le Journal officiel du décret portant le statut des praticiens. Un nouveau statut particulier qui ne contient pas les propositions du Snpsp établies avec leur tutelle. «Le ministère de la Santé a fait adopter un projet de statut particulier des praticiens qu'il a établi à notre insu», a-t-il déploré, ajoutant que «la tutelle a remis le dossier du statut au gouvernement sans le consentement du partenaire social, c'est inacceptable». Le décret, datant du 29 novembre 2009, stipule une gradation d'une durée de 7 ans avec concours, alors que le Snpsp s'est entendu avec la tutelle sur une gradation de 5 ans. Ajoutant à cela le maintien du caractère de stage de 2 ans qui est vivement contesté par les médecins. En outre, notre interlocuteur insiste sur la plateforme de revendications de son syndicat concernant notamment le statut particulier du médecin généraliste de la santé publique, l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique. Cela fait une semaine que le personnel de la santé publique est en grève sous l'égide du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). Ce débrayage, entamé le 21 du mois en cours, est déclaré ouvert par le Snpsp suite à une série de grèves cycliques de trois jours chaque semaine, durant le mois précédent, et qui n'a pas alerté le département de Saïd Barkat. Aucune réaction n'a été affichée par le ministère de la Santé face à cette situation. Ce qui est vivement dénoncé par le Snpsp. «Le débrayage continue tant qu'il n'y a pas d'issue favorable qui arrangera tout le monde. On est déterminé à aller jusqu'au bout de nos doléances comme cela a été décidé dans le dernier conseil du bureau national», a affirmé hier au Midi Libre, le docteur Lyes Merabet, président du Snpsp. En effet, cette grève illimitée, qui paralyse l'ensemble des établissements publics de santé de proximité (ESPSP) ainsi que les Etablissements publics hospitaliers (EPH), à travers tout le territoire national, a été décidée notamment après la publication sur le Journal officiel du décret portant le statut des praticiens. Un nouveau statut particulier qui ne contient pas les propositions du Snpsp établies avec leur tutelle. «Le ministère de la Santé a fait adopter un projet de statut particulier des praticiens qu'il a établi à notre insu», a-t-il déploré, ajoutant que «la tutelle a remis le dossier du statut au gouvernement sans le consentement du partenaire social, c'est inacceptable». Le décret, datant du 29 novembre 2009, stipule une gradation d'une durée de 7 ans avec concours, alors que le Snpsp s'est entendu avec la tutelle sur une gradation de 5 ans. Ajoutant à cela le maintien du caractère de stage de 2 ans qui est vivement contesté par les médecins. En outre, notre interlocuteur insiste sur la plateforme de revendications de son syndicat concernant notamment le statut particulier du médecin généraliste de la santé publique, l'installation d'une commission mixte pour le régime indemnitaire ainsi que l'application du décret relatif à l'aménagement des horaires de travail hebdomadaires dans la Fonction publique.