Le douar Djelalta, distant d'environ 15 km de la commune de Sidi-Khettab, semble oublié. Habité par pas moins de 500 âmes éparpillées à travers l'ensemble de son territoire, ce douar, à première vue, est une localité oubliée, abandonnée depuis longtemps par les élus. Les nombreux témoignages recueillis auprès de plusieurs citoyens à Djelalta sont accablants et font état, malheureusement, d'une grande désolation et d'une grande déception à tous les niveaux. «Notre misérable localité n'a bénéficié, à ce jour, d'aucun projet de proximité, notamment en ce qui concerne le développement rural intégré, contrairement à plusieurs autres douars de la wilaya de Relizane. Nous manquons de tout et la vie quotidienne de chacun de nous est faite, depuis des années, de dégoût et de lassitude», dira un habitant de ce douar. Les villageois vivent le calvaire de l'isolement puisque même les malades ne peuvent être évacués à l'hôpital à cause du réseau routier. La circulation en véhicule est presque impossible à certains endroits. Ces citoyens souhaitent l'intervention des autorités compétentes de la wilaya pour résoudre les problèmes liés à leur bien-être. A. Rahmane