Après plusieurs mois d'attente vaine d'une réponse des autorités quant à leurs doléances, les ex-internés du Sud organiseront un sit-in dimanche devant la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) à 10h30. Le Comité de défense des internés des camps de sûreté (CDICS) aspire, à travers ce rassemblement, faire parvenir ses revendications dont la réparation des préjudices physique et moral subis lors de l'internement. Le choix de la CNPPDH n'est pas fortuit, puisque le CDICS accuse son président, Me Farouk Ksentini, d'avoir reçu des personnes non représentatives. «Les personnes reçues par Me Farouk Kesentini ne représentent pas les ex-internés du Sud. En revanche, les demandes d'audience du Comité de défense des internés des camps de sûreté sont restées lettre morte», affirme le porte-parole du CDICS. Contacté, le président de la CNPPDH confirme avoir répondu à leur sollicitation. «J'ai reçu quelques ex-internés du Sud qui avaient présenté leur plat-forme de revendications que j'ai transmise à la Présidence», précise Me Farouk Ksentini. Et d'expliquer : «Le comité des ex-internés des camps du Sud est scindé en deux groupes à cause de la divergence qui caractérise certains points de leur plateforme. Ceci n'est pas mon problème. C'est à eux de régler leur conflit. Par ailleurs, les portes de la CNPPDH sont ouvertes à tous les citoyens algériens», a-t-il assuré. Lamia Tagzout Lectures: