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MAITRE Ahmed Simozrag, qui s'en souvient ?
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 11 - 10 - 2011

« Ce qui me laisse perplexe et ébahi, c'est l'indifférence des organisations des droits de l'Homme. Mais aussi le fait que je sois expulsé par le gouvernement d'un pays qui se dit berceau et respectueux des droits de l'homme. Le regard que je porte sur ces événements est donc un regard de déception, un regard négatif sur un monde où les droits de l'homme n'existent que superficiellement, par la parole et sur les papiers. Mais dans la pratique, ces droits n'existent pas, ils ne sont pas appliqués. »
Propos de M° SIMOZRAG recueillis par Hervé D'AFRICK In Le Reporter, n°55 du 1er au 14 octobre 2010
C'est en violation de la loi française et du droit international que Maitre Ahmed SOMOZRAG et 19 autres personnes seront un 31 août 1994 expulsés au mépris du Droit, par le gouvernement d'un pays qui se dit berceau et respectueux des droits de l'Homme. Le ministre français RPR de l'Intérieur de l'époque, Charles Pasqua, connu pour son esprit inhumain, et proche du camp français xénophobe, raciste et extrémiste, ayant aussi obéi à une probable demande venant d'Alger, ordonne l'expulsion de vingt personnes assignées à résidence pendant neuf mois à Florac (Lozère) et un mois d'internement à la caserne de Folembray, Maître Simozrag a été expulsé au Burkina Faso le 31 août 1994, en exécution d'un arrêté d'expulsion du ministère de l'intérieur en date du 9 novembre 1993. Il les avait accusés, bien qu'il n'y ait eu aucune preuve contre eux, d'avoir des connexions avec des organisations terroristes. La logique veut que s'il y aurait eut la moindre preuve, ils auraient été jetés en prison.
Nous connaissons la situation atroce, inhumaine, dégradante subie par notre concitoyen Maitre SIMOZRAG depuis 18 longues années. Eloigné de son pays, de sa famille, surveillé de près, persécuté, réduit au silence. Je salue votre courage Maitre SIMOZRAG et votre admirable patience. Ce renégat que la Corse à renié Vous a fait du mal à la demande des déserteurs de l'armée française, un mal irrémédiable, incommensurable, impardonnable. Ils ont tourmenté votre vie, bouleversé votre famille, brisé votre brillante carrière. Tout autre que vous aurait baissé les bras. Le pire est que le peuple algérien vous a oublié, voila en résumé la situation subie et vécue par Maitre Ahmed SIMOZRAG, un avocat dont la carrière professionnelle était moralement parmi les plus brillantes. Le plus grave, est que ceux qui prétendaient lutter à ses côtés pour une Algérie plus libre et plus juste, tout autant que la confrérie des Avocats algériens à laquelle il appartenait, n'auront ne serait-ce qu'une seule fois, par décence morale, du moins par esprit de solidarité sinon par souci du Devoir ou à la limite par un semblant d'acquis de conscience, ressenti le moindre besoin d'afficher un infime souci de compassion, combien même le savaient-ils victime d'une odieuse machination politico policière, orchestrée par les fossoyeurs de l'Algérie, et exécutée par le renégat corse. Mais où sont-ils donc tous ces autoproclamés défenseurs des droits de la personne humaine qui ne cessent de se targuer promoteurs, protecteurs, défenseurs, et à la limite détenteurs de droits divins exclusifs, sans partage des droits de l'homme. Pas une seule pensée, pas un mot, pas un moindre souffle au sujet d'un exil long, épouvantable et injuste. Incontestablement Maitre SIMOZRAG Vous symbolisez l'exemple parfait de victime -ce qui est, tout à Votre honneur- de deux républiques associées par et pour le mal, pour l'accomplissement d'une forfaiture qui déshonore bien plus que le déshonneur, contre un homme de droit dont le seul crime de lèse majesté est son courageux et juste refus de cautionner un abus caractérisé du droit des gens, et des actes hautement hors la loi d'une France si peu soucieuse des valeurs qu'elle prétend défendre, et d'une Algérie tombée en désuétude, par la faute du génie malfaisant et de la folie mégalomane d'une klebocratie sans honneur
Maitre SIMOZRAG exerçait la profession d'avocat principalement en Algérie et accessoirement en France conformément au protocole judiciaire franco- algérien du 28 août 1962. Suite au coup d'état de Févier 1992 il comprit qu'il était dans le collimateur du pouvoir et qu'il ne pouvait plus exercer librement sa profession en Algérie, il a alors demandé son inscription au barreau de Paris. A cette fin, il a déposé dès le mois d'août 1992 une requête qui a été agréée par décision du Conseil National des Barreaux Français en date du 17 décembre 1994.
N'ayant commis aucune infraction pouvant motiver une pareille sanction, M° SIMOZRAG est indéniablement victime d'une injustice criante indigne de l'Etat de droit dont se targue la France, des lors qu'en effet, il n'existe aucun motif ni en fait ni en droit capable de justifier une telle mesure à l'encontre d'une personne qui réside en France depuis plus de 15 ans, qui est père de quatre enfants nés en France et qui a toujours fait preuve d'un comportement irréprochable, aussi sérieux que correct dans sa vie quotidienne d'autant plus que, la justice française ne s'est pas prononcée préalablement à l'exécution de cette décision pour le moins contraire à l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme et à l'article 25, alinéa 3 et 5 de l'ordonnance du 2 novembre 1945.
Compte tenu de la notion d'urgence absolue au nom de quoi l'exécutant Pasqua aurait sciemment créé les circonstances pour justifier l'expulsion, M° SIMOZRAG a été l'objet d'une procédure expéditive abusive qui l'a privé, non seulement de son droit à un procès équitable, mais aussi du bénéfice de certains avantages de la loi, tels que le droit à la défense, la présomption d'innocence et le bénéfice du doute, ce qui est grave pour ne Nation qui se clame civilisatrice. Voila 18 ans que Maitre Ahmed SIMOZRAG est loin de sa famille et de son pays, les organisations des droits de l'homme continuent à l'ignore et aujourd'hui l'Etat français ne veut pas se mettre dans une situation qui l'oblige à reconnaître ses torts et à indemniser les victimes.
Maitre SIMOZRAG, Le Comité de Défense des Internés des camps du Sud à le grand honneur de Vous compter parmi ses membres en vous assurant de son soutien total et indéfectible, de toute sa compassion, et prie Dieu le Clément, le Miséricordieux de préserver votre santé, de renforcer votre patience et de vous rendre à vos proches dans les meilleurs délais In-Chaallah.
Nourredine BELMOUHOUB


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