Presse indépendante nous a-t-on dit ! D'anciens agents et indicateurs des BSP (bureaux de surveillance de la police boulitique) deviendront grâce à la supercherie démocratique d'octobre 88, des «patrons» de presse. Une presse dépendante des «services» et dont le véritable «ministre» de l'information ou plutôt de la désinformation, sera un certain colonel Hadj Zoubir. Et nous connaissons tous le rôle abject et criminel joué par ces patrons de presse et les plumitifs des «srabess» (à ne pas confondre avec les journalistes dignes qui sont nombreux mais muselés hélas !), lors de la guerre déclenchée par les ex-sous-officiers «déserteurs» de l'armée coloniale durant la décennie de sang et de larmes. Ce qu'ils ont appelé pompeusement «l'aventure intellectuelle» n'était en réalité qu'une imposture intellectuelle.