Le rendez-vous fixé du 12 au 18 mars courant par le ministère du Commerce aux opérateurs économiques et aux consommateurs pour une semaine de sensibilisation sur la qualité des produits, devrait permettre à certains producteurs de mettre en relief ce qu'ils ont de meilleur à proposer. Mais, il n'y a pas que ce ministère qui sort de l'ombre. Dans une démarche allant dans le sens du développement de notre économie, le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a organisé avant-hier ce qui semble être une plénière. S'y sont regroupés dans une tentative d'arriver à mettre un terme à leurs difficultés multiformes, les directeurs et les présidents de Chambres, de la pêche et des ressources halieutiques. Tout était donc réuni pour faire de cette semaine, un rendez-vous national de diverses activités économiques. Il reste, cependant, que tout ce remue ménage serait sans suite si de l'autre côté, la qualité des produits ne suivait pas. C'est ce qui est arrivé à notre pays censé être un adhérent d'importance à la Grande Zone arabe de libre-échange (GZALE). Un échec latent en ce sens que les opérateurs économiques algériens ne s'étaient pas préparés à cette compétition. Celle-ci nécessitait une sérieuse préparation notamment celle de la qualité des produits destinés à l'exportation. Ce qui, jusqu'ici, n'a pas été le cas. Cette situation que confirment du reste les spécialistes à chaque fois que l'occasion (séminaire-forum-rencontre) leur est donnée. Ils soulignent le déséquilibre des échanges au préjudice de l'Algérie. C'est ce qui semble avoir titillé la sensibilité de plusieurs chefs d'entreprises algériennes au nationalisme à fleur de peau. A l'image de ce meneur d'hommes qu'est Mohamed Laïd Benamor agissant en qualité de P-dg du groupe du même nom. La petite société familiale créée au milieu des années 1980 dont il a hérité, est devenue un groupe international d'envergure. Les arguments qu'il met en relief à chaque fois que besoin est, sont certifiés comme étant un «label» tout autant que les produits qu'il présente partout. Y compris lors des manifestations économiques internationales où le groupe Amor Benamor, prend part. il a brillé dans plusieurs foires et salons internationaux à travers le monde comme celui de Paris. Il est l'un des rares opérateurs économiques producteurs agroalimentaires à avoir agi dans le secteur de la formation. En organisant notamment des journées techniques au profit des transformateurs et producteurs de la filière du blé dur algérien. Il a également, maintes fois, sollicité des experts algériens et étrangers pour animer des conférences sur les dernières avancées scientifiques dans l'amélioration de la qualité de blé dur en sollicitant le savoir technologique des Américains, Français, Tunisiens et Marocains. Et comme si cela ne suffit pas, voilà que le groupe CAB dont le P-dg occupe également la présidence de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), se lance dans l'organisation de la 127e édition du Conseil des Chambres de commerce arabes. Elle le sera pour la première fois en Algérie du 8 au 10 mai 2018 à l'hôtel El Aurassi (Alger). Cet événement verra la participation d'une délégation des présidents et représentants des Chambres de commerce des pays arabes membres de l'Union des Chambres arabes. Elle constituera, nous dira Mohamed Laïd Benamor, une occasion pour la présentation du potentiel et des produits algériens exportables. De même qu'elle offrira la possibilité aux entreprises algériennes participantes à ce rendez-vous de prendre contact avec la délégation des présidents des CCI arabes qui sont aussi des chefs de grandes entreprises de ces pays. A. Bouacha