« Il est pénible de chercher une vérité objective devant des erreurs subjectives » Des erreurs, encore des erreurs, partout des erreurs ; ces erreurs sont partout parce que l'erreur est humaine dit-on mais se n'est plus une raison pour en abuser. Ces erreurs qui nous rongent notre quotidien, viennent de l'action de penser mais penser autrement sinon penser à l'envers. La façon de penser faux c'est-à-dire se tromper. Regardons un peu notre quotidien ou plutôt revisitons le, mais de plus près c'est plus intéressant. Le constat est clair, net et précis tous les défauts au niveau de ceux qui le composent, ces disproportions animent et font de l'échange dans une société donnée et plus précisément comme la nôtre où il y a les erreurs en « pagaille » qui ornent et paremente le mauvais décor notre quotidien dans le cadre sociétal. Ces erreurs trouvent le champ propice pour se multiplier comme de véritables microbes. Un champs constitué par le non-respect des bonnes habitudes, de normes, de valeurs, de critères, de la conformité, des prix ,de l'appréciation, de la balance, de la mesure ,du diplôme, de l'importance, de la référence, de l'estimation, de la force, de l'utilité, de la nécessité, du mérite ,du sens et de la vertu et même de la signification. La pensée analytique se distingue par ses deux propres fonctions et principes mathématiques : la déduction et l'induction dans la cadre de la logique des choses pour ne pas dire la logique scientifique. Ce sont les deux uniques démarches de la pensée du « lambda » de la cité sociale pour expliquer et justifier les erreurs dites subjectives et objectifs. Par conséquent, le fait de ne pas bien penser ; la déduction parait simple on ne pense pas assez ou plutôt on se trompe de faire quelque chose selon des références de bonnes valeurs. Penser juste et bien c'est respecter des normes admises par tout le monde et par la nature des choses, c'est-à-dire une pensée qui se réfère aux règles de la logique (règles intuitives, inconscientes, heuristiques.....) car ces règles peuvent nous entrainer dans un champs ou la culture ne peut être que bénéfique aux membres de la société. Les règles de la logique (jugement et raisonnement) peuvent être shunté par des mauvaises habitudes sociales, du laxisme des responsables, du « laisser-faire laisser-aller » du « j'men foutisme », du« c'est lui ce n'est pas moi », « c'est sale mais je ne respecte pas la propreté », « c'est à moi,... c'est pour moi ca ne sert à rien c'est vétuste...… Et tant pis pour lui.. » ....... Mais aussi par la mauvaise situation économique (chômage- dégradation du niveau de vie-inflation- dévalorisation de la monnaie et de la personne....), la mauvaise politique suivie dans les divers secteurs... le manque de culture et surtout la consommation pendant la saison sportive d'un nouveau opium qui est la « Barca et Co » ou les cafés sont plein à craquer devant le petit écran en face la mosquée est vide pendant le moment de la prière ! Delà découle tous les maux et les dérives de la société par le fait que nous nous trompons tous les jours parce qu'il n'existe pas de rationalisme pour meubler nos journées avec art et bonheur dans le bien et éviter d'essayer de ne pas se tromper de cible. La bonne et meilleurs attitude personnel du petit « lambda » consiste dans la mesure du possible d' être conscients dans ses actes qui animent la journée que le Bon Dieu fait, car penser sans point de vue est anormal ,les algériens disent que « c'est tout à fait normal » , tout en évitant de penser autrement qui risquent de polluer inutilement l'environnement sociétal. On a plus besoin du patrimoine corporel qui nous permet de faire une culture de distractions et de commerce et incorporel faisant naitre le profond de la personnalité. Ce patrimoine avait composé la personnalité Benisafienne en prenant en exemple la « mine de fer » ou plutôt la « société du minerai de fer » , certes elle a été conçue par ceux qui nous ont colonisés pendant 132ans, mais concrètement elle a été érigée par la sueur du front des travailleurs algériens pour ne pas dire la force des Benisafiens. Cette mine avait permis de vivifier la belle ville de Benisaf, elle lui avait donné un sens créatif et revendicatif à la fois aux Benisafiens .Le Benisafien était avant tout un mineur ou il avait épuisé sa source de vie dans les galeries souterraines ,le sous sol Benisafien ressemble au « fromage du gruyer » . Enfin la mine s'est épuisée vers les années1970 laissant par derrière tout un patrimoine corporel composé d'une grue de chargeur sur le quai du port qui a été déblayée pour des fins mercantiles par des spéculateurs sans fin. Et maintenant le Benisafien lambda et intellect, affaibli constate malheureusement sans aucun pouvoir, de se prononcer sur cette destruction pure et simple de l'ensemble du bâti et du matériel qui la compose, aucune consultation permissive des Benisafiens de la part des décideurs, l'ex APC était tenu à l'écart par un P/APC trop défaillant dont il est le premier responsable. La mine était l'âme de Benisaf et ce patrimoine la vie des Benisafiens, ce patrimoine qui vient de disparaitre pour toujours .Il avait forgé dans le temps l'âme du Benisafien, et bâti le corps de Benisaf .C'est une grande erreur commise par ceux qui ont vandalisé ce patrimoine même les cigognes de Benisaf ont répudié la ville. Il faut reconnaitre, l'histoire faisant fois pour vous dire que la ville de Benisaf avait le rail et l'électricité parmi les premières villes d'Algérie et de part le monde même en ce tout début du siècle passé .Sans ce fabuleux patrimoine, Benisaf n'a plus d'état âme , un aïeul mineur ne représente absolument aucune valeur, aucune notion pour cet enfant d'aujourd'hui qui vient de perdre une mémoire de la constitution de sa ville natale et de sa personnalité. Enfin pour terminer cette belle petite romance imagée par une illustration d'un riche patrimoine Benisafien et à travers cet éventail qui se rapporte à notre société par des « lambadas » interposés et des intellects exclus et mis en quarantaines, les exemples, des faits accomplis, des images, des modèles, des chefs, des décideurs, des domestiques, des employeurs, des maîtres, des patrons, des propriétaires, des singes, des aperçus, des spécimens et enfin des « lambadas »de nos cités ......ceci nous poussent et nous invitent en tant « qu' intellects » engagés à penser peut être mieux et peut être bien mais aussi à penser plus pour être plus présent dans l'avenir du quotidien de nos cités. Pour finir une bonne fois pour toute, Il est enfin important, de mettre en place dans chaque cité selon sa grandeur un conseil en stratégie durable qui permet d'aider à développer de nouvelles visions, de nouveaux services, des modèles et schémas pour mieux préparer l'avenir pour sortir de ce marasme : « c'est normal »...... Benallal Mohamed écrivain