Selon M. Chawki, directeur de l'Office public de la gestion immobilière (OPGI) d'Oum-El-Bouaghi, 4 720 logements tous types confondus seront distribués avant la fin de l'année en cours. Selon le premier responsable de l'OPGI que notre journal a rencontré lors d'une sortie de travail et d'inspection dans trois communes de la daïra de la Meskiana, à l'est du chef-lieu de wilaya, ce sont 4 720 bénéficiaires qui rentreront en possession des clés de logements. Les programmes se définissent comme suit : deux tranches de 1 000 unités et 1 200 unités de type rural qui seront finalisés, 1 720 logements de type sociaux-locatifs, 500 logements de type AADL et 300 autres unités de type sociaux-participatifs. Notre interlocuteur nous précisera que la remise des clés de ces logements s'étalera sur ce dernier trimestre de l'année 2018 et coïncidera avec des dates commémoratives tels le 17 octobre, le 1er novembre et s'achèvera vers la fin de l'année en cours. Selon M. Chawki, certains logements sont totalement achevés et dotés de toutes les commodités, l'amenée de l'énergie électrique, de l'eau et du gaz naturel. Par contre, d'autres sont en voie d'achèvement et connaissent une avancée acceptable dans les travaux de finition. Pour les logements AADL, sur un programme de 2 700 unités réparties à travers le territoire de la wilaya, c'est la commune de Aïn M'lila qui ouvrira le bal avec un premier quota de 300 logements entièrement achevés en attendant les autres programmes, notamment ceux de Aïn Beïda qui ont connu un grand retard avant d'être récemment lancés. La commune de Aïn Beïda, la plus grande agglomération de la wilaya, sera prête pour livrer plus de 700 logements de type sociaux-locatifs. Moussa Chtatha L'usine de transformation de la tomate à F'kirina, un projet mort-né ou une illusion ? Annoncé en grande pompe depuis maintenant plus de trois ans, un projet de réalisation d'une conserverie de tomate industrielle à F'kirina au sud du chef-lieu de wilaya, initié par un investisseur privé, n'a pas encore vu le jour. Connue pour sa production en grande quantité de tomate industrielle, la commune de F'kirinia où des centaines d'agriculteurs se sont orientés vers ce segment, a de tous temps posé un problème de commercialisation. Les producteurs acheminent chaque année des tonnes de tomate vers la région de Annaba, traversant des centaines de kilomètres qui engendrent d'énormes frais de transport. Il y a de cela trois ans, un investisseur s'est manifesté pour implanter dans cette commune une usine de transformation de la tomate et par la même régler une fois pour toutes le calvaire vécu par les producteurs de ce fruit. Hélas, le projet est à l'état embryonnaire, juste un enclos. Lors de la première sortie de M. Hadjadj, nouveau wali d'Oum-el-Bouaghi, dans le cadre du lancement de la campagne labours-semailles qui a été donné à partir d'une ferme dans la commune de F'kirina, des dizaines de fellahs et d'agriculteurs sont venus rencontrer le chef de l'exécutif pour soulever le problème de la commercialisation de leurs produits, notamment ceux versés dans la production de la tomate. Le problème a été posé avec acuité. Le chef de l'exécutif a promis de le prendre en charge et de voir dans quelle possibilité relancer l'usine de transformation de la tomate. La question qui se pose souvent dans les milieux de producteurs de la tomate est l'absence totale du suivi de ce projet par les responsables censés être derrière les investisseurs jusqu'à l'aboutissement des projets. Entre-temps, ce sont les mêmes agriculteurs qui continuent à connaître les mêmes difficultés de transport et de commercialisation (plutôt le bradage) de ce fruit vers la région de Annaba où des usines de transformation sont en grand nombre. M. C.