Un penalty refusé pour simulation, un carton jaune, un but, des larmes: Neymar est passé par tous les états mais son Brésil s'est rapproché des 8es de finale. Et L'Argentine de Lionel Messi garde encore un espoir de qualification après la victoire du Nigeria sur l'Islande. Quel Mondial intense ! Les photographes se sont régalés. Neymar a d'abord enfoui son visage dans son maillot après avoir raté une belle occasion. Puis l'arbitre, en visionnant les images grâce à la VAR, lui a refusé un penalty pour une simulation grossière qui va sans doute faire les délices des réseaux sociaux. Furieux d'une autre décision arbitrale, le joueur le plus cher du monde (222 M EUR) a ensuite tapé du poing dans un ballon, récoltant un jaune. On a pu lire aussi sur ses lèvres un beau «fils de p...» lâché à la cantonade. Heureusement, Philippe Coutinho a relâché la pression qui pesait sur les épaules du joueur du PSG en ouvrant le score dans les arrêts de jeu (90e+1). C'est son deuxième but du tournoi. Et «Ney» a ensuite enfin trouvé le chemin des filets, pour ouvrir son compteur personnel (90e+7). Après toutes ces émotions, il a fini en pleurs, à genoux, sur la pelouse. Les photographes peuvent diffuser un beau portfolio rien qu'avec lui. «Ce n'est pas normal de pleurer pour un deuxième match de la Coupe du monde», s'est immédiatement alarmé le plus grand quotidien du Brésil, O Globo, sur son site. «Une équipe doit afficher sa force mentale, pas sa fragilité. Sincères ou pas, les larmes de Neymar sont inquiétantes», insiste encore ce média. «Ney» a tenté de désamorcer les critiques sur Twitter : «Tout le monde sait par où je suis passé pour arriver jusque là (ndlr : opération du pied droit début mars). C'étaient des larmes de joie, de dépassement, de force.» Son sélectionneur, Tite, a lui aussi déminé : «Il y a une chose que je peux dire, c'est que la joie, la responsabilité et la pression de jouer pour le Brésil c'est fort, et il a le courage de le montrer». Le coach s'est également illustré d'une belle roulade, en costume sur la pelouse, sur le but de Coutinho. «Je crois que je me suis déchiré un muscle! Je boite maintenant», a admis l'intéressé. On ne s'ennuie jamais avec les Brésiliens. Ils prennent en tout cas la tête du groupe E avec 4 points, devant la Suisse (4 points aussi) et la Serbie (3 points). La Seleçao n'a besoin que d'un nul devant les Serbes mercredi pour aller en 8es. Le Costa Rica est éliminé avec zéro point. Pelé fracasse le Brésil avec beaucoup d'humour Le Roi Pelé a manié l'ironie pour critiquer le niveau de jeu affiché par le Brésil face au Costa Rica. À l'instar de Maradona pour l'Argentine, Pelé ne rate jamais une occasion de donner son avis sur le niveau de jeu affiché par la Seleção. L'occasion lui a encore été donnée à l'issue de la victoire du Brésil arrachée dans le temps additionnel vendredi contre le Costa Rica (2-0) lors de son deuxième match du Mondial. Jamais avare d'un bon mot, le Roi Pelé, 77 ans, s'est encore une fois surpassé face à un journaliste russe. L'échange est tout simplement savoureux. «Vous croyez que la sélection brésilienne de 1970 aurait gagné aujourd'hui contre le Costa Rica ? – Bien sûr – Combien ? – 1-0 – Seulement 1-0 ? – Oui, la majeure partie d'entre nous avons plus de 75 ans». Neymar, Thiago Silva et Coutinho apprécieront.