Des représentants du Bureau Fédéral d'Investigations en Algérie ont encadré au niveau de l'école supérieure de la police, une formation d'officiers et d'inspecteurs de police dans le domaine du blanchiment d'argent. Cette formation de cadres spécialisés est dictée par l'ampleur inquiétante que prend le phénomène. Une brigade du service du renseignement financier relevant du ministère des finances qui assume désormais de plus grandes responsabilités, a pris part à cette session de formation. Quant aux représentants du F.B.I., ils sont spécialisés dans les affaires de contrebande transfrontalière de cigarettes particulièrement dans le sud algérien où activent plusieurs réseaux terroristes des pays du Sahel. Ces réseaux sont des plus dangereux dans la mesure où ils menacent la stabilité dans cette région du continent africain. Les cadres du Bureau sont également des experts dans les affaires de blanchiment d'argent et les relations entre les gangs dans ce créneau et le financement des organisations terroristes. La décision de la Direction Générale de la Sûreté Nationale de former ses cadres dans le domaine du blanchiment d'argent intervient alors que de nouvelles nominations ont été effectuées par le chef du gouvernement à la direction générale des finances et au département du renseignement. Ces deux départements devraient coopérer avec les services de sécurité, mener des investigations décidées par les services du fisc dans le cas de suspicion de fraude fiscale. Commentaire: Le problème est qu'il n'y a pas de blanchiment d'argent sale en Algérie, puisque personne n'est tenu de justifier l'origine de sa fortune. Presque toutes les fortunes algériennes sont douteuses, y compris les biens de fonctionnaires et de grands « serviteurs » de l'Etat, qui vivent au dessus de leurs moyens, sans jamais avoir été inquiétés. Parler de blachiment d'argent en Algérie ne veut rein dire. D.B