Il parait vraisemblablement à travers les faits constatés, les discussions entamées et les analyses effectuées par les érudits en la matière et les politologues que l'Algérie est vraiment entrée de plein fouet en période crise. Depuis bien peu de temps, « le temps social » nous a habitués de causer sans trop de complexe de crise. Des analyses s'opèrent subjectivement et individuellement, basées sur des références de tout horizon portant sur les origines des différentes sortes de marasmes. Nous nous sommes également forcées par la routine de notre inculture d'essayer pour déterminer les conséquences afin d'amoindrir notre conscience et se faire dire qu'on est connaisseur en la matière sans vraiment l'être. Tout cela, est bien beau, les medias (radios- tv- internet- journaux- revues -livres..) nous ont abreuvé de diagrammes en bâtonnets, circulaires en graphes et courbes portant sur des statistiques et leur évaluation Pour nous indiquer et nous expliquer selon leur vision , les tenants et aboutissants de cette situation économique sociale et politique, pour enfin nous endormir de conclusions qui ne trouvent point d'ancrage sur le terrain. Par contre ils se sont bien défendus pour nous faire dire ou pour nous dire que leur courant politique économique est dans la voie du salut merci Madame : la rente le désastre social est à deux doigts.. Pour le lambda algérien il ne s'agit point de trop se gratter les méninges, ni philosopher, ni analyser, ni prendre tout au comptant. Les « donnes » réelles sont bien simples et ils nous permettent de bien les palper et de les voir se manifester sans pour autant être un monsieur versé dans le « domaine ».Nous entrons vif dans le « domaine » ; La consommation chez nous, dépend de l'ampleur et la disponibilité de la Rente .Cette fameuse rente fait fonctionner le flux dans un sens de « l import- import ». Si ce flux se dévalorise ou se déprécie c'est toute l'économie nationale qui se grippe fortement suivie avec toutes les conséquences désastreuses et prévisibles. Je me limite à un produit stratégique dont l'effet d'entrainement porterait des risques magmatiques, la consommation intérieure d'énergie soutenu par l'état, elle a pris une courbe ascendante, dans un très proche avenir, la part destinée à la consommation intérieure provoquera une déformation certaine de la structure d'exportation dans le sens de la diminution de l'exportation( diminution de la rente) au profit d'une augmentation de la demande interne. La dette extérieure serait certes, après assèchement des réserves de changes, un palliatif mais ses tenants et aboutissants sont bien trop connus par l'Algérien lambda ( Bonjour Mister Plan.d'Ajustement. Structurel= recette FMI et Banque Mondiale ; situation déjà vécue durant la décennie 90). Par ailleurs,le parc auto qui a subit une augmentation vertigineuse consomme sans rationalité une part très importante de la rente nationale ( production de gaz et de petrole). Quant a nos marchés intérieurs de capitaux, de biens, de services, de main d'œuvre, monétaire, technologie aucune structure en vue d'un équilibre n'est en vue, ni envisagée dans ces marchés su- cités ( inflation-chômage-bureaucratie-...) . Les mécanismes économiques ne fonctionnent pas selon des normes d'équilibre entre les différents marchés et même à l intérieure du marche lui-même. Par ailleurs, une adhésion probable à l' OMC( Organisation Mondiale du Commerce) tant décriée par nos décideurs ; provoquera une hémorragie dans nos marchés ou l'effet d'entrainement des couts comparatifs ( théorie de Ricardo)détruirait le ciment social ou la classe moyenne chutera vers le fond du puits et ceux qui sont au font du puits creuseront encore un autre double fond car la réalité des couts et l ouverture de tous les marchés plongera le pays dans une crise insoluble, notre économie est dépendante des hydrocarbure( rente) et l'OMC a pour but principal de : * la mise en place d'une procédure de déréglementation de tous les mécanismes de la sphère économique. * le libre échange est d'essence idéologique donc économie capitaliste= marché libre = concurrence ( théorie d'Adam Smith). *absence de barrières sur les importations (Algérie pays musulman, APN a voté une motion pour l'interdiction des boissons alcoolisées que je sache ! ; résultat l'Algérie est devenue le plus grand importateur de boissons alcoolisées )une maxime livrée par un canard algérien ; la quantité de bière importée en une année par l' Algérie suffirait de remplir trois barrages...de bière !!!! *les prix administrés ne seront plus envisageables, prix d'hydrocarbure, d'électricité, d'eau..., les prix alimentaires, pain, lait farine.... * notre économie (le peu d'industries existantes) n'est pas compétitive, la concurrence internationale les dévore d'un seul trait sur son passage ( El Hallabas des frontières vous expliquerons mieux le système !). * les subventions ont été tout le temps mal gérées et détournées de leur objet, car le seul bénéficiaire n'a jamais été le nécessiteux. Si l'on regarde du coté en Amérique (exemple un peu trop utopique !) dans le marché des biens, la voiture n'est plus un symbole mais une nécessité. Cette nécessité devenue à force des choses, quantifiable et donc pouvant être rationalisée. Cette culture de la rationalité a permis de diminuer la consommation de carburant (en une dizaine d'années la consommation d'énergie a chuté de prés de 70%, par conséquent ; l'importation a diminué de ce taux et les capitaux financiers n'ont pas subit une sortie importante ceci pour ce qui concerne un seul et unique produit. En Algérie le sens inverse se produit de plus belle, la croissance de la demande interne incite fortement à augmenter l'importation soit des sorties supplémentaires de capitaux et pour ceux qui nous procurent la rente ; la consommation augmente par une diminution de la rente et l'effet de la crise se profile de plus beau. Par conséquent, notre valeur ajoutée en dehors des hydrocarbures ne nous permet pas d'être digne d'un pays créateur de richesse, la faute, la responsabilité, l'inexactitude et l'incompétence revient à nos politicards autistes et infatués. Devant ce manquement la seule issue pour eux est ce libre échange que l'OMC s'en chargerait de mettre en place après les dévastations du FMI et la Banque Mondiale de la décennie noire. L'OMC nous dictera exactement comme ce que le FMI a déjà fait auparavant. * une admonestation directe pour la Sonatrach afin de cesser tout monopole. * la défense sans limite du système privé au détriment de l'intérêt public. *libre échange avec des règles de jeux imposés par l'OMC. * moins d'état et moins public et plus de privé. Enfin, la situation antérieur avec le FMI se reproduit cette fois ci autrement mais dans la même direction avec l'OMC et les dégâts de ce nouvel libre échange ne ferait point avancer le pays vers la prospérité. Le marché de capitaux serait privatisé, le marché monétaire ne dépendrait plus de l'état, ...... le riche s'enrichi très bien et le pauvre s'appauvri très mal. L'autisme de ce pouvoir autocratique et dictatoriale à banni toute énergie partant du pacte du 1er Novembre à aujourd'hui. Nos élites fonctionnaires sont devenues des carriéristes, nos élites élitistes sont hors du jeu et nos élites éloquentes sont trop passives pour procéder à un éventuel changement.