La performance dans le domaine sportif est per�ue par certains comme une affaire simple. Des pays hautement avanc�s dans le monde sportif peinent � se maintenir au sommet de la hi�rarchie, car travaillant continuellement pour p�renniser les r�sultats. Ils la consid�rent comme un processus tr�s complexe. Une performance sporadique, dont la manifestation s�exprime occasionnellement, a besoin d��tre soutenue. Par la d�couverte et la formation de nouveaux talents, entre autres. Pour atteindre la performance, le sport doit r�unir une somme de moyens. Des plus primordiaux, ceux aff�rents � l��tre humain, l�athl�te en l�occurrence. Avant d�int�grer un club pour se livrer � la comp�tition, ce dernier doit satisfaire aux exigences de la s�lection. Justement, comment se fait la s�lection dans nos clubs et dans nos �quipes nationales ? Souvent, elle ob�it � des crit�res physiques et techniques. En somme, c�est une s�lection qui repose sur l�observation � l��il nu. Autrement dit, c�est une s�lection qui fonde ses conclusions sur du subjectif. Il est vrai que dans certains cas, cette observation int�gre les futurs champions. Mais pas dans tous les cas, avouons-le. Combien de jeunes sportifs n�ont pas pu aller loin ? Combien sont ceux qui se sont rendus compte apr�s de nombreuses ann�es de pratique qu�ils �taient inaptes pour le sport choisi. Ces d�perditions ou ces st�rilit�s r�p�titives sont plut�t imputables � la s�lection. A l��re o� les grandes nations sportives emploient dans leur jargon sportif �la production de la performance�, qu�en est-il de nous ? En Alg�rie, le cas du football en est la parfaite illustration de cette nonproductivit� de la performance. Pour se qualifier � la CAN et au Mondial, le s�lectionneur national a opt� pour des joueurs �voluant � l��tranger. Cette option lui garantissait des joueurs form�s pleinement. Pr�ts � l�emploi. Ce qui n��tait pas �vident s�il avait compt� sur les joueurs du cru. L�, c�est un autre d�bat� Au chapitre de la s�lection, il y a le volet se rapportant � la d�tection de talents. Jusque-l�, il n�y a pas eu de strat�gie en la mati�re, m�me si des mesures d�accompagnement ont �t� concr�tis�es. Aux fins de cerner tous les contours � m�me de permettre l�identification, le suivi et la prise en charge de ces jeunes talents, le MJS, plus particuli�rement son directeur g�n�ral des sports, Kennouche Hocine, et ses collaborateurs, s�attellent � apporter des r�ponses. C�est au cours du s�minaire devant �tre organis� les 2, 3 et 4 juin prochain, � l�ISTS Alger, qu�administration centrale, sp�cialistes et professeurs d�battront de ces questions. Kennouche Hocine s��talera sur les �coles sportives. Boua�mra Sa�d, CES et m�thodologue, fera un expos� sur les jeunes talents. D�autres cadres du secteur, � l�instar de Guerchouche Hocine et Selmi Sid-Ahmed, feront des interventions �galement. Le Pr Mimouni Nabila, chercheur � l�ISTS, sera sollicit�e pour parler de l�anthropom�trie et de son importance dans la s�lection. Bien entendu, le MJS, � travers Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, veille personnellement pour que toues ses orientations soient appliqu�es sur le terrain. D�ailleurs, lors de son discours prononc� � l�ouverture du s�minaire des inspecteurs de la jeunesse et des sports, il en a fait une priorit� la question des jeunes talents. En plus du professionnalisme du football, l��tat pourra faire siens tous les aspects li�s aux jeunes talents.