Doctor Web alerte sur un Trojan miner sur le logiciel «Internet Cafe» L'éditeur de logiciel anti-virus Doctor Web met en garde contre la dissémination d'un Trojan miner qui s'installe via un logiciel de gestion de cybercafés. «Notre support technique a reçu le message d'un utilisateur qui a remarqué que Dr. Web Antivirus installé sur son ordinateur détectait régulièrement et supprimait une application conçue pour l'extraction de crypto-monnaie. L'examen des journaux de son antivirus a montré que le miner était masqué dans un dossier temporaire sur son PC contaminé. (...) L'application tentait de se connecter à une adresse IP qui correspondait au site web de la société Astrum Soft, l'éditeur du logiciel «Internet Cafe» destiné à automatiser la facturation des services de clubs et cafés internet», indique Dr. Web sur son blog. «Cette application embarque officiellement une fonction d'extraction de crypto-monnaie qui peut être activée par l'utilisateur lorsque l'ordinateur n'est pas chargé par d'autres tâches», ajoute la même source qui précise que «ce n'était pas l'application qui était en cause, mais le miner caché», connu sous le nom «Trojan.BtcMine.2869». «Le mécanisme de mise à jour de l'application en question téléchargeait automatiquement ce Trojan sur les serveurs de la société Astrum Soft et l'installait dans l'OS». «Internet Cafe» envoie périodiquement une «requête vers le serveur de son éditeur» contenant des informations sur la version de l'application et sur l'OS utilisé. «En réponse, elle peut recevoir une commande de téléchargement ou de lancement d'un fichier exécutable» aux «fonctionnalités malveillantes». Le Chinois ZTE prévoit d'importantes pertes au 1er semestre 2018 Le groupe chinois d'équipements de télécommunications ZTE a annoncé vendredi dernier qu'il s'attendait à des pertes nettes au premier semestre en raison de la lourde amende qu'il a acceptée afin de lever l'interdiction américaine sur les composants. Selon Reuters, citant une déclaration du groupe à la Bourse de Hong Kong, ZTE a estimé ses pertes entre 1,05 et 1,34 milliard de dollars contre environ 350 000 dollars pour la même période de 2017. ZTE, qui fabrique des smartphones et des équipements de réseau, a signé jeudi dernier un accord avec les Etats-Unis qui lui a ouvert la voie à une reprise des opérations après une interdiction de faire des affaires avec des fournisseurs américains pendant près de trois mois. L'accord que ZTE conclu avec le Département du Commerce américain comprenait une pénalité de 1 milliard de dollars et un dépôt de garantie de 400 millions de dollars. «La baisse substantielle des résultats est principalement attribuable aux pertes d'exploitation et à la provision pour pertes résultant de la suspension des principales activités d'exploitation», a déclaré ZTE. Microsoft veut une réglementation de la technologie de reconnaissance faciale Microsoft a appelé à la réglementation gouvernementale de la technologie de reconnaissance faciale et à des lois régissant ses utilisations acceptables. «Nous croyons que le Congrès devrait créer une commission d'experts bipartisane pour évaluer la meilleure façon de réglementer l'utilisation de la technologie de reconnaissance faciale aux Etats-Unis», a écrit le président de Microsoft, Brad Smith, dans un article. En mai, des groupes américains de défense des libertés civiles avaient demandé à Amazon.com de cesser d'offrir des services de reconnaissance faciale aux gouvernements, avertissant que le logiciel pouvait être utilisé pour cibler injustement les immigrants et les personnes de couleur. Smith a déclaré que bien que Microsoft apprécie les appels pour que les entreprises de technologie prennent des décisions sur la reconnaissance faciale, il est plus raisonnable de demander à un gouvernement élu de superviser la technologie. «La technologie de reconnaissance faciale soulève des questions qui vont au cœur des protections fondamentales des droits de l'Homme comme la vie privée et la liberté d'expression», écrit-il. Facebook assure que les données des utilisateurs indonésiens ne sont pas mal utilisées Facebook a assuré au gouvernement indonésien que les données personnelles d'environ un million de ses citoyens n'avaient pas été consultées par le cabinet de conseil politique Cambridge Analytica. L'Indonésie, où plus de 115 millions de personnes utilisent Facebook, a demandé à l'entreprise d'expliquer comment les données personnelles de ses citoyens ont été recueillies par Cambridge Analytica via un quiz de personnalité. «Facebook a signalé au ministère de la Communication qu'aucune donnée provenant d'utilisateurs indonésiens n'a été collectée», a déclaré vendredi dernier le vice-ministre des Communications, Semuel Pangerapan. Un fonctionnaire de Facebook avait dit aux députés indonésiens en avril que 1 096 666 personnes en Indonésie avaient peut-être partagé leurs données, soit 1,26% du total mondial. Cela a conduit le ministre de la Communication, Rudiantara, à menacer de fermer Facebook en Indonésie si des données personnelles avaient été utilisées à l'insu des utilisateurs. Mais Facebook a précisé à Reuters qu'il avait seulement indiqué le nombre d'utilisateurs indonésiens «dont les données auraient pu été utilisées, mais pas forcément mal utilisées».