Carburant La capitale européenne dit non au diesel Les véhicules diesel interdits de circuler sur tout le territoire de la capitale européenne ? C'est pour 2030 ! C'est du moins l'objectif que la ministre bruxelloise de l'Environnement, Céline Fremault, souhaite atteindre. «Accord du gouvernement bruxellois pour sortir du diesel. Processus inclusif pour aboutir à une interdiction du diesel d'ici 2030 au plus tard», peut-on lire sur le compte Twitter de Céline Fremault, la ministre bruxelloise de l'Environnement. Mais plus globalement, c'est l'avenir des véhicules thermiques «classiques» qui se pose à Bruxelles. Après les véhicules diesel, le gouvernement bruxellois a également donné son accord de principe pour l'interdiction des modèles à essence ainsi que ceux fonctionnant au LPG dans une «étape suivante», sans fixer de date. Pour y parvenir, l'idée est de favoriser le développement de solutions alternatives comme les véhicules hybrides, 100% électriques ou fonctionnant au gaz naturel. L'objectif avoué est clair : améliorer la qualité de l'air de la capitale européenne. De manière plus pratique, la ministre bruxelloise de l'Environnement va devoir mettre sur pied un comité de suivi permettant d'assurer la cohérence de cette décision entre les différents cabinets impliqués. Innovation Une plaque d'immatriculation digitale C'est un projet-pilote particulièrement étonnant qui vient d'être lancé dans l'Etat de Californie, aux Etats-Unis : les automobilistes peuvent maintenant opter pour des plaques d'immatriculation digitales plutôt que d'avoir un simple bout de métal accroché à l'arrière. Quand on parle de nouvelles technologies, difficile de ne pas évoquer la Californie et surtout sa Silicon Valley, berceau des trois géants de l'informatique que sont Google, Facebook et Apple. Le futur de l'automobile s'y dessine également, notamment avec Tesla mais aussi grâce à la flopée de start-up travaillant sur le développement de la voiture autonome. Sans doute pour asseoir un peu plus ce statut de grande puissance technologique, la Californie vient de lancer un projet-pilote pour le moins surprenant : proposer une alternative aux plaques minéralogiques traditionnelles grâce à des... tablettes numériques. En effet, les automobilistes de Sacramento (capitale de la Californie) qui le souhaitent peuvent à présent commander leur nouvelle voiture avec une plaque digitale en lieu et place de ce bout de métal disgracieux qu'il devait traîner à l'arrière de leur ancien véhicule (la législation californienne ne prévoyant pas de plaque d'immatriculation à l'avant). Le tout pour la modique somme de 699 dollars, soit environ 600 euros, à laquelle s'ajoute un abonnement mensuel de 7 dollars... Un léger surcoût qui permet de bénéficier d'un traqueur afin de suivre les mouvements de la voiture, ou plutôt de la plaque. Mais surtout, il sera possible d'afficher des messages personnalisés ou même de la pub une fois la voiture à l'arrêt.