les affaires.com . 21-02-2013 L'enquête en Algérie s'attarde au consultant algérien Farid Bedjaoui, diplômé de l'école des HEC de Montréal. L'enquête menée sur des allégations de pots-de-vin qui ébranlent certaines activités nord-africaines de la firme d'ingénierie montréalaise SNC-Lavalin s'étend à l'Algérie, selon ce que rapportent le Globe and Mail et le journal italien Il Sole 24 Ore. L'enquête en Algérie s'attarde au consultant algérien Farid Bedjaoui, diplômé de l'école des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal. Les journaux rapportent que c'est par M.Bedjaoui, neveu de l'ex-ministre algérien des Affaires étrangères Mohammed Bedjaoui, qu'auraient transité des paiements douteux d'une valeur totale de 200 M$ de la part de multinationales oeuvrant dans les hydrocarbures. Farid Bedjaoui aurait été embauché par SNC-Lavalin comme agent de liaison avec Sonatrach, une société d'Etat algérienne du pétrole. Un ancien dirigeant des activités internationales de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aissa, est emprisonné en Suisse depuis 10 mois pour de présumés paiements douteux de 160 M$ de la firme montréalaise à l'un des fils de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi, en Libye. L'enquête suisse semble démontrer qu'elle ne se limite pas à la Libye ni à SNC-Lavalin. Leslie Quinton, porte-parole de SNC-Lavalin, confirme que Farid Bedjaoui était impliqué dans certaines des firmes avec lesquelles la multinationale montréalaise a transigé en Algérie, mais pour des affaires courantes, précise-t-elle. L'action de SNC-Lavalin a regagné du tonus malgré les récentes révélations. Le titre a bondi de 20 % au cours des trois derniers mois. Il a clôturé à 49,20 $ mercredi.